Lorsque « que » est un pronom relatif, on peut le remplacer par un nom. Il se rattache à un nom et introduit une proposition subordonnée relative, qui fait partie du GN et est complément de l'antécédent. Lorsque « que » est une conjonction de subordination, on ne peut pas le remplacer.
Le pronom relatif que a la fonction de complément direct du verbe as préfé- rés, comme le groupe de mots qu'il remplace, des films, dans la phrase modèle qui correspond à la relative : Tu as préféré des films cette année.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
La principale différence entre la conjonction de subordination que et le pronom relatif que est qu'une conjonction de subordination n'a aucune fonction syntaxique et ne reprend rien dans la phrase, alors qu'un pronom relatif reprend un autre mot que l'on appelle antécédent et occupe une fonction syntaxique.
Dans une proposition subordonnée relative, « que » est un pronom relatif et peut être remplacé par un nom. Il fait partie du groupe nominal. Dans une proposition subordonnée conjonctive, « que » est une conjonction de subordination et ne peut pas être remplacé. Il fait partie du groupe verbal.
On utilise le pronom relatif « que » lorsque son antécédent est complément d'objet direct du verbe de la proposition subordonnée relative. « Que » occupe alors la fonction de COD. Exemple : La petite fille que j'accompagne est perdue.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif : qui : La fenêtre qui donne sur la rue est ouverte. que : Le volet que tu as repeint est sec. dont : L'homme dont je t'ai parlé arrive.
🔍 Une proposition subordonnée est souvent introduite par : Une conjonction de subordination (comme "que", "si", "quand", "parce que", etc.)
La nature d'une proposition subordonnée
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
Adam part pour Anvers avec cent sous, entre derrière chez Decontre. Cette drôle de phrase-là que l'on entend moins fréquemment regroupe un certain nombre de prépositions : à, dans, par, pour, en, vers, avec, sans, sous, entre, derrière, chez, de, contre...
au cas où, au moment où, à chaque fois que, à condition que, afin que, ainsi que, à la différence que, à mesure que, alors que, à présent que, après que, attendu que, aussitôt que, avant que, bien que, d'aussi loin que, d'autant (plus) que, de crainte que, de même que, de peur que, depuis que, depuis le temps que, dès ...
Les pronoms relatifs ont une fonction dans la proposition subordonnée relative. Ils peuvent être : sujet, complément d'objet direct ou indirect, complément circonstanciel, complément du nom, attribut du sujet. Ex. : Paul a déjà lu le livre que Marie lui a donné. « Que » est COD du verbe a donné.
Les catégories de pronoms
les pronoms possessifs (le mien, le tien, le sien, les leurs, etc.) ; les pronoms démonstratifs (ce, ceci, cela, celui-ci, celui-là, etc.) ; les pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où, lequel et sa série) ; les pronoms interrogatifs (qui ?
Les pronoms relatifs qui, que, dont et où remplacent un mot appelé « antécédent ».
- Lorsqu'il y en a plusieurs dans une phrase, elles sont juxtaposées si elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. - Elles sont coordonnées lorsqu'un mot de liaison les relie. Il s'agit la plupart du temps d'une conjonction de coordination : mais, ou, est, donc, or, ni, car.
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule. Par exemple : Alma m'a expliqué; je sais comment rapper, tu fais des phrases ponctuées pour la fluidité...
Le pronom relatif où est habituellement précédé d'un antécédent, c'est-à-dire un nom qui le précède immédiatement et auquel il se rapporte. Cet antécédent exprime un lieu ou un temps. Il en va de même pour où, que l'on nomme aussi pour cette raison adverbe relatif.
On peut relier les deux propositions sans répéter le mot « ami » en utilisant le pronom relatif « qui ». J'ai un ami qui parle bien l'espagnol. Dans cette phrase, « un ami » est toujours complément d'objet direct de « ai ». Le sujet de « parle » est « qui ».
La fille [qui m'a parlé] était très en retard. → « qui m'a parlé » est la proposition subordonnée relative qui complète le nom « fille ». Elle est introduite par le pronom relatif « qui ». « Fille » est l'antécédent du pronom « qui ».