Le disjoncteur magnétothermique assure la protection contre les courts-circuits et contre les surcharges. Le disjoncteur magnétique protège uniquement contre les courts-circuits. La protection thermique (relais thermique) assure uniquement la protection contre les surcharges.
Le disjoncteur moteur monophasé magnétothermique permet de détecter et d'interrompre le courant électrique en cas de surcharge ou de court-circuit. - Le dispositif thermique fonctionne en cas de surcharge.
Quel est le rôle de l'interrupteur différentiel ? Si le disjoncteur protège les biens, l'interrupteur différentiel, lui, protège les personnes contre les risques d'électrisation ou chocs électriques.
L'arc de cercle symbolise la protection magnétique contre le défaut de court-circuit. Le carré symbolise la protection thermique du disjoncteur contre le défaut de surcharge.
Il permet de couper le courant sur toute l'installation électrique. En complément, cet appareil intègre une fonction dite différentielle qui permet de couper automatiquement le courant en cas de fuite.
- Un disjoncteur classique (non différentiel) assure une protection les surintensités (les surcharges et les courts-circuits). - Un interrupteur différentiel assure la fonction automatique de protection des personnes contre les contacts directs ou indirects.
Les déclencheurs thermiques sont généralement réglables de 0,7 à 1 fois le courant nominal In du déclencheur. Les déclencheurs électroniques ont des plages de réglage de 0,4 à 1 fois le courant nominal In du déclencheur : c'est un avantage intéressant lorsque des évolutions importantes de l'installation sont prévues.
L'interrupteur différentiel 30 mA protège les personnes
Au-delà de cette intensité, un choc électrique peut donner lieu à des brûlures superficielles, des palpitations cardiaques, ou encore mettre en danger la vie.
Dans quels cas installer un disjoncteur différentiel 30 mA ? La réponse est simple : dans tous les cas de figure, quelle que soit la taille de votre installation électrique et le nombre de circuits. Il est indispensable d'utiliser des dispositifs différentiels au sein d'un logement résidentiel.
Il y a trois grandes catégories : le boîtier de branchement, le divisionnaire et le différentiel.
Pour un circuit de prises de courant : un disjoncteur 16 A max pour 8 prises, avec section de 1,5 mm2 ; ou un disjoncteur 20 A max pour 12 prises, avec section de 2,5 mm2. Pour un circuit de prises dédiées à la cuisine : un disjoncteur 20 A max pour 6 prises, avec section de 2,5 mm2.
Non, le différentiel N'A PAS BESOIN de terre pour fonctionner. Il détecte les pertes de courants qui peuvent être causées de multiples façons. Entre un fil et son tube métallique, une résistance d'un chauffe eau et l'eau, via le corps en cas de perte sur une carcasse d'appareil, l'humidité d'un mur, ...
Il existe 3 types de disjoncteur : le disjoncteur général ou de branchement ; les disjoncteurs divisionnaires ; les disjoncteurs différentiels.
Le disjoncteur magnétothermique assure la protection contre les courts-circuits et contre les surcharges. Le disjoncteur magnétique protège uniquement contre les courts-circuits. La protection thermique (relais thermique) assure uniquement la protection contre les surcharges.
Un disjoncteur différentiel est un dispositif de protection modulaire qui vient se placer sur le tableau électrique grâce à des bornes automatiques ou à vis. Le disjoncteur différentiel est un DDR (Dispositif Différentiel Résiduel).
Il s'agit plutôt d'un court-circuit ou d'une surintensinté. Par exemple, un appareil qui se met en marche la nuit est défectueux (chauffe-eau), ou un appareil de type machine à laver est en surintensité. Il se peut encore que cela soit un problème lié à un sous calibrage du disjoncteur.
le circuit du chauffe-eau doit être protégé par un interrupteur différentiel de type AC de calibre 30 mA, la bobine du contacteur jour nuit de 25 A sera protégée par un disjoncteur 2A, le chauffe-eau doit être branché sur un circuit dédié protégé par un disjoncteur d'une intensité de 20 A maximum.
On parle d'ailleurs de DDR – pour dispositif à courant différentiel résiduel – à moyenne sensibilité (pour rappel, l'interrupteur différentiel 30mA est dit à haute sensibilité). Mais pour autant, l'interrupteur différentiel 300mA est utilisé dans un cas bien précis: Dans le milieu industriel ou tertiaire.
L'avantage du disjoncteur magnétothermique, c'est qu'il dispose d'une manette servant à le réarmer. Lorsqu'il coupe le courant, en cas de surcharge ou de court-circuit, il suffit de le réarmer manuellement – bien sûr, après avoir éliminé le défaut ayant causé la coupure.
Protection thermique :
Chaque phase du moteur est protégée par un bilame (déclencheur thermique) qui en cas de surintensité prolongée chauffe par effet Joule et déclenche un mécanisme qui ouvre les contacts. Le seuil de déclenchement est réglable directement sur le disjoncteur moteur.
Le pouvoir de coupure (Icu ou Icn) représente le courant de court-circuit maximal que peut avoir à couper un disjoncteur. La probabilité d'apparition d'un tel défaut est extrêmement faible et en exploitation un disjoncteur n'a en général à couper que des courants beaucoup plus faibles.
Un 10mA déclenchera 3 fois plus tôt qu'un 30mA sur un défaut d'isolement. Il n'y a pas vraiment d'application nécessitant ce type de protection, du moins en habitat. Certains pensent que c'est obligatoire dans une salle de bains, mais il n'en est rien.
Pour protéger les personnes contre les risques d'électrisation, on utilise des interrupteurs différentiels haute sensibilité (30 mA), imposés par la norme NF C 15-100. Il existe également un dispositif qui protège à la fois les occupants et les biens : le disjoncteur différentiel.
Pour les circuits de chauffage, un interrupteur différentiel 63A est recommandé. Le coefficient de calcul étant de 1, au lieu de 0,5, la somme de l'intensité des disjoncteurs est rapidement supérieure à 40. Ainsi, selon qu'il s'agisse de disjoncteur 2A, 10A, 16A, 20A ou encore 32A, l'intensité du DDR peut varier.