Le gwo-ka. Plus authentique et historique, le gwo-ka est la musique guadeloupéenne traditionnelle par excellence. Né pendant la période de l'esclavage, il est joué avec des « ka », des tambours antillais. Comme il s'agit d'une musique autrefois jouée par les esclaves noirs, le gwo-ka a une connotation très africaine.
Le zouk, populaire jusqu'en Europe
Le zouk est un genre musical qui a vu le jour en Martinique et en Guadeloupe au début des années 1980. Difficile de connaître l'origine exacte du mot. Pour certains, c'est un dérivé du mot « mazurka », qui désigne une musique populaire au XIXe siècle.
En Guadeloupe, la musique et la danse sont intimement liées. Gwo-ka, quadrille, biguine, zouk, tous sont à la fois un style de musique et un style de danse.
Origines. Le gwoka est né durant la période de l'esclavage : cette musique tire ses origines dans la perpétuation de la musique africaine par les esclaves des anciennes plantations.
Le gwoka se compose de sept rythmes (toumblak, graj, kaladja, padjanbèl, woulé, menndè, léwòz), chacun porteur d'un sentiment bien particulier, d'une émotion liée à la vie quotidienne souvent faite de souffrances et d'injustices d'un peuple aux racines africaines jadis réduit en esclavage.
Origines. Le bèlè est un phénomène contemporain qui s'appuie essentiellement sur une référence à la culture des mornes martiniquais créée de 1860 à 1960 par les Nouveaux Libres issus de l'abolition de l'esclavage des Noirs en 1848.
La Musique populaire : Biguine et Mazurka
La Mazurka créole et la Valse créole : plus « jeunes » que la Biguine, elles sont interprétées par des formations typiques antillaises, des orchestres de bal.
La Candela Guadeloupe – Bachata, Kizomba, Salsa.
La biguine animait déjà les bals et les soirées au début du XIXè siècle. Elle constituait le rythme des carnavals de Saint-Pierre. C'est en 1906 que la Biguine a réellement commencé à gagner en notoriété, grâce à Léon Apanon alias Ti Laza, clarinettiste martiniquais, installé à Fort-de-France.
À l'origine, shatta est un mot d'argot jamaïcain (plus ou moins) synonyme de gangsta – comme son paronyme « shotta », plus ancien, dont il semble être un dérivé.
Une bande-son dancehall complètement Shatta pour Mugler
C'est ce qu'on surnomme sur l'île caribéenne de la musique « Shatta » — un mot d'origine jamaïcaine que la Martinique a récupéré pour désigner son propre sous-genre de dancehall.
Le nom de la biguine viendrait pour certains auteurs du verbe embéguiner. On le trouve imprimé deux fois « béguine » dans un article de M. Monchoisy intitulé « Les Antilles Françaises en 1893 » paru dans un numéro de septembre 1893 de La Revue des deux Mondes.
Ses chants dansés sont accompagnés de tambours et de chachas (maracas) alors que celle de la Martinique est un mélange de la civilisation africaine et française. Les danses chantées sont jouées par des instruments mélodiques : piano, flûte, clarinette, etc. accompagnés par des diverses percussions.
La mazurka est arrivée à la Martinique au début du 20ème siècle. La mazurka créole est en réalité un mélange de mazerek (mazurka traditionnelle polonaise) et de belia (forme de bèlè, danse typique de la Martinique). La mazurka est danse originaire de la Pologne.
Le bèlè se danse par quatre couples disposés en double quadrille. Il s'établit un dialogue entre les danseurs et le tanbouyé qui joue sur son instrument des rythmes qui correspondent aux pas du danseur qui l'inspire le plus. La première phrase chantée par le soliste est reprise en chœur par le groupe des répondè.
Le calypso est devenu une danse de salon, à deux temps, de tempo modéré, où la danseuse tourne le dos à son cavalier ; celui-ci prend la main droite de sa partenaire et les deux bras se lèvent en arc de cercle au-dessus de la tête de cette dernière.
La sardane commence par les pas courts (deux fois), puis par les pas longs (deux fois aussi), les courts (encore deux fois) et enfin les longs (quatre fois cette fois-ci avec les deux derniers séparés par un intermède du flabiol très court, toujours la même mélodie transposée en fonction de la tonalité de la sardane).
Cours de Salsa cubaine, de Kizomba et de Bachata le mercredi et le jeudi au Jardin Biguine à Gosier, et le samedi à l'Ecole de danse Liliane Bimont à Jarry, Baie-Mahault.
À la fin de la séance, la piste est ouverte pour la danse libre. Aux Abymes, les cours de kizomba se tiennent au Blue night, également les mercredis soirs. D'autres cours de kizomba ont lieu à l'Espace Kanel les lundis dès 18h30.