Tandis que l'acte de notoriété établit la liste des héritiers, l'attestation dévolutive concrétise le transfert des biens et droits du défunt aux héritiers. Elle est dérivée de l'acte de notoriété et joue un rôle actif dans la succession.
L'attestation dévolutive est en quelque sorte le résumé de l'acte de notoriété. Lors d'un décès la banque une fois avertie va bloquer les comptes bancaires jusqu'au règlement de la succession. L'attestation dévolutive est la justification par le Notaire de la dévolution successorale.
L'attestation, signée par tous les héritiers : Personne désignée par la loi ou par un testament pour recueillir la succession d'une personne décédée, permet de justifier que vous êtes héritier d'une succession.
Concrètement, l'acte de notoriété permet de déterminer la part de chaque héritier dans la succession. Mais il est utile aussi pour effectuer certaines démarches administratives ou juridiques après le décès, comme : Débloquer les comptes bancaires du défunt.
Le certificat d'hérédité est suffisant dans les successions simples. Il peut être délivré en mairie. Cependant, le maire a le droit de refuser, il conviendra alors de s'adresser à un notaire qui vous délivrera un acte de notoriété héréditaire.
Le notaire vous adressera une liste de pièces à fournir lors du rendez-vous. L'établissement de l'acte de dévolution successorale demande un certain délai puisque le notaire doit réaliser des recherches pour vérifier qu'il existe ou non un testament et identifier l'ensemble des héritiers.
Le délai pour obtenir un acte de notoriété peut varier en fonction de la complexité de la situation, de la disponibilité du notaire et de la collecte des informations nécessaires. En règle générale, cela peut prendre de quelques semaines à quelques mois.
Il sert de preuve légale de leur statut d'héritiers. L'attestation dévolutive est le document qui permet effectivement le transfert des biens et des droits du défunt aux héritiers. Elle est indispensable pour des démarches telles que la modification des titres de propriété et l'accès aux comptes bancaires du défunt.
La dévolution successorale définit les personnes ayant vocation à recueillir la succession du défunt en l'absence de dispositions testamentaires. La succession est légalement dévolue aux membres de la famille du défunt et au conjoint survivant.
D'un point de vue pratique, pour se voir remettre un acte de notoriété, l'héritier devra produire une pièce d'identité, le livret de famille du défunt et la preuve du décès. En cas de lien d'alliance, le notaire pourra demander le contrat de mariage, ainsi qu'un document attestant de l'absence de testament.
L'acte de notoriété mentionnera également l'existence de dispositions de dernières volontés, le notaire ayant pris le soin au préalable de consulter le fichier central des dernières volontés.
Munis des documents d'état civil justifiant leur lien et d'un acte de décès du défunt, les successeurs voulant obtenir un acte de notoriété après la mort d'une personne doivent se rendre chez un Notaire de leurs choix. Un certificat d'hérédité est suffisant pour les successions inférieures à 5 000 euros.
La somme nécessaire est d'environ 250 euros qui comprennent les frais d'enregistrement, les diverses formalités, les émoluments du notaire et le coût des copies. Mais les dépenses comprennent également les droits de succession que chacun des successeurs devra payer.
La signature de l'acte de liquidation et partage permet de clôturer la succession. C'est pour cette raison que l'établissement de cet acte pose généralement le plus de difficultés.
dresser le bilan complet du patrimoine du défunt (évaluation des actifs et des dettes éventuelles de la succession) rédiger la déclaration de succession. calculer le montant des droits de succession et procède à leur paiement au Trésor public dans les 6 mois consécutifs au décès. effectuer le partage de la succession.
La dévolution successorale a pour objet de définir les personnes appelées à recueillir les biens du défunt, si aucune disposition testamentaire n'a été prise. En pratique, lors du décès du défunt, son patrimoine est transmis à ses héritiers en fonction d'un ordre de priorité défini par l'article 734 du code civil.
Les démarches pour une dévolution successorale sans notaire
Déclarer le décès : Les héritiers doivent tout d'abord déclarer le décès auprès de la mairie du lieu de décès dans les 24 heures qui suivent. Ils obtiendront alors un acte de décès qui leur permettra de réaliser les démarches suivantes.
Le père recueille 1/4 de la succession. Les 3/4 restants sont partagés d'abord en deux : le frère vivant recevant la première moitié, soit 3/8es de la succession, et les enfants de la sœur décédée se partageant l'autre moitié, soit 3/16es de la succession chacun.
À votre décès, vos enfants devront payer des droits de succession sur leur part d'héritage si sa valeur dépasse 100 000 €. Ils seront soumis à un barème progressif dont les taux s'échelonnent de 5 à 45 %.
La convention de compte prévoit ce que devient le compte bancaire. En principe, les 2 dispositions suivantes sont prévues : Le compte reste ouvert sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt.
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
En pratique, les démarches sont effectuées avec le concours du notaire chargé de la succession. Les services fiscaux doivent vous répondre dans les 2 mois (à compter de la réception de votre demande). En cas d'accord, vous devrez présenter vos garanties dans un délai de 4 mois.
L'acte de notoriété pourra être signé lorsque l'ensemble des informations concernant la succession auront été recueillies par le Notaire, notamment les informations concernant les héritiers et les biens compris dans la masse successorale.
En tout état de cause, un délai de 6 mois s'impose aux héritiers pour établir la déclaration de succession et payer les droits de succession. En cas de retard, un intérêt de 0,20 % par mois est dû.