Alors que la chimiothérapie ou les thérapies ciblées affectent directement la croissance et la prolifération des cellules cancéreuses, l'immunothérapie est un traitement qui vise à stimuler les défenses immunitaires de l'organisme contre les cellules cancéreuses.
Dans quels types de cancer est utilisée l'immunothérapie et à quel stade de la maladie ? Actuellement, l'immunothérapie est utilisée en pratique courante dans le traitement des stades avancés des mélanomes et des cancers du poumon.
L'immunothérapie est une nouvelle forme de chimiothérapie utilisée dans de nombreux cancers, dont le cancer du poumon.
L'immunothérapie peut guérir ou prolonger de plusieurs mois l'espérance de vie, initialement très courte, de patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules au stade avancé. Malheureusement, moins de la moitié des patients répondent à ce traitement.
"Tous les services de cancérologie disposent de l'immunothérapie. C'est un médicament qui est autorisé en France, dans des situations particulières. Un tiers des patients atteints d'un cancer du poumon en bénéficient d'emblée.
L'immunothérapie peut parfois réactiver le système immunitaire contre les cellules normales de l'organisme et être ainsi à l'origine de symptômes auto-immuns ou de pathologies inflammatoires. Ils touchent plus souvent la peau, le côlon, le foie, les poumons et les organes endocriniens (hypophyse ou thyroïde).
Mais un avantage de l'immunothérapie est qu'il y a souvent moins d'effets secondaires que les traitements classiques comme les radiations ou la chimiothérapie. Toutefois, environ 20% des patients présentent des effets secondaires lors de prise d'immunothérapie6.
« Pour la majorité des patients, si réponse il y a, elle est constatée après 2 ou 3 mois d'immunothérapie. Chez certains, c'est (beaucoup) plus rapide : on peut voir une différence après la première infusion.
La chirurgie
Elle est utilisée dans environ 80 % des cas et reste donc le principal traitement du cancer. Sa visée est curative (lorsqu'elle permet de retirer 100 % des cellules tumorales).
- les traitements par médicaments (chimiothérapie, immunothérapie, hormonothérapie) ou la radiothérapie occasionnent une fatigue plus ou moins importante et fréquente. De plus, il n'est pas rare que les traitements soient combinés causant une accumulation de fatigue.
Les immunothérapies ne sont efficaces que chez 30 % des patients. La première priorité des chercheurs est donc de mieux comprendre les mécanismes de l'immunité anticancer, pour améliorer l'efficacité des approches d'immunothérapie et en développer de nouvelles.
Première mondiale : un cancer du sein avancé guéri sans chimiothérapie. Une femme atteinte d'un cancer du sein à un stade avancé, contre lequel la chimiothérapie était impuissante, a été soignée par un traitement expérimental ayant fait triompher son système immunitaire, ont annoncé des chercheurs lundi.
Pour le mélanome, il semble bien établi qu'il n'y a pas de risque à arrêter une immunothérapie chez les patients en réponse complète après au moins six mois de traitement.
L'Institut Curie inaugure le premier Centre d'Immunothérapie des cancers en France | Institut Curie.
Ils font s'accroître le tissu adipeux tout en entraînant une baisse de la masse musculaire. Ainsi, « environ une femme sur deux prend entre 3 et 5 kg au cours de ses traitements, voire jusqu'à six mois après leur interruption. Et pour certaines, la surcharge peut atteindre 12 kg », selon Rose Magazine.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Ainsi, si l'immunothérapie ne parvient pas à fonctionner chez certaines personnes, c'est parce que les lymphocytes tueurs, une des composantes majeures de notre système immunitaire, sont inopérant face aux cellules cancéreuses qu'elles ne savent pas désigner.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Contrairement à la chimiothérapie, qui cherche à détruire la tumeur, l'immunothérapie aide le système immunitaire à reconnaître les cellules cancéreuses et à s'en débarrasser.
Chez les personnes dont plus de 50% des cellules tumorales/immunitaires expriment la protéine PD-L1, l'immunothérapie en traitement unique pourrait améliorer la survie des patients avec moins d'effets secondaires.
L'immunothérapie renforce le système immunitaire et l'aide à trouver et à détruire les cellules cancéreuses. Comment se prend ce traitement ? Il est injecté dans les veines (en intraveineuse). La durée du traitement varie d'une personne à l'autre.
Les molécules d'immunothérapie présentent des toxicités radicalement différentes de la chimiothérapie, la radiothérapie ou des thérapies ciblées. Des signes cliniques pouvant sembler peu alarmants (fatigue, toux, diarrhée, essoufflement…) doivent faire l'objet d'une attention particulière.
Il faut faire la distinction entre les médicaments ciblés et les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, qui ciblent non pas les processus cellulaires tumoraux, mais les « freins » du système immunitaire et qui se classent donc parmi les immunothérapies.
Les options de traitement aujourd'hui
La dernière innovation dans le traitement du cancer est l'immunothérapie, qui agit directement sur le système immunitaire. C'est en comprenant la biologie du cancer et le fonctionnement du système immunitaire que nous avons développé les immunothérapies.