Réponse : Voltaire était un critique virulent de la monarchie absolue. Il pensait que le pouvoir devait être entre les mains du peuple et non d'un souverain absolu.
→ doc 2 = Pourquoi Voltaire admire t-il la monarchie Anglaise? Il admire car c'est le seul pays où le pouvoir du Roi a été réglé -> il y a eu des règles établies par la guerre = le peuple a résisté au Roi et donc le Roi a été obligé d'accepter des règles. C'est toujours comme cela que fonctionne la monarchie Anglaise.
Et pour ce qui est de la monarchie absolue, Montesquieu est le premier à se lancer dans une critique mordante de cette forme du gouvernement méprisée. Il ne critique pas alors la monarchie en elle-même, mais la monarchie absolue telle que Louis XIV l'a construite et où le pouvoir du roi est illimité.
Les philosophes des Lumières critiquent la monarchie absolue car le roi y détient tous les pouvoirs. Montesquieu préconise un régime politique où les pouvoirs sont séparés. 3 . Joseph II est considéré comme un despote éclairé car il est attentif au bonheur de son peuple.
Voltaire critique le pouvoir monarchique absolu qui est source d'abus et d'injustices, il souhaite une monarchie constitutionnelle avec des pouvoirs royaux modérés. Il s'insurge contre les privilèges des nobles et réclame leur abolition. Il rejette également les privilèges accordés à l'Eglise et à une partie du clergé.
Voltaire se moque de la fatuité des nobles. Il se moque aussi des idées de Leibniz, pour qui tout ce qui existe et tout ce qui se passe est forcément le mieux possible, parce que c'est Dieu qui l'a voulu et qu'il ne se trompe pas.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
C'est le cas de Voltaire, qui séjourne en Angleterre durant quelques années. De cet exil naît un ouvrage fondateur des Lumières, les Lettres anglaises (ou Lettres philosophiques). Voltaire y décrit son admiration pour le système politique anglais, qu'il oppose à la monarchie absolue régnant alors en France.
Il fit l'éloge de ce peuple de négociants, maître de la mer, et qu'il estimait gardiens de la liberté de l'Europe. Ses Lettres philosophiques sont une preuve de son admiration. Les philosophes et déistes anglais avec leurs théories métaphysiques et théolociques attirèrent aussi l'attention de Voltaire.
Les idées de Voltaire remette en cause l'ordre établie. En effet, Voltaire était pour la tolérance et l'égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Il critiquait la société : il était contre l'état divisé en trois parties, contre la monarchie absolue...
Ami de Rousseau, protégé de Voltaire, Joseph Marie Durey de Morsan est un personnage haut en couleurs.
Les Lumières ont critiqué le pouvoir absolu : Montesquieu est influencé par la monarchie parlementaire anglaise. Dans De l'esprit des lois en 1748, il propose une séparation des pouvoirs afin d'éviter que le pouvoir soit concentré dans les mains d'une seule personne.
Au XVIII e siècle, l'absolutisme est surtout critiqué par les philosophes des Lumières tels que Denis Diderot ou encore Jean-Jacques Rousseau. Cependant, certains philosophes acceptent une forme d'absolutisme, le despotisme éclairé.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
La société est divisée en trois ordres: le clergé, la noblesse et le tiers état. Voltaire critique la monarchie absolue qui prive les hommes de liberté. Il cite en exemple la monarchie parlementaire anglaise.
Une critique de la noblesse
La raison pour laquelle la famille est noble est absurde : "car son château avait une porte et des fenêtres". La baronne est digne, car elle "pesait environ trois cent cinquante livres". Il y a une dénonciation de l'absence de véritables qualités chez les nobles. Voltaire dénonce la vanité.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Le modèle anglais, une inspiration pour Voltaire
Il y expérimente une société où l'on respecte avant tout les compétences et le travail. Lui qui accepte difficilement le principe de la monarchie absolue découvre le Bill of rights, ce texte qui limite les pouvoirs du roi et qui l'oblige à travailler avec le Parlement.
Les Lettres philosophiques eurent un retentissement considérable et furent condamnées durement par le Parlement. Cette œuvre littéraire marque un progrès important de l'influence anglaise en France. Voltaire fait dans son œuvre l'apologie du commerce qui enrichit le monde et critique les aristocrates oisifs.
En 1726, Voltaire a 32 ans. Suite à une altercation avec le chevalier de Rohan-Chabot et un bref emprisonnement à la Bastille, il est libéré à la condition de s'exiler. Destination: l'Angleterre, où il restera deux ans.
Comme de nombreux grands philosophes des Lumières, Montesquieu a fermement critiqué la monarchie absolue. Le combat contre l'absolutisme est l'une de ses valeurs. Rejetant l'idée que le roi gouverne seul comme il lui plaît en possédant tous les pouvoirs, Montesquieu propose que le souverain partage son pouvoir.
Depuis le milieu du XVIIIe siècle, le système de la monarchie absolue est confronté à de multiples difficultés : les revendications de la noblesse parlementaire, celles des bourgeoisies urbaines acquises aux idées des Lumières mais aussi de la paysannerie sur fond d'enrichissement global et d'accroissement des écarts ...
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions. Calas est réhabilité en 1765.
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Une définition qui dénonce le fanatisme
Il s'attaque aux fanatiques : "le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère." Voltaire associe "fanatisme" et "superstition" en utilisant un parallélisme. Le fanatisme devient ainsi la superstition poussée à son paroxysme.