Dans sa Préface du Tartuffe, Molière a repris l'antique adage de la comédie : Castigat ridendo mores, et le traduit ainsi : Si l'emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y en aura de privilégiés.
« Plus on aime quelqu'un, moins il faut qu'on le flatte : à rien pardonner le pur amour éclate. » « Couvrez ce sein que je ne saurais voir. » « Ceux de qui la conduite offre le plus à rire / Sont toujours sur autrui les premiers à médire. » « Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. »
La devise de la comédie est d'ailleurs imaginée par un écrivain du XVIIe siècle : castigat ridendo mores (« corriger les mœurs par le rire »).
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
Argan est un hypocondriaque, c'est-à-dire une personne toujours préoccupée par sa santé qui craint perpétuellement d'être malade. Par le biais de ce personnage, Molière fait la satire de la médecine de l'époque. Argan pense que la maladie et la mort le menacent de façon permanente.
Monsieur Purgon, médecin d'Argan. Thomas Diafoirus, fils de Diafoirus et choisi par Argan pour se marier avec Angélique. Monsieur Bonnefoy, notaire.
L'influence de la société est omniprésente dans le théâtre, l'évolution constante de celui-ci reflète les mœurs et la politique de la société à travers les siècles. Le théâtre plait avant tout car il permet aux spectateurs de s'y identifier, ou au contraire d'avoir un regard subjectif sur ce qu'on leur donne à voir.
"Castigat ridendo mores" : "elle (la comédie) corrige les moeurs par le rire". Vous discuterez cette citation du poète latin Horace (reprise par le poète Jean de Santeul, 1630-1697) à l'aide d'un développement structuré et argumenté.
Le mot Théâtre vient du grec 'Tea' qui signifie la vue, ainsi un texte de théâtre n'est pas un texte comme les autres. Il est fait pour être joué par des comédiens et vu par des spectateurs.
Étymologie. Cette citation est de Jean de Santeul (1630-1697), poète et auteur de nombreuses inscriptions similaires. Celle-ci, rédigée à la demande de Giuseppe Biancolelli (1640-1688) pour le fronton de son théâtre.
Plongée dans "Les Fourberies de Scapin", œuvre majeure de Molière, jouée plus de 1 500 fois par les Comédiens-Français.
"Je ne sais où va mon chemin mais je marche mieux quand ma main serre la tienne." "Je t'aime parce que tout l'univers a conspiré à me faire arriver jusqu'à toi". "Il n'y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d'exister pour quelqu'un." "Il n'y a qu'un bonheur dans la vie, c'est d'aimer et d'être aimé."
Madame De Staël,De l'Allemagne (1810) : «La poésie doit être le miroir terrestre de la Divinité, et réfléchir, par les couleurs, les sons et les rythmes, toutes les beautés de l'univers.» Victor Hugo, extrait de Odes et ballades : «La poésie, c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout.»
Des auteurs tels que Blaise Pascal, Chamfort, Friedrich Nietzsche, Emil Cioran, et certains genres ou styles se prêtent davantage à devenir sources de citations : théâtre classique, aphorismes, poésie versifiée, etc.
“Il n'est que d'écouter les trombones de Dieu, ton coeur battre au rythme du sang, ton sang.” “Il suffit de nommer la chose pour qu'apparaisse le sens sous le signe.” “Le poème n'est accompli que s'il se fait chant, parole et musique en même temps.” “Le tam-tam ni la voix ne rythment plus les gestes des saisons.”
Argan reste un malade imaginaire mais pour adoucir sa folie il est consacré médecin pouvant ainsi se soigner lui-même. Il accepte que Cléante épouse sa fille à la condition qu'il devienne médecin.
Béline : C'est la femme d'Argan et la belle-mère d'Angélique. Elle a épousé Argan pour toucher l'héritage. Elle aime le notaire. Elle est intelligente, arrogante, elle fait sa belle avec son miroir, elle est méprisable.
Problématique :le Malade imaginaire a tout d'une comédie légère : déguisements farcesques, plaisanteries scatologiques, intermèdes musicaux... Mais le rire possède surtout un pouvoir satirique non négligeable : Molière prétend ainsi « jouer le ridicule de la médecine » (Béralde, III,3).