Un autre chiffre illustre cette perte de vitesse, la part de Pékin dans l'économie mondiale. La Chine a pesé pour 16,9 % du PIB mondial en 2023, alors qu'elle ne représentait que 4 % du PIB mondial en 2001. Mais cette part chinoise est en régression : elle était de 18,3 % en 2021.
Avec un PIB nominal de 27 billions de dollars en 2023, les États-Unis représentent un peu plus du quart de l'économie mondiale et restent la première puissance économique. La Chine suit d'assez près, avec un PIB de près de 18 billions de dollars, soit 17 % du total.
Trente ans plus tard, après des années de croissance considérable, la Chine produisait en 2019 plus de 14.000 milliards de dollars de richesses, se rapprochant à grands pas de son rival dont le PIB était de 21.000 milliards.
de façon considérable depuis le lancement de la stratégie de réforme et d'ouverture en 1978. C'est aujourd'hui la deuxième économie au monde, le plus grand exportateur et un investisseur de plus en plus important.
Les ventes au détail ont bondi de 5,5 % en septembre, bien au-dessus des prévisions et le chiffre le plus élevé depuis mai. La production industrielle a augmenté de 4,5 % et le taux de chômage urbain est tombé à 5 %, le plus bas depuis novembre 2021.
Malgré un taux officiel de 5,2 %, la croissance chinoise a déçu l'an dernier, affectée par une crise immobilière qui dure, par le manque de confiance des ménages et par une baisse des exportations.
Grâce au réseau des "zones économiques spéciales" installées le long de sa façade maritime, la Chine devient rapidement une puissance exportatrice phénoménale : elle prend la tête des exportateurs mondiaux de textile-habillement, chaussures, produits électroniques, jouets.
La Chine est le troisième plus grand pays du monde (après la Russie et le Canada). Avec ses 1,4 milliard d'habitants, c'est aussi le pays le plus peuplé de la Terre avec l'Inde. Elle abrite un sixième de la population mondiale, rien que ça !
Cependant, d'après les données compilées par le bureau national des statistiques de Chine, en 2022, c'était les États-Unis qui restaient les principaux importateurs de biens et services chinois : les échanges entre les deux pays représentaient en effet 16 % de l'intégralité des exportations de la Chine.
Parmi eux, la Thaïlande (9,8 millions), le Japon (7,3 millions), la Corée du sud (4,1 millions) Singapour (3,5 millions), Taïwan (2,7 millions), la Malaisie (2,2 millions) et l'Indonésie (2,0 millions) se taillent la part du lion mais restent bien en deçà de Macao (22,1 millions) et surtout Hong-Kong (44,4 millions).
Alors qu'on estimait que la Chine ne pourrait devenir la première puissance économique mondiale qu'aux alentours de 2050, certains analystes s'étaient penchés désormais sur 2015, date à laquelle il était prévu que la Chine dépasse les États-Unis quant au PIB à parité de pouvoir d'achat.
Avec un PIB estimé à 22 000 milliards de dollars (courants) en 2024, l'empire du Milieu reste derrière les Etats-Unis et ses 26 000 milliards. Les deux mastodontes sont suivis par le Japon, qui se présente comme le 3e pays le plus riche du monde. Vient ensuite l'Allemagne.
Le Luxembourg, l'un des plus petits pays de la planète, tant en termes de superficie que de population, est le pays le plus riche de la planète selon ce classement particulier.
Avec un PIB de 2 800 milliards de dollars (soit 4,5% du PIB mondial), la France se situe au 5e rang mondial, derrière les États-Unis, la Chine, le Japon et l'Allemagne. La puissance économique d'un État provient de l'action de ses grandes entreprises qui vendent à l'étranger ou y investissent.
L'économie allemande est de loin la plus importante de l'Union, avec un PIB de 3 877 milliards d'euros, suivie par celle de la France avec 2 639 milliards d'euros. Viennent ensuite l'Italie (1 946 milliards) et l'Espagne (1 346 milliards). Economie, emploi, numérique, commerce...
La montée en puissance économique de la Chine se traduit également par son rôle de plus en plus important sur le marché mondial des matières premières. Pour le fer et l'acier, d'après l'OMC, la Chine est ainsi aujourd'hui le premier exportateur mondial avec 13 % du marché, loin devant les États-Unis à 4 %.
L'agriculture occupe 33,6 % de la main d'œuvre en 2012, mais ne représente que 10 % du PIB. L'industrie a en revanche une place prépondérante : elle emploie environ 30,3 % de la population active et est le secteur le plus productif, avec près de 47 % du PIB.
Classée au 2e rang mondial pour son produit intérieur brut (PIB), mais au 115e rang pour son indice de développement humain (IDH) en 2018, la Chine est officiellement un pays en développement. Deuxième puissance économique mondiale, la Chine, ne se considère pas comme développée.
Les Chinois eux-mêmes ont utilisé plusieurs noms pour désigner leur pays, mais actuellement ils disent Zhōnghuá (中華, simplifié : 中华), tant pour la république de Chine (1912-1949) que pour l'actuelle république populaire de Chine et la république de Chine à Taïwan.
En 1997, la Chine a signé un partenariat global avec la France puis, en 1998, un partenariat stratégique avec l'Union européenne. Depuis 2004, l'Union européenne est le premier partenaire économique de la Chine, devant les États-Unis.
En quinze ans, le PNB du pays a été multiplié par six, permettant à la Chine d'être actuellement la deuxième puissance économique mondiale, et selon toute vraisemblance la première dans une vingtaine d'années.
Les États-Unis et la Chine se maintiennent en tête du classement, avec des PIB respectifs de 26 185 milliards de dollars et 21 643 milliards de dollars.
La Chine est en déflation du fait de l'atonie du marché intérieur, mais également du fait du recul des exportations en 2023, une baisse continue depuis 10 mois qui a obligé les industriels chinois à réduire leurs prix.
En bref, la situation démographique, le surendettement, la perte d'attractivité du secteur immobilier et la baisse des exportations contribuent à affaiblir la croissance chinoise, un phénomène amené à durer au vu de la complexité de ces facteurs qui règlent la marche économique du pays.