Les Sept contre Thèbes, qui date de 467 avant J. -C., raconte le conflit fratricide entre Etéocle et Polynice, frères d'Antigone, et la loi édictée par Créon : enterrer le héros Etéocle, protecteur de son peuple et laisser celui de Polynice sans sépulture car il a assiégé sa propre cité.
Voilà très brièvement les données de la pièce : l'action centrale est le confit qui oppose Antigone et Créon autour de la loi : Antigone se réfère à la loi non écrite, loi divine qui régit les rapports entre les vivants et les morts ; Créon à la loi de la cité, qui régit l'ordre politique, en s'appuyant sur les dieux.
Créon lui inflige le pire des châtiments pour les Grecs en privant Polynice de sépulture et en lui refusant les rites funéraires : il le condamne à errer éternellement dans le monde souterrain des morts sans jamais de repos. Il avertit par un édit que quiconque osera enterrer le corps du renégat sera puni de mort.
Le « mythe d'Antigone » serait le conflit fatal entre deux principes incarnés par deux personnages : la loi de l'État (loi écrite) incarnée par Créon, et la loi divine (loi non écrite) incarnée par Antigone.
« L'audace et le pouvoir de dire non »
« Antigone met en scène le plus célèbre dilemme moral de la littérature universelle. Antigone représente d'abord l'audace et le pouvoir de dire non. Non, il y a des choses qu'on ne doit pas accepter, sous aucun prétexte, à aucun prix.
Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
Si Antigone est une figure positive, elle est aussi égoïste. Créon veut le bien de ceux qui l'entourent. Antigone ne pense qu'à elle. Quand Créon a réussi à lui montrer que toutes ses raisons pour mourir sont inutiles, Antigone continue de vouloir la mort.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Antigone raconte le conflit qui oppose la fille d'Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s'étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître, reste sans sépulture .
Antigone a choisi la mort : « Quand elle a dû y renoncer, elle a trouvé autre chose tout de suite. Ce qui importait pour elle, c'était de refuser et de mourir (Créon, p 100). » Refuser, voilà la preuve qui montre qu'Antigone est libre.
Elle est enterrée vive dans le tombeau des Labdacides . Plutôt que de mourir de faim, elle préfère se pendre. Hémon, fils de Créon et fiancé d'Antigone se suicide de désespoir . Eurydice , l'épouse de Créon ne peut supporter la mort de ce fils qu'elle adorait et met fin elle aussi à ses jours.
Antigone, écrit par Anouilh, raconte l'histoire d'Antigone qui veut enterrer un de ses deux frères car ils se sont battus pour le contrôle de la cité. L'un des deux a eu le droit à des funérailles, l'autre non et il est interdit de l'enterrer sous peine de mort mais Antigone se doit de le faire.
– Alors que la loi humaine l'est d'abord pour régler les rapports des hommes entre eux, la loi divine règle ses rapports seulement selon les exigences de sa visée principale, qui est d' aménager leurs rapports avec Dieu.
Créon estime qu'il a le droit d'édicter des lois qui sont "civiles", d'origine non divine, pour autant qu'elles servent le bien de la cité dont il est roi (Thèbes), et que ces lois doivent être respectées par tous les habitants de la cité. Qui représente ce qui est légal/la légalité et légitime/la légitimité?
Droit divin et droit naturel
Tandis que le droit divin attribue l'origine des règles universelles à une autorité surnaturelle nommément désignée, le droit naturel les attribue à la nature elle-même.
- Bonheur impossible pour Antigone car elle ne se projette pas dans l'avenir puisqu'elle est condamnée à mourir. Il n'y a pas d'avenir possible pour elle, mais aussi pour son oncle qui ne parvient pas à répondre à la succession de questions qu'elle lui pose (« Quel sera-t-il mon bonheur ? (…)
Terms in this set (39) Créon propose de sauver Antigone en faisant disparaître les gardes et en la faisant taire. Cela ne va pas réussir parce qu'Antigone recommencera à enterrer Polynice.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
Résumés. La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
Antigone est née de l'inceste involontaire entre Œdipe, fils de Laïos, et Jocaste, reine de Thèbes. Elle descend directement des dieux Zeus et Poséidon. L'histoire de ses ancêtres, les Labdacides, révèle combien ils sont maudits.
Pour Antigone, le bonheur est un monde entier et plein : «Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, – ou alors je refuse ! » (l. 10-11) C'est un monde qui la rapproche de l'enfance : « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite – ou mourir.» (l.