Pour les radars mobiles (ou voitures-radars), la marge d'erreur est plus élevée : elle est de 10 km/h pour les vitesses enregistrées en-dessous de 100 km/h, et de 10% pour les vitesses supérieures à 100 km/h.
La portée ou distance d'un radar mobile dépend du type, du modèle et de la génération du dispositif de contrôle. Par exemple, les jumelles sont efficaces jusqu'à 600 m, contre moins de 100 m pour les radars autonomes.
En dessous de 100 km/h, une marge de 5 km/h est décomptée de la vitesse enregistrée, à l'avantage du conducteur. Pour les limitations au-dessus de 100 km/h, la marge est de 5 %, également prise en compte à l'avantage du conducteur.
Les radars mobiles ne peuvent pas être détectés par les conducteurs. Ils ne déclenchent pas non plus de flash pendant la journée. Ce n'est donc pas si simple de savoir si l'on a été flashé ou pas. La seule façon d'en être sûr, c'est la réception du PV à son domicile.
Elle est de 5 km/h en dessous de 100 km/h et de 5 % au-dessus de 100 km/h.
Les radars tourelles peuvent flasher à 100 mètres de distance et leur flash infrarouge est invisible à l'œil nu. Les conducteurs ne peuvent donc pas savoir en temps réel s'ils ont été flashés. Pour savoir si l'on a été flashé par un radar tourelle, il faut donc attendre de réceptionner la contravention.
Le radar tourelle ne flashe pas seulement les excès de vitesse. « Intelligent », il est en mesure de détecter de nombreuses infractions et ce, de manière simultanée. Il est en effet doté de deux systèmes de prise de vue : un « super » appareil photo (36 millions de pixels) et une caméra de vidéo-surveillance.
Il n'y a pas de délai fixe pour recevoir un avis de contravention.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise). Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé.
Oui, un radar peut flasher par erreur. Cela arrive par exemple qu'un radar flashe à une vitesse conforme à la réglementation, inférieure au seuil du radar, c'est ce qu'on appelle un radar fou.
Un radar automatique, sauf gros dysfonctionnement et dans la marge d'erreur qui existe en fonction de ses caractéristiques techniques, ne fait pas d'erreur. Cependant, si la personne qui règle la vitesse à laquelle il se déclenche fait une erreur, on obtient des tas de PV qui n'ont pas lieu d'être.
Lorsqu'il est à l'arrêt, le radar mobile nouvelle génération reste opérationnel. En effet, une fois le véhicule garé sur l'accotement, ce radar peut continuer de contrôler les usagers circulants dans les deux sens de la voie. La seule différence notable avec les radars fixes est celle de la marge d'erreur technique.
Les radars mobiles nouvelle génération fonctionnnent avec des cinémomètres à effet Doppler associés à un système de prise de vue numérique et un flash. L'ensemble étant piloté grâce une tablette tactile comme ci-contre.
Le radar ne se déclenche que lorsque le feu passe au rouge… même si le passage au feu orange est interdit.
Banalisées, ces nouvelles voitures conduites par des salariés de sociétés privées sont capables de relever automatiquement les excès de vitesse, et ce dans les deux sens, de jour comme de nuit, au sein des flots de circulations dans lesquels elles s'immiscent discrètement.
En cas de flash ! Les verbalisations pour excès de vitesse par radars automatisés. Une photographie est systématiquement prise lors de la constatation de l'excès de vitesse ou du franchissement du feu rouge.
Le radar mobile nouvelle génération
Ce type de radar mobile fonctionne à l'aide d'un flash à infrarouge qu'aucun usager de la route ne peut détecter. Lorsque la voiture banalisée circule, elle peut contrôler l'ensemble des usagers de la route se trouvant sur sa gauche.
Observer les limitations
Forcément, le meilleur moyen de ne pas se faire flasher est d'observer strictement les limitations de vitesse. C'est bien, mais attention alors aux compteurs de vitesse qui ont des marges d'erreur assez variables d'un modèle à l'autre.
"Info ou Intox ? Lorsque vous êtes enregistré à une vitesse de 97 km/h, le chiffre retenu est de 92 km/h pour les radars fixes et de 87 km/h pour les radars mobiles de nouvelle génération.
Échapper à une perte de points après avoir été flashé est légalement possible si l'on se conforme tout simplement aux textes. En l'absence d'interpellation, la procédure suite à un excès de vitesse constaté par un radar automatique prévoit que le titulaire de la carte grise reçoive l'avis de contravention.
Conditions : ne pas commettre de nouvelle infraction pendant cette période de 3 ans. Le délai de récupération démarre à partir de la date définitive de la dernière infraction commise. La date définitive de l'infraction est la date à laquelle l'infraction est établie.
Le conducteur commettant un excès de vitesse de 10 km/h s'expose donc à une amende forfaitaire de 68 euros (Amende minorée : 45 euros - Amende majorée : 180 euros) et à un retrait d'un point. En revanche, cela n'entraîne pas la suspension du permis de conduire.
Vous avez un délai de 45 jours suite à la réception de l'avis de contravention pour faire votre demande par courrier. Vous devez adresser le courrier à l'officier du ministère public, dont le nom et les coordonnées sont indiqués sur l'avis de contravention.
Ainsi, les radars fixes les plus récents peuvent enregistrer une vitesse 50 mètres en amont mais également 50 mètres en aval de sa position. Contre 40 mètres pour les plus anciens appareils (il en reste moins de 100 aujourd'hui sur le territoire).
La mission de la voiture-radar, anciennement «radar mobile de nouvelle génération» (RMNG), est de détecter, sans flash visible et en roulant, tous les véhicules en excès de vitesse.