Leurs chemins d'accès sont différents. Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques.
Les idées du philosophe
Il affirme que la raison est vide avant que les sens n'entrent en action. - Il pose les lois du raisonnement et fonde la logique comme instrument de précision du discours philosophique.
Aristote critique cette définition platonicienne, en affirmant que le bien n'a pas un seul sens mais plusieurs, et ne peut faire l'objet d'une connaissance unifiée. Le bien est Dieu si on le prend comme une substance, vertu si on le définit selon la qualité, mesure si on le considère selon la quantité.
Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
Platon développe une réflexion sur les Idées communément appelée théorie des Formes ou théorie des Idées dans laquelle la réalité sensible est considérée comme un ensemble d'objets participant de leurs modèles immuables. La Forme suprême est le principe du Bien, englobant les archétypes du Juste, du Bon et du Beau.
Le projet philosophique de Platon constitue un système complet de recherche du Vrai, du Beau, du Juste, du Bien. Il est indissociable d'un projet politique. Platon veut que la cité soit gouvernée par les sages. Platon est le fondateur de la métaphysique.
Aristote (384-322 av. J.-C. ) est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
La nature imparfaite de l'homme ne l'empêchera jamais de concevoir un ordre commun meilleur que celui qui règle sa vie, ni de comprendre que c'est grâce à la pensée qu'il pourra l'approcher.
La thèse de Platon, par conséquent, est que ce principe, ou quelque chose d'approchant, constitue la justice de la cité (433a-b). Parallèlement, il propose une description tripartite de l'âme et il affirme que l'individu est juste quand chacune des parties de son âme accomplit la tâche qui lui est propre.
Aristote et Platon n'étaient pas à proprement amis mais ils se sont côtoyés au IVème siècle avant J. -C. et ont fait de l'amitié, ou "la philia", une notion centrale de leur réflexion.
“La nature ne fait rien sans objet.” “L'objet de la guerre, c'est la paix.” “C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.” “La richesse consiste bien plus dans l'usage qu'on en fait que dans la possession. ”
Les quatre éléments sont la terre, l'eau, l'air, le feu. Les quatre éléments sont utilisés depuis l'Antiquité pour décrire la matière composant l'univers. C'est un concept développé dans le cadre de l'étude des sciences naturelles par la philosophie antique.
La thèse d'Aristote est donc que l'homme est par nature voué à vivre dans une cité. C'est le sens de la fameuse citation d'Aristote selon laquelle l'homme est un animal politique.
Bien qu'ils aient tous deux été profondément influencés par leurs prédécesseurs, leurs philosophies différaient considérablement en termes de méthode, de théorie et de croyance. Il est clair que Platon et Aristote s'opposaient l'un à l'autre et c'est ce qui a fait d'eux deux des penseurs si importants et influents.
Aristote considère la matière et la forme comme fondues ensemble, ce qui permet de produire la substance composée (σύνολον, sunolon). La matière est le pondérable, le sensible, le corps d'un animal ou d'une œuvre. La matière est associée à la puissance, car la matière est à l'objet ce que la puissance est à l'acte.
Considéré comme le père fondateur de la philosophie occidentale, Socrate a examiné tous les aspects de la vie antique, à son propre détriment. Socrate fut condamné à mort en 399 av.
Toute chose intermédiaire est précédée et suivie d'autre chose, et ce qui précède est nécessairement cause de ce qui suit. Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien.
Premier à avoir réfléchi sur la vie, Aristote avait compris qu'elle est à elle-même son propre sens. Aussi l'avait-il définie comme un acheminement vers soi-même. Son but, sa destination, et par conséquent aussi bien la direction que le sens de son existence lui sont inhérents.
Les idées platoniciennes sont des réalités supérieures au monde sensible. Platon définit plus précisément l'idée comme « le caractère unique par lequel toute chose pieuse est pieuse », et dont on se sert « comme d'un terme de comparaison pour déclarer que tout ce qui est fait de semblable est pieux » (Euthyphron).
Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels.
Réponse : l'oganesson. Son noyau dense renferme le nombre record de 118 protons.
(De là qu'Aristote associe par ailleurs fréquemment Dieu et nature [63][63]Par exemple, De Caelo, 271 a 33 : « Dieu et la nature ne font…. S'agissant d'accomplissement le plus parfait possible dans le devenir, il lui arrive même de mentionner Dieu seul [64]
En ce sens, à strictement parler, il n'y a pas de religion grecque, mais une relation grecque avec des entités divines. Cette relation est telle, qu'Aristote semble lui accorder une place qui ne fait l'objet d'aucun examen critique particulier.
« La science la plus divine (θειοτάτη), dit Aristote, est aussi la plus respectable (τιμιωτάτη) ; et elle ne peut être la plus divine qu'en deux sens : est divine, en effet, parmi les sciences, celle que Dieu surtout peut posséder, ou celle dont les choses divines peuvent faire l'objet.
Aristote est considéré comme le fondateur de la logique comme instrument de discours dans l'art, la morale et la science. Il introduit des notions de causalité de la nature et fait de cette dernière la finalité des choses, obéissant à un dessein qui dépasse les hommes.