l'approche production ; • l'approche revenu ; • l'approche demande (ou approche dépenses). Dans l'approche production, le produit intérieur brut est calculé à partir de la valeur ajoutée, c'est-à-dire de la différence entre la production et la consommation intermédiaire.
Indicateur économique permettant de mesurer la production de richesses d'un pays, le produit intérieur brut (PIB) mesure la valeur de tous les biens et services produits dans un pays sur une année. La notion de produit national brut (PNB) n'est plus utilisée en comptabilité nationale.
La croissance du PIB peut être décomposée en la somme des contributions de ses différentes composantes : dépenses de consommation des ménages, des institutions sans but lucratif au service des ménages et des administrations publiques, investissement, variations de stocks et solde commercial.
Le PIB est formé de la rémunération des entreprises (les profits ou, en langage de comptables nationaux, l'excédent brut d'exploitation), de celles des ménages (les salaires pour l'essentiel) et de ce qui est prélevé par la collectivité (les impôts sur la production, moins les subventions directes à la production).
La mesure du PIB a plusieurs avantages : Elle permet de mesurer les richesses produites globalement sur le territoire, donc sa capacité globale à satisfaire des besoins, son . Elle permet de mesurer l'évolution de cette production, ce que l'on appelle l'activité économique.
Le PIB est sans conteste l'indicateur le plus important pour décrire l'évolution d'une économie. Il quantifie la création de valeur annuelle d'un espace économique et exprime le revenu correspondant en termes monétaires.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.
Les économistes divisent traditionnellement les facteurs de production en quatre catégories : la terre, le travail, le capital et l'entrepreneuriat.
Les raisons de cette chute du PIB ne sont pas difficiles à trouver. La baisse est principalement liée à l'arrêt des « activités non essentielles » suite au confinement de l'économie mis en place entre mi-mars et début mai.
Le PIB (produit intérieur brut) se distingue : du PIB « au coût des facteurs », qui ne tient pas compte des impôts indirects ou des subventions d'exploitation ; du Produit national brut (PNB). Rappel : PNB = PIB + revenus des facteurs en provenance de l'extérieur − revenus des facteurs versés à l'extérieur.
Les limites du PIB dans la comparaison
Il existe deux principales limites : Le PIB ne prend pas en compte les différences de conditions de production. L'économiste insiste sur l'effet de nécessité. En effet, deux pays peuvent avoir le niveau de confort équivalent mais avec des PIB différents.
L'inventeur du PIB, Simon Kuznets, prévenait déjà en 1934 que « la mesure du revenu national peut difficilement servir à évaluer le bien-être d'une nation ».
Le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées et mesure la richesse d'un pays, c'est-à-dire la quantité de biens et de services produits dans un pays en une année. Le PIB permet de mesurer la croissance économique c'est-à-dire la hausse du PIB en volume sur une longue période.
Ceux–ci ont créé un agrégat, le PIB (produit intérieur brut) pour la mesurer ; cet indicateur est contesté parce qu'il est incomplet mais également parce qu'il ne permet pas de percevoir l'ensemble des conséquences de moyen et long termes d'une augmentation des richesses produites.
Les facteurs de production regroupent les moyens de production durables qui contribuent à la production : le travail, le capital et, parfois, la terre.
Une augmentation du PIB signifie qu'un pays connaît une croissance économique. A l'inverse, une diminution du PIB est un décroissance. Le Fonds monétaire international (FMI) révèle régulièrement le classement des pays les plus riches.
La détermination du prix d'un bien ou d'un service dépend de plusieurs variables internes et externes. L'entreprise doit tenir compte des coûts de production du bien vendu, des attentes des clients, du cadre réglementaire et de la structure du marché.
Cette croissance solide est principalement due à deux moteurs : la consommation des ménages et l'investissement, tandis que le commerce extérieur et les variations de stocks pèsent négativement.
Le facteur capital regroupe les biens ou services qui peuvent être utilisés lors de plusieurs cycles de production car ils ne sont pas détruits au cours d'un de ces cycles. Il s'agit des machines, des outils, des matériels de transport, etc.
Le PIB est la somme des emplois finals intérieurs (dépense de consommation finale, formation brute de capital), augmentée des exportations et diminuée des importations, soit : PIB = Dépense de consommation finale (P3) + Formation brute de capital (P5) + Exportations (P6) - Importations (P7).
Cet indicateur provient de l'estimation de l'ensemble des activités sur un territoire donné pendant une période donnée. Lorsque le PIB est en croissance, l'économie est réputée comme en bonne situation; à l'inverse lorsque celui-ci régresse, alors l'économie est considérée comme en mauvaise posture.
Le ratio entre les revenus moyens des 5 % les plus riches et ceux des 5 % les plus pauvres est de 165. Ou encore, les 5 % des plus riches gagnent en 48 heures ce que gagnent en une année les 5 % des plus pauvres.
Ce que le PIB n'intègre pas du fait qu'il ne mesure que des flux annuels de production et non un patrimoine : les dégâts causés à l'environnement, les richesses naturelles ou leur épuisement, l'impact d'une catastrophe naturelle, d'une guerre...