Si on ment, on peut se sortir d'une situation embarrassante ou éviter une conséquence, alors que si on dit la vérité, on devra inévitablement faire face aux conséquences.
Il semblerait que mentir est tout simplement une manière de cacher notre peur. En effet, dire la vérité nous exposerait à la colère de l'autre. Alors on a tendance à préférer cacher la vérité pour s'éviter tout risque de conflit.
Le mythomane a comme recours permanent le mensonge. C'est une façon pour lui de fuir la réalité qu'il ne veut pas accepter. Il altère la réalité afin de la rendre conforme à ses propres attentes et à sa vision des choses. Il lui est nécessaire que les autres croient à ses fabulations pour qu'il y croit lui-même.
Le mensonge et le secret sont deux figures de la dissimulation de la vérité. Le mensonge est souvent considéré comme une faute morale (ou même un péché) car il consiste à dire le faux avec l'intention délibérée de falsifier une vérité connue du menteur.
On peut donc mentir en ne disant rien. Mais on peut aussi mentir en disant la vérité. Ce sera le cas si on la dit, mais en en cachant une partie, laquelle serait essentielle pour que notre interlocuteur comprenne pleinement ce que j'ai dévoilé. On peut même mentir en disant toute la vérité.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
Le pire mensonge est de se mentir à soi-même.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Ne pas dire la vérité va permettre de garder un contrôle (illusoire) et d'éviter le conflit. Notre argument principal pour taire la vérité est souvent axé sur la peur de faire mal, la peur de blesser l'autre et la peur de détruire une relation.
Locution-phrase
On se sent d'autant plus offensé ou blessé que les remarques désobligeantes ou reproches qui nous sont faits sont justes et mérités.
On nous apprend depuis tout petit que le mensonge est mauvais, qu'il faudra toujours préférer la vérité au mensonge, aussi blessante soit-elle. Il ne faut pas la modifier, ne pas prendre parti et ne pas la tirer à son avantage ou au désavantage d'autrui. Le mensonge c'est mal, la vérité c'est bien. Tout simplement.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
Dans certains cas, comme c'est souvent le cas au début d'une relation, les mensonges peuvent servir à renforcer le lien et créer une proximité. Dans d'autres cas, on ment pour éviter les conflits ou les tensions, ou pour éviter de blesser quelqu'un.
Cette « ressemblance », cette « conformité » ou cette « adéquation » de mes idées ou jugements à la réalité seraient donc le signe que je suis « dans le vrai ». Cette définition de la vérité présente cependant une grave déficience.
La vérité est l'adéquation entre un jugement et la réalité dont il rend compte. S'intéresser aux notions contraires de la vérité permet de montrer d'autres significations. Ainsi, si la vérité s'oppose au faux, comme ce qui ne correspond pas à ce qui est, elle s'oppose aussi au mensonge ou bien à l'inauthenticité.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif. Ils sont excessifs, exagérés et constants.
Le mythomane ne se rend pas compte qu'il ment, incapable de faire la différence entre son imagination et la réalité. Ses mensonges ne sont pas intentionnels et n'ont pas pour objectif de tromper l'autre. Ils permettent au mythomane d'être reconnu pour ce qu'il n'est pas.