De nombreux métiers interviennent au sein du service (kinésithérapeute, ostéopathe, art-thérapeute, socio-esthéticienne…) et l'apport des bénévoles fait également partie intégrante de la démarche. La moyenne d'âge des patients est de 60 ans et la durée moyenne de séjour de 11 jours.
Sortir des soins palliatifs est une décision qui dépend de l'avis du médecin traitant, après concertation avec l'équipe médicale.
Quand les médecins ne peuvent plus guérir, il s'agit d'arrêter les soins qui maintiennent artificiellement en vie. Et si pour Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif chronique, la décision d'arrêter ou non les traitements est au coeur d'une bataille familiale, médicale, et judiciaire...
La notion de « soins palliatifs » se réfère à la notion de temps long que l'on peut encore habiter. Celle de « fin de vie » nous ramène à l'immédiateté du vécu mais aussi de l'action.
Comment se déroulent les soins palliatifs ? Les soins palliatifs peuvent être dispensés lors d'un cancer, d'une affection de longue durée ou d'une maladie en phase terminale. Il s'agit avant tout de soulager physiquement et psychologiquement le malade en l'accompagnant dans sa fin de vie ou sa perte d'autonomie.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Bouche sèche; • Difficulté à parler; • Diminution ou arrêt des urines; • Perte du contrôle de la vessie et des intestins; Respiration irrégulière, superficielle, avec pause; Râles terminaux : respiration bruyante causée par les sécrétions; Agitation ou inactivité; • Inconscience.
Dans ces recommandations, les soins palliatifs s'adressent soit aux adultes atteints de maladies graves évolutives, mettant en jeu le pronostic vital ou en phase avancée et terminale, soit aux personnes dont la vie prend fin dans le grand âge. Les soins palliatifs concernent aussi les proches du patient.
Les soins palliatifs consistent en une approche coordonnée et axée sur les patients qui vise à soulager la souffrance et à améliorer la qualité de vie des patients et des familles à tous les stades de la maladie.
Ils ont besoin de respect et de validation du vécu, d'une écoute sans jugement, et de sécurité. Afin d'optimiser leur prise en charge, le médecin spécialiste gagnerait à être épaulé, tôt dans le processus de la maladie, par le médecin de famille du patient ainsi que par une infirmière pivot en oncologie.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
La loi affirme que toute personne a le droit à une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. La loi reconnaît ainsi le droit du patient à une sédation profonde et continue jusqu'au décès associé à une analgésie.
Ces médicaments s'utilisent pour soulager la douleur ou la détresse respiratoire durant une maladie ou en fin de vie. Les patients et les familles craignent souvent que l'administration d'opioïdes ait pour effet d'accélérer le processus de mort.
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
A domicile : la décision de soins palliatifs au domicile est prise par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille. Il importe de s'assurer que les soins et l'accompagnement pourront être menés dans de bonnes conditions.
« Que la force soit avec toi », « Ne lâche rien », « Tu es la(le) meilleur(e) », « Même si loin je suis avec toi dans cette épreuve et je t'envoie des ondes positives ».
Toutes les personnes atteintes d'une maladie grave, évolutive, mettant en jeu le pronostic vital, en phase avancée ou terminale, peuvent bénéficier des soins palliatifs et de l'accompagnement : per- sonnes souffrant d'un cancer, du sida, d'une maladie neurologique dégéné- rative (sclérose en plaque, maladie de ...
Une thérapie adjuvante sert à éradiquer la maladie microscopique après le traitement définitif2. La chimiothérapie palliative est un traitement non curatif qui vise à réduire le fardeau lié à la tumeur, et à améliorer la durée et la qualité de vie.
La première cause d'arrêt de chimiothérapie était dans plus de la moitié des cas liée au patient (altération de l'état général (39%, n=42), sepsis, ictère ou occlusion (15%, n=16). Dans seulement 11% des cas la maladie était en progression documentée au moment de l'arrêt (n=12).
– Quel organe lâche en premier ? – 30 minutes à 1 heure post mortem : les organes lâchent – Trente minutes après la mort, les organes commencent à lâcher les uns après les autres. Les premiers concernés : le foie, puis le pancréas et les reins.
Au moment de la mort, les muscles peuvent se contracter plusieurs fois et la poitrine se soulève comme un souffle. Après l'arrêt de la respiration, le cœur peut continuer à battre pendant quelques minutes et un bref spasme peut survenir.
locution Le dernier souffle, la dernière manifestation de la vie, au moment de la mort (→ le dernier soupir).