L'APA n'est pas récupérable sur la succession, les donations ou les legs. De même, l'attribution de l'ADPA n'exige pas le recours à l'obligation alimentaire des proches. Les sommes perçues ne sont pas soumises à l'impôt sur le revenu.
Si vous remplissez les conditions d'âge, de résidence et de perte d'autonomie, vous pouvez obtenir l'Apa quels que soient vos revenus. En revanche, le montant attribué dépend du niveau de vos revenus. Au-delà d'un certain niveau de revenus, une participation progressive vous sera demandée.
L'APA ne fait l'objet d'aucune récupération des sommes reçues. Le conseil départemental ne peut pas demander le remboursement des sommes versées au bénéficiaire de l'APA si sa situation financière s'améliore de son vivant, ni les récupérer sur sa succession à son décès.
L'APA n'est pas remboursable sur la succession du bénéficiaire, ni auprès d'un légataire ou donataire. Il arrive néanmoins que des sommes versées par erreur doivent être remboursées.
Au 1er janvier 2022, les montants maximaux des plans d'aide sont fixés à : Pour le GIR 1 : 1 807,89 €/mois. Pour le GIR 2 : 1 462,08 €/mois. Pour le GIR 3 : 1 056,57 €/mois.
L'APA prend en charge la différence entre le tarif dépendance correspondant à leur GIR et le tarif dépendance GIR 5-6. Le tarif GIR 5-6 peut être pris en charge par l'aide sociale à l'hébergement. Le calcul de l'APA et son montant ne sont pas les mêmes à domicile et en établissement.
Le montant de l'APA est alors fixé à 50 % de l'allocation maximale attribuée en GIR 1 (soit 903,94 € en 2022).
Le montant total des sommes versées au titre de l'aide sociale à domicile, de l'aide médicale à domicile, de la prestation spécifique dépendance ou de la prise en charge du forfait journalier pourra être récupéré sur la succession si l'actif successoral est supérieur à 46 000 €.
Les montants que vous percevez au titre de l'APA (allocation personnalisée d'autonomie) à domicile ou en établissement ne sont pas à déclarer à l'administration fiscale.
L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) constitue la plus grande part de l'aide sociale aux personnes âgées dépendantes (GIR 1 à 4). Elle permet d'établir un plan d'aide personnalisée pour financer des services de prise en charge de la perte d'autonomie.
Les revenus pris en compte dans le calcul de la participation financière de l'APA sont : Les revenus déclarés lors du dernier avis d'imposition ou de non-imposition. Les produits de placement à revenu fixe soumis à prélèvement libératoire. Les biens (hors résidence principale) ou capitaux ni exploités, ni placés.
Si l'ascendant percevant l'APA finance lui-même une partie des dépenses, il doit déclarer en ligne 7DB de sa déclaration de revenus le montant total de la dépende d'emploi à domicile, et porter en ligne 7DR, les dépenses payées grâce à l'APA et la participation de ses enfants au financement de l'emploi à domicile.
Quand un aidant familial est salarié, il est rémunéré directement par son employeur (la personne dépendante à qui il vient en aide). Cela se fait par chèque CESU. Le particulier-employeur doit alors s'assurer de déclarer le nombre d'heures travaillées et le salaire de l'aidant familial sur le site du CESU de l'URSSAF.
Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée. Il est calculé à partir de l'évaluation effectuée à l'aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d'autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible.
Allocation personnalisée d'autonomieL'Allocation départementale personnalisée autonomie (ADPA) L'Allocation départementale personnalisée d'autonomie permet de prendre en charge une partie des frais liés à la perte d'autonomie des personnes âgées résidant à domicile ou en établissement.
Le GIR 2 signifie que la personne âgée est confinée au lit ou au fauteuil. Ses fonctions mentales ne sont pas totalement altérées et son état exige une prise en charge pour la plupart des activités de la vie courante. Le senior peut également voir ses fonctions mentales altérées, mais est en mesure de se déplacer.
L'APA aide à payer l'aide à domicile. Elle sert à financer toutes les dépenses figurant dans le plan d'aide personnalisé de la personne âgée. L'objectif de ce plan est de permettre au bénéficiaire de continuer à vivre à son domicile.
Quelle prise en charge de l'EHPAD par la mutuelle ? Les coûts facturés par un EHPAD ne bénéficient d'aucune prise en charge par la Sécurité sociale, ni par la mutuelle santé.
Le GIR 4, pour qui ? Le GIR 4 désigne deux catégories de personnes âgées ou handicapées. D'une part, celles qui peuvent se déplacer seules à l'intérieur de leur logement, mais qui ont besoin d'aide pour se lever et se coucher. Parfois, un accompagnement à la toilette et à l'habillage est nécessaire.
Pour percevoir l'APL, la personne âgée doit impérativement résider dans un établissement conventionné APL, c'est-à-dire un EHPAD qui a signé une convention avec le Préfet. Dans le cas contraire, vous pourrez toujours faire une demande d'ALS.
Vous pouvez soumettre votre demande d'aide en vous adressant au service social. Vous pouvez également faire votre demande auprès du Centre communal d'action sociale de la mairie de l'établissement accueillant votre parent.
Condition de résidence
Votre établissement d'accueil doit être situé en France et héberger au moins 25 personnes âgées dépendantes. Si cet établissement en héberge moins, vous devez demander l'Apa à domicile.
L'APA permet de financer partiellement le tarif dépendance en Ehpad. Son montant peut varier de 30,46 euros à 1.742,35 euros selon les ressources et le degré de dépendance de la personne concernée. Quel cumul ? Il faut savoir que l'APA peut être cumulée avec les allocations logement de la CAF et l'ASH.