L'amortissement linéaire répartit la dotation par annuités identiques durant toute la durée de vie du bien. L'amortissement dégressif calcule une dotation aux amortissements plus élevée durant les 1ères années d'utilisation du bien.
Privilégiez l'amortissement dégressif si vous payez « trop d'impôts » et souhaitez en payer le moins possible. Privilégiez l'amortissement linéaire sur une longue durée, si vous voulez améliorer le résultat de votre entreprise.
Si l'amortissement dégressif constaté au titre d'une année devient inférieur à l'amortissement correspondant au quotient de la valeur résiduelle par le nombre d'années restant à courir à compter de l'ouverture de l'exercice, l'entreprise doit alors appliquer la méthode de l'amortissement linéaire sur la valeur nette ...
Le principal avantage de l'amortissement dégressif est un avantage fiscal puisqu'il permet de déduire davantage d'amortissements au cours des premières années d'utilisation du bien. Ainsi, l'entreprise peut voir la base de calcul de son impôt sur les bénéfices fortement réduite dès les premières années.
Il existe principalement deux techniques : l'amortissement linéaire ou dégressif. Pour le premier, l'annuité ne change pas d'un exercice à l'autre et le taux d'amortissement n'évolue également pas d'une année à l'autre. À l'inverse, pour un amortissement dégressif, l'annuité va changer d'un exercice à l'autre.
Les avantages de l'amortissement linéaire
L'amortissement linéaire présente l'avantage de la constance. Ainsi, il n'y a pas de mauvaise surprise, l'avantage économique étant équitablement réparti durant un certain laps de temps.
Sont exclus du bénéfice de l'amortissement dégressif les biens qui étaient déjà usagés au moment de leur acquisition par l'entreprise ainsi que ceux dont la durée normale d'utilisation est inférieure à trois ans.
Fiscalement parlant, l'amortissement dégressif permet d'amortir très fortement des immobilisations au début de leur utilisation. Ce n'est pas une justification économique, par contre ces immobilisations ne doivent pas être usagées lors de leur acquisition et leur durée d'utilisation doit dépasser les trois ans.
Taux d'amortissement pour la méthode d'amortissement dégressif de 150 % = 20 % * 150 % = 20 % * 1,5 = 30 % par an. Amortissement = 140 000 $ * 30 % * 9/12 = 31 500 $. Amortissement = (140 000 $ - 31 500 $) * 30 % * 12/12 = 32 550 $.
Le taux d'amortissement dégressif se calcule à partir du taux d'amortissement linéaire, multiplié par un coefficient. Pour un taux linéaire de 20% et une durée d'utilisation de 5 ans, le coefficient applicable est fixé à 1,75. Le taux dégressif correspond à 20 x 1,75 = 35%.
L'amortissement linéaire
Exemple : Une entreprise acquiert au 1er juin 2022 un matériel au prix de 10 000 € et dont la durée d'utilisation est de 5 ans. Ce matériel est immédiatement mis en service. L'annuité d'amortissement est par conséquent de 10 000 € x 20 % = 2 000 €.
L'amortissement représente la perte de valeur d'un bien due à l'usure du temps ou l'obsolescence. La dotation aux amortissements est la somme que représente cette perte de valeur. Elle est estimée pour chaque exercice jusqu'à la fin de la durée d'usage du bien.
L'amortissement linéaire consiste à amortir le matériel d'une manière constante sur toute sa durée d'utilisation. C'est donc une constatation comptable de la dépréciation d'un bien, basée sur une méthode de calcul dont le montant des annuités est constant.
L'amortissement linéaire est calculé en divisant la base amortissable d'une immobilisation par sa durée d'utilité . La base amortissable est la différence entre le coût global d'un actif et la valeur de récupération estimée à la fin de sa durée d'utilité.
La formule de calcul de l'amortissement linéaire est la suivante : Amortissement linéaire = (coût de l'actif – valeur de récupération estimée) ÷ durée de vie utile estimée d'un actif . Où : Le coût de l'actif est le coût initial d'achat ou de construction de l'actif ainsi que toute dépense en capital connexe.
Cette méthode soustrait simplement la valeur de récupération du coût de l'actif, qui est ensuite divisée par la durée de vie utile de l'actif .
La méthode de réduction de 200 % divise 200 % par les années de durée de vie. Ce pourcentage sera multiplié par la valeur nette comptable de l'actif pour déterminer le montant de l'amortissement pour l'année .
Dans cette méthode, un montant d’amortissement plus élevé est déduit au cours des premières années. Cela permet donc de minimiser l’impact de l’obsolescence des actifs . La méthode d’amortissement dégressif est acceptable par les autorités fiscales. Il offre donc des avantages fiscaux à l’entreprise.
En effet, il est rappelé qu'aux termes du 2° du 1 de l'article 39 du CGI, seuls sont déductibles les amortissements réellement effectués par l'entreprise, ce qui implique que ces amortissements doivent faire l'objet d'une comptabilisation effective.
En effet, ces dépenses diminuent le résultat net mais n’ont pas d’impact sur la trésorerie. Ainsi, même si l'amortissement n'affecte pas directement les flux de trésorerie, il est réajouté au résultat net dans le tableau des flux de trésorerie pour refléter qu'il n'utilise pas de trésorerie , augmentant ainsi les flux de trésorerie d'exploitation déclarés.
La charge d'amortissement est enregistrée dans le compte de résultat en tant que dépense et représente la part de la valeur d'un actif qui a été utilisée pour cette année. Il ne s’agit donc ni d’un actif ni d’un passif.
Vous ne pouvez pas déprécier des actifs qui ne perdent pas de valeur au fil du temps ou que vous n’utilisez pas actuellement pour générer des revenus. Ceux-ci incluent : Terrain . Objets de collection comme des œuvres d'art, des pièces de monnaie ou des souvenirs .
Terrain , bien qu'une immobilisation ne soit jamais amortissable. Il a une durée de vie illimitée et ne peut donc pas être amorti. L'amortissement est la répartition du coût d'une immobilisation sur sa durée d'utilité. La valeur du terrain ne peut être réduite à zéro et il ne peut pas être réparti sur sa durée de vie utile.
Un amortissement exceptionnel est une dérogation consentie aux entreprises par l'administration fiscale pour amortir plus vite une immobilisation.