Les deux formes « j'aimerai » et « j'aimerais » existent. Le verbe « aimer » conjugué à la première personne du singulier donne « j'aimerai » au présent et « j'aimerais » au conditionnel présent.
Le futur de l'indicatif s'emploie pour parler d'une action à venir dont la réalisation est certaine. On écrit « j'aimerai » pour exprimer un sentiment qui durera, une promesse qui s'accomplira.
On écrit « j'aimerais » avec un -s : lorsqu'on écrit « j'aimerais », on conjugue le verbe « aimer » au présent du conditionnel. On utilise cette conjugaison pour exprimer une éventualité ou un souhait. La prononciation de sa terminaison se dit [rè].
Pour le renforcer, on peut ajouter bien ou tellement : j'aimerais bien… , j'aimerais tellement… J'aimerais avec un s correspond au verbe aimer conjugué au conditionnel présent.
La forme "aie" correspond à : la première personne du singulier (je) du subjonctif présent (que j'aie). Exemple : "Il faut que j'aie mon examen, cette fois-ci !" ; la deuxième personne du singulier (tu) de l'impératif présent : "N'aie pas peur, aie confiance en toi."
J'aimerais que tu attendisses : J'aimerais, conditionnel présent dans la principale, appelle un subjonctif dans la subordonnée.
Le conditionnel est principalement utilisé pour exprimer une condition, une hypothèse, une formule de politesse ou un souhait. Condition : Si j'avais le temps, je lirais une bibliothèque entière ! Hypothèse : Les pertes s'élèveraient à des milliards d'euros.
On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant. Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge. On emploie le conditionnel présent ("achèterait") lorsque la condition est exprimée à l'imparfait (si Jordan gagnait).
conditionnel
1. Mode du verbe qui sert à présenter l'action comme une éventualité ou comme la conséquence d'un fait supposé, d'une condition. (Le français possède un conditionnel présent [j'aimerais] et un conditionnel passé [j'aurais aimé] dont il existe une variante littéraire [j'eusse aimé].)
Règle : on écrit « je voudrais » avec un -s lorsqu'on conjugue « vouloir » à la première personne du singulier (« je ») du conditionnel présent. Vous pouvez retrouver les conjugaisons de vouloir au conditionnel présent ici : je voudrais.
Si vous écrivez "je serai", vous employez le futur, tandis que "je serais" est conjugué au conditionnel. Dans le premier cas, il s'agit d'un engagement ; dans le second, c'est juste une éventualité.
« Je ferai » correspond au futur et fait référence à des choses qui arriveront ou pourraient arriver dans le futur. « Je ferais » correspond au conditionnel, ce qui signifie que nous voulons voir des choses qui se produisent.
Le futur simple exprime une action à venir. Demain, j'irai au zoo. Elle verra ses grands-parents pendant les vacances. Le conditionnel présent exprime une hypothèse, un souhait ou une condition.
En effet, «la différence entre le son -ai [é] du futur et le son -ais [è] du conditionnel ne se fait plus guère entendre», note l'Académie. Ainsi on prendra garde à ne pas employer le futur simple et on dira, comme on écrira: «Je pensais que je viendrais.»
Prononciation de « j'aimerais » et « j'aimerai » ?!
Il s'agit là d'une erreur de prononcer de façon identique le futur et conditionnel. Ce qui donne en effet : « j'aimerai » à prononcer : « j'aimeré » et « j'aimerais » à prononcer : « j'aimerè ». »
Retenons d'abord que les deux sont corrects mais qu'ils ne signifient pas la même chose. Voyons la conjugaison complète : au futur simple : j'aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront. au conditionnel présent : j'aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient.
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
LE CONDITIONNEL / Mode et temps. Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
Le plus-que-parfait est un temps du passé. Il précise qu'une action s'est déroulée avant une autre qui a déjà eu lieu dans le passé. Cette action peut être exprimée avec un passé composé, un imparfait ou un passé simple.
Le futur simple indique une action en cours. Le futur antérieur indique une action accomplie. On considère l'action comme réalisée.
J'aurais dû travailler davantage pour réussir mes examens. Evoquer une action antérieure à une autre action au conditionnel présent. Il a dit qu'il viendrait (conditionnel) dès qu'il aurait terminé (conditionnel passé) ses devoirs.
La conjonction "après que" est suivie d'un indicatif et non pas d'un subjonctif : Le médecin est reparti après qu'il a examiné le patient. Les verbes "décider" et "espérer" sont suivis d'un indicatif même s'ils expriment une opinion.
Lorsque la principale est au conditionnel présent, on peut mettre la subordonnée soit au présent soit à l'imparfait du subjonctif même si dans la pratique, on utilise plutôt le présent du subjonctif dans ce cas-ci. - il faudrait qu'il vienne demain ou il faudrait qu'il vînt demain.
Le subjonctif s'emploie quand la réalisation de l'action exprimée par le verbe est mise en doute, est incertaine ou rejetée. L'indicatif exprime la réalité, la certitude. - Moi, que j'aille travailler ! Il est exclu que je le fasse.