Au moment d'entrer dans sa passion, Jésus est âgé de 37 ans. Vraisemblablement né en l'an 7 avant notre ère, il est arrêté et jugé par les autorités religieuses juives le soir et la nuit du jeudi 13 de nisan (6 avril), jugé par les Romains et crucifié le lendemain vendredi 14 nisan (7 avril) de l'an 30.
Jésus-Christ aurait été crucifié à Jérusalem le vendredi 7 avril de l'an 30 de notre ère, à l'âge de 37 ans, d'après les calculs des historiens modernes, plus précis que le moine Denys le Petit qui, au VIe siècle, établit la naissance du Christ en l'an 753 de la fondation de Rome, soit cinq ans trop tard.
La résurrection du Christ, le troisième jour de sa mort, serait donc datée de la Pâque suivante, le 9 avril 30.
Le récit littéraire de la mort se déroule dans un cadre marqué par un rythme de trois heures dans l'Évangile selon Marc : Jésus est crucifié à la troisième heure (9 heures du matin), les ténèbres débutent à la sixième heure (à midi) et la mort survient à la neuvième heure (trois heures de l'après-midi).
La naissance de Jésus de Nazareth est fêtée par les chrétiens le jour de Noël, le 25 décembre du calendrier julien ou du calendrier grégorien. Pour l'Église russe et les anciennes Églises d'Orient qui utilisent toujours le calendrier julien, le 25 décembre julien correspond au 7 janvier du calendrier grégorien.
"Il ne faut pas oublier que le 25 décembre est une fête romaine, celle du Soleil invaincu, et qu'on l'a interprétée comme étant la naissance de Jésus", confirme Thomas Romer, administrateur du collège de France et archéologue.
Une fête aux origines païennes
Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.
« Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il le sanctifia puisque, ce jour-là, il se reposa de toute l'œuvre de création qu'il avait faite » (Genèse 2, 2-3).
Après sa résurrection, le Christ ne vit plus avec ses disciples comme avant. Il ne reprend pas le cours de sa vie terrestre avec eux. Le Christ n'est plus visible à leur côté 24 heures sur 24. Il leur apparaît simplement à quelques reprises.
MARIE-MADELEINE ou Marie qui venait de Magdala, une ville de Galilée. Elle a rejoint le groupe de Jésus qu'elle suit jusqu'à la crucifixion. Elle est présentée par les Évangiles comme très proche de Jésus et aussi comme le premier témoin de la résurrection.
Un autre évangile (Matthieu 28 : 16) indique en effet que c'est en Galilée que Jésus devait voir ses disciples avant de monter au ciel.
Les catholiques et les églises orthodoxes situent le tombeau de Jésus dans l'église du Saint-Sépulcre. Cette dernière est construite sur les lieux présumés du Calvaire, le mont Golgotha, qui servait de carrière de pierre « meleke » depuis le VIII e siècle av.
Le bon Larron (du latin latro, « brigand ») est, selon les Évangiles synoptiques, un bandit crucifié avec son comparse, le Mauvais Larron, de part et d'autre de Jésus-Christ. Pour la chrétienté, il représente le premier saint pénitent.
Vers 248, le théologien Origène écrivait : « Tout le monde sait que [Jésus] naquit sous l'empereur Auguste qui, ayant soumis à sa domination la plus grande partie des hommes, les avait comme ramassés en un seul corps. »
Les quatre Évangiles affirment que Jésus fut crucifié entre deux autres condamnés que Matthieu (Mt 27, 38) et Marc (Mc 15, 27-30) qualifient de « bandits », et Luc (Lc 23, 32-33 et 23, 39-43) de « malfaiteurs ».
La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l'une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est Marie de Nazareth.
Jésus a grandi dans la famille de Marie et de Joseph. Avec Marie, Joseph est entré dans le projet de Dieu en prenant soin de Jésus et en l'aidant à grandir, tel un père adoptif. Mais c'est Dieu que Jésus appelle « Abba » (papa), dans l'Évangile.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.
Dans la liturgie
Le vendredi est le jour de la préparation du Chabbat pour les Juifs, fête qui commence la veille au soir du samedi. Les chrétiens consacrent ce jour à la pénitence et à la prière, en mémoire de la Passion de Jésus-Christ.
Le dimanche - dominicum en latin, ce qui signifie "jour du Seigneur" - revêt pour les chrétiens une réelle importance. C'est à la fois, pour le croyant, le "premier jour de la semaine" faisant mémoire de la résurrection de Jésus, mais aussi le huitième jour, suivant le sabbat juif et inaugurant la nouvelle Création.
Dans l'Église catholique, les samedis sont des jours particuliers dans la liturgie dédiée à la Vierge Marie. La plupart des samedis de l'année, les prêtres peuvent offrir des messes votives en son honneur et dans la liturgie des Heures, des prières et des lectures spécifiques lui sont consacrées ce jour-là.
Jésus n'est pas né à cette date, qui fut adoptée de manière conventionnelle plusieurs siècles après les faits. Les Évangiles ne donnent aucune indication précise, seulement quelques détails qui, par recoupement, incitent la plupart des historiens à proposer une naissance du Christ entre -8 et -6.
Origine et signification du prénom Emmanuel
Histoire : Emmanuel est un prénom biblique présent dans les récits de l'Ancien Testament. Il signifie en hébreu "Dieu est avec nous". Le prophète Isaïe désigne le Messie à venir par ce prénom. C'est la raison pour laquelle il est célébré le 25 décembre.
Le moine qui travailla sur ce calendrier, Denys le Petit (5ème siècle), s'est trompé de 5 ou 6 ans pour fixer l'an 1. Historiquement les chrétiens n'ont fixé la naissance de Jésus à Noël (le jour « natalis ») le 25 décembre qu'à partir du 4ème siècle[1], et c'est finalement l'empereur Théodose II qui l'a officialisée.