Les selles sont recouvertes ou mêlées de sang rouge clair ou très foncé (les médecins parlent de selles sanglantes ou striées de sang). Elles peuvent aussi être noires comme de l'encre si le sang est digéré dans le côlon.
L'aspect des selles peut sembler anormal. Ces dernières peuvent être plus petites, plus étroites (selles en crayon) et teintées de sang rouge vif, brun ou noir, fluide ou constitué de caillots.
douleurs abdominales ; découverte d'une anémie au cours d'un bilan sanguin pour un autre motif, en raison des saignements digestifs prolongés et souvent invisibles ; grande fatigue (asthénie) ; fièvre qui dure...
Les premiers symptômes du cancer du côlon
Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles. Les douleurs abdominales peuvent être plus ou moins intenses, et très localisées ou, à l'inverse, diffuses.
Le cancer du côlon, quant à lui, peut provoquer un gonflement abdominal dû à une obstruction intestinale. La croissance de la tumeur peut causer cette obstruction, bloquant le passage normal dans le côlon et entraînant une accumulation de gaz et de matières fécales.
changements ou manifestations physiques : changement inhabituel d'un sein, perte de poids inexpliquée, nouveau grain de beauté ou modification d'un grain de beauté, apparition d'une grosseur ou d'un gonflement, voix rauque ou enrouée, difficultés à avaler, importantes sueurs nocturnes.
« La fatigue était le seul symptôme que j'avais lorsqu'on m'a annoncé soudainement que j'étais atteinte du cancer du côlon, il y a de cela bientôt 13 ans. Je ne me suis pas laissée abattre par ce cancer silencieux, je suis restée positive et j'ai écouté les conseils des spécialistes pour m'en sortir.
Un marqueur tumoral est une substance présente dans le sang, les tissus ou les liquides prélevés du corps. Si la quantité d'un certain marqueur tumoral est anormale, cela peut signifier qu'une personne est atteinte d'un cancer colorectal.
Le cancer colorectal, qui touche le côlon, et le cancer de l'utérus ou cancer de l'endomètre peuvent eux aussi engendrer des douleurs lombaires de par leur localisation, bien que cela soit plus rare.
Les hémorroïdes externes peuvent se voir et se toucher au niveau du bord de l'anus. Le cancer anal implique plutôt une ulcération ou masse plus profonde et moins mobile. Les hémorroïdes internes peuvent sortir de l'anus à l'effort de poussée, mais elle se remet naturellement ou manuellement en place.
Avant tout, il faut consulter devant un phénomène inhabituel qui persiste : toux, douleurs, grosseur, tache sur la peau, problèmes digestifs, urinaires, plaie, saignements, perte de poids inexpliquée, etc. Le premier examen, clinique, est fait par le médecin.
Une alimentation riche en protéines animales favorise l'implantation de bactéries intestinales productrices de sulfure d'hydrogène, un gaz très toxique qui augmente le risque de cancer colorectal.
Le saignement est alors rouge vif, indolore, parfois assez abondant, et fait suite à la selle. Il peut éclabousser la cuvette des toilettes. Le plus souvent, il tache le papier hygiénique, et disparaît au bout de quelques minutes.
Si vous êtes atteint du cancer du pancréas, vous pourriez avoir différents types de diarrhée. Chez certaines personnes dont un canal biliaire est bloqué, les selles peuvent avoir la couleur de l'argile.
Il s'adresse aux femmes et aux hommes, âgés de 50 à 74 ans, qui reçoivent tous les 2 ans une invitation à parler du dépistage du cancer colorectal avec leur médecin. Ce dernier vérifie si son patient n'a pas de risque particulier nécessitant un suivi adapté, puis lui remet le test de dépistage.
Aucun test de dépistage n'est absolument infaillible, mais les données scientifiques nous indiquent que le fait d'effectuer régulièrement des analyses de selles diminue le risque de décès par cancer colorectal.
Diagnostic précoce
Les technologies modernes d'imagerie diagnostique, notamment l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM), permettent de visualiser les tissus avec une excellente résolution.
En cas de cancer du côlon, l'espérance de vie et le taux de survie varient en fonction du stade auquel la maladie a été diagnostiquée et traitée. Ainsi, le taux de guérison est de 90 % au stade 0, de 70 % au stade 3 et 13 % au stade 4. Les chances de survie à 5 ans atteignent 60 %, tous stades confondus.
Les troubles du transit intestinal se manifestent le plus souvent par une constipation. Toutefois, des diarrhées sont possibles caractérisées par l'émission de plusieurs selles liquides dans la journée, souvent le matin ou après un repas avec fréquemment un besoin urgent d'aller aux toilettes.
Pour le cancer du côlon :
Cette répartition varie avec l'âge : les cancers diagnostiqués à un stade précoce sont plus fréquents chez les 40-74 ans (48 %) alors que ceux de stade avancé le sont davantage chez les moins de 40 ans (38 %) et les plus de 74 ans (37 %). Tous ces résultats sont similaires pour chaque sexe.
Le plus souvent, il s'agit de : Douleurs intenses et persistantes derrière l'estomac ou au niveau du dos. Les douleurs abdominales sont plus fréquentes lorsque la tumeur se trouve sur la queue du pancréas. Manifestations digestives : manque d'appétit, nausées.
Les symptômes pouvant révéler un cancer de l'estomac sont généralement tardifs et non spécifiques : douleurs à l'estomac, perte d'appétit, nausées, vomissements, fatigue, perte de poids, anémie. Les hémorragies digestives ne sont pas rares par saignement de la tumeur.