C'est une maladie potentiellement grave mais des progrès majeurs ont été faits dans la prise en charge de la crise cardiaque : aujourd'hui, 96 % des personnes qui font un infarctus survivent au-delà d'un mois et 89 % survivent au-delà d'un an.
Chaque année, en France, environ 100.000 personnes souffrent d'un infarctus. Grâce aux progrès dans la prise en charge médicale de ces accidents cardiaques, leur mortalité a été divisée par deux en dix ans. Actuellement, 87% des malades sont vivants au bout d'un an, et beaucoup ont repris une vie normale.
Les séquelles d'un infarctus sont toujours les mêmes.
En effet, plus elle dure et plus le muscle cardiaque va être lésé irrémédiablement, et donc plus il y a des risques d'insuffisance cardiaque par la suite.
Privées d'oxygène, les cellules musculaires du cœur meurent rapidement sur une zone plus ou moins étendue. Cela entraîne des problèmes de contraction du muscle cardiaque (le myocarde), se manifestant par des troubles du rythme, une insuffisance cardiaque, voire l'arrêt du cœur.
Après une crise cardiaque, il est normalement conseillé de pratiquer un exercice physique régulier d'intensité modérée, au moins 5 fois par semaine pendant 30 minutes minimum1. Les sports d'endurance comme le vélo, la randonnée, la marche, la natation ou la course à pied sont particulièrement adaptés.
La convalescence dépend de l'indication de l'angioplastie. Mais dans la plupart des cas, le jour du retour à domicile, il est déconseillé de conduire soi-même, mais plutôt de se reposer. En général, la journée suivante, et après l'accord du médecin, il est possible de reprendre graduellement les activités habituelles.
On peut effectivement avoir un deuxième infarctus. Si le premier n'a pas été très grand, on peut supporter d'avoir un deuxième infarctus. Mais à partir du troisième infarctus, cela peut commencer à détruire le cœur dans sa globalité. Le patient se trouve alors en insuffisance cardiaque.
Bien qu'elle soit rare, la thrombose de stent est une urgence : l'obstruction brutale du stent est responsable d'un infarctus du myocarde avec ses risques de complication.
Revenez doucement à l'activité. Comme pour tout accident musculaire, l'infarctus du myocarde nécessite une rééducation appelée réadaptation cardiaque. Suivez les recommandations de votre médecin. Il vous aide à adopter une vie saine et vous conseille pour adapter votre hygiène de vie à l'état de votre cœur.
Ces stents sont fabriqués dans une matière plastique particulière, l'acide polylactique, qui associe des propriétés de résistance et de souplesse pour pouvoir progresser dans les vaisseaux pathologiques. Surtout, le stent se résorbe progressivement, entre 3 et 5 ans.
Alcool : son apport doit être modéré et limité au vin, car l'alcool a un effet direct sur la pression artérielle. Il est recommandé de se limiter à deux à trois verres de vin par jour, avec un ou deux jours par semaine sans alcool.
L'infarctus peut se manifester brutalement, comme un “coup de tonnerre”. Mais parfois, la sensation de gêne est présente depuis plusieurs jours et la typique douleur thoracique est absente.
Demandez conseil à votre cardiologue avant de reprendre le volant. Selon le type d'intervention, la conduite après un infarctus du myocarde peut être envisagée après une semaine ou un mois. Conduire peut être stressant et constituer un facteur de risque supplémentaire de maladies cardiaques.
Le risque d'infarctus du myocarde était approximativement 5 fois plus élevé chez les personnes ayant un taux de cortisol élevé par comparaison à celles qui avaient un taux de cortisol normal. Ces résultats indiquent que le stress chronique semble être un important facteur de risque d'infarctus du myocarde.
Après la pose d'un stent, il convient d'éviter de prendre l'avion. Toutefois si vous êtes à l'étranger et vous souffrez de complications en raison de votre stent, vous pouvez avoir recours à un avion médicalisé pour un rapatriement sanitaire.
Vous pouvez prendre de la cannelle avec du thé ou de l'eau. En général, la cannelle atténue l'obstruction des artères.
Après l'infarctus, le malade est exposé à un risque accru de complications cardiovasculaires et de décès : la mortalité du malade est proche de 10 % l'année suivant l'infarctus, puis de 5 % les années suivantes. Modes de vie et bonne observance du traitement font la différence pour les malades.
Les patients traités avec un stent peuvent très bien reprendre leur activité normale au bout d'environ une semaine. Les personnes qui font un travail très physique devront attendre plus longtemps. Consultez votre médecin avant de vous livrer à une activité physique épuisante.
Les progrès chirurgicaux réalisés depuis une trentaine d'années confèrent désormais aux patients qui en ont bénéficié une survie quasiment identique à celle de la population générale. Mais entre 8 et 10 ans après l'intervention, la mortalité augmente très fortement.
« L'activité physique permet de retrouver des artères souples au bout de quinze jours », indique Julien Schipman, du Laboratoire d'épidémiologie de l'Institut français du sport, de l'expertise et de la performance (Insep).