Le tribunal correctionnel sanctionne les délits et assure la réparation du préjudice de la victime. L'ordre judiciaire comporte 2 types de justice : la justice civile : règlement des conflits entre particuliers ; la justice pénale : sanction des infractions et réparation des préjudices qui en découlent.
Le tribunal correctionnel est compétent pour juger une personne soupçonnée d'avoir commis un délit. Il peut être saisi de plusieurs façons. Le prévenu doit être présent ou représenté par un avocat. La victime peut être présente et/ou être représentée par un avocat.
Compétence du Tribunal correctionnel
L'infraction pénale que constitue le délit peut donc s'étendre à plusieurs matières, notamment : les atteintes aux personnes ( agressions sexuelles, atteinte à la vie privée, etc) les atteintes à l'autorité de l'état (corruption, outrage, etc)
Le tribunal correctionnel est compétent pour juger une personne soupçonnée d'avoir commis un délit : Acte interdit par la loi et puni d'une amende et/ou d'une peine d'emprisonnement inférieure à 10 ans.
Les juridictions pénales jugent les personnes physiques ou morales soupçonnées d'avoir commis une infraction (contravention, délit ou crime). Selon la gravité de l'infraction, la juridiction (ou tribunal) ne sera pas la même. Des peines de prison ou d'amende peuvent être prononcées.
Le Tribunal correctionnel peut prononcer les sanctions suivantes à l'encontre du condamné: Une peine de prison ou travail d'intérêt général ou un stage de citoyenneté ; Et/ou une amende ; Et/ou des peines complémentaires.
Le procès pénal se déroule au tribunal correctionnel pour les délits, et à la Cour d'assises s'il s'agit d'un crime. L'accusé qui comparaît devant la Cour d'assises doit obligatoirement se faire représenter par un avocat. Les audiences sont publiques, sauf décision contraire du président de l'audience.
Une audience au tribunal correctionnel se déroule en moins d'une heure généralement. Si la décision du juge intervient après les plaidoyers, en moins de deux heures l'audience sera terminée. Si le jugement est mis en délibéré, votre avocat pourra vous faire parvenir la décision.
La convocation par procès-verbal (CPPV) est une forme de convocation devant le juge pénal. Elle permet de juger la personne poursuivie dans un délai maximum de 6 mois après sa garde à vue.
Les infractions pénales sont classées en trois groupes en fonction de leur degré de gravité. On distingue les contraventions, les délits et les crimes.
Le droit pénal est une des branches du droit. Il fixe les comportements contraires à la loi – les « infractions » – et détermine les sanctions pénales qui leur sont applicables. Le droit pénal se distingue du droit civil : Le droit pénal concerne les rapports entre l'individu et la société dans son ensemble.
Les peines correctionnelles peuvent se traduire par des peines d'emprisonnement de 10 ans, 7 ans, 5 ans, 3 ans, 2 ans, 1 an, 6 mois et deux mois de prison ferme ou avec sursis.
Le délit est une infraction de gravité moyenne, entre la contravention et le crime. Exemples de délit : vol, abus de biens sociaux, discrimination, harcèlement moral, attouchements sexuels, homicide involontaire. Le crime est l'infraction la plus grave. Exemples de crime : meurtre, viol.
Un tribunal correctionnel est composé de : trois juges professionnels : un président et deux assesseurs (article 398 du code de procédure pénale) ; le ministère public représenté par le procureur de la République ou l'un de ses substituts ; un greffier du tribunal judiciaire.
Elle s'applique uniquement pour des délits punis d'au moins 2 ans de prison ou d'au moins 6 mois en cas de flagrant délit. Cela peut être par exemple un délit routier, un vol simple, la détention de stupéfiants, une agression physique. L'objectif est d'apporter une réponse pénale immédiate.
Les peines pénales sont mises à exécution par l'autorité judiciaire (procureur de la République, procureur général). Le délai de prescription se calcule à partir de la date à laquelle la décision devient définitive, c'est-à-dire à compter du jour où le délai pour faire appel ou opposition a expiré.
Le déferrement devant le procureur de la République
de mettre en œuvre une mesure alternative aux poursuites. de proposer une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité
Pour conclure, après le dépôt d'une plainte, la victime, l'auteur des faits et les témoins peuvent être convoqués si l'acte aboutit à l'engagement des poursuites. Toutefois, la loi pénale n'impose aucun délai de convocation.
Après l'audition libre, on ne vous soupçonne pas d'avoir commis ou tenté de commettre une infraction, alors aucune autre mesure de police n'est prononcée à votre encontre et vous êtes libre.
CHAQUE AFFAIRE IMPOSE SA PROPRE ÉLOQUENCE, (Comment convaincre un juge) peut ne pas l'être dans une autre Une seule exception mérite d'être retenue. C'est le silence. Bien placé et bien utilisé, le silence peut s'avérer être un atout nécessaire et efficace pour l'avocat.
La cour d'assises juge les personnes accusées : Personne soupçonnée d'avoir commis un crime et qui comparaît devant la cour d'assises de crime : Infraction la plus grave punissable par une peine de prison (homicide volontaire ou viol par exemple).
La révision d'une décision pénale est possible de manière exceptionnelle quand un fait nouveau ou un élément inconnu du tribunal apparaît après la fin du procès. La demande de révision est examinée par la Cour de révision et de réexamen de la Cour de cassation.
Poursuites : Les poursuites pénales peuvent être exercées soit par le ministère public, soit par la mise en œuvre de droits reconnus à la partie civile. À défaut d'être exercée dans les délais, l'action public s'éteint, l'infraction se trouvant prescrite.
La constitution de votre dossier, en marge de celui de la police, est donc indispensable. À titre d'exemple : → Vous êtes poursuivi pour trafic de stupéfiants et touchez des revenus qui ont une origine légale? Démontrez le au tribunal correctionnel afin qu'il ne vous soit pas reproché une non justification de revenus.
Bon à savoir : la procédure pénale n'a pas pour seul but de punir l'auteur de l'infraction. Elle permet également des mesures de médiation judiciaire et prévoit des condamnations avec sursis ou mise à l'épreuve, ainsi que des mesures de réinsertion (par exemple, en modifiant les peines de prison).