Le travail occupe une place de moins en moins importante dans la vie des Français. Le travail est aujourd'hui considéré comme «très important» par 25% des Français seulement, selon une étude de la Fondation Jean Jaurès.
1Le travail occupe une place essentielle dans nos sociétés, même par son absence. C'est une des bases de l'économie. C'est la source principale des revenus qui autorise l'accès à la consommation. C'est aussi la voie principale de l'insertion sociale.
Près de 26 millions de personnes ont un emploi, soit 64 % des personnes en âge de travailler (de 15 à 64 ans). Le secteur tertiaire concentre aujourd'hui 79 % des emplois. Les autres secteurs d'emploi sont l'industrie (12 %), la construction (6 %) et l'agriculture (3 %).
Le travail, c'est la santé, nous assène-t-on. Il éloigne l'ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien social qu'il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le perverti, moralise le dévoyé, rend l'homme vertueux.
Au sens économique usuel, le travail est l'activité rémunérée qui permet la production de biens et services. Avec le capital, c'est un facteur de production de l'économie. Il est essentiellement fourni par des employés en échange d'un salaire et contribue à l'activité économique.
La réponse tient en quelques mots. On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc.
En philosophie, on considère que le travail est ce qui transforme la nature pour satisfaire les besoins de l'être humain. La notion de travail est aujourd'hui intrinsèquement liée à l'idée de production et de rémunération. Le travail, c'est produire un effort et percevoir une rémunération en échange.
En conclusion, le travail joue un rôle intégrateur en nous procurant un revenu pour satisfaire nos besoin et une protection sociale, ainsi qu'une place dans le système productif national. Il confère à l'individu une place dans la société qui va lui permettre de construire aussi son identité sociale.
En effet, il s'agit aussi d'une obligation, une fin en soi, qui lui permet en quelque sorte de s'émanciper la nature qui est en lui ainsi que de sa condition humaine. Le travail permet en effet à l'Homme de se libérer d'aspects contraignant liés à l'existence humaine.
Le travail est une nécessité. En effet, l'Homme n'a pas le choix, il est obligé de travailler, car s'il ne travaille pas, il meurt. La nature, spontanément, ne lui fournit pas de quoi survivre. Donc plutôt que de parler d'obligation, on peut dire que le travail est une contrainte.
Par ailleurs, avec le développement du travail à distance pendant la pandémie et alors que le télétravail semble s'installer durablement, les interactions entre salariés se réduisent. Or, le lien social est de plus en plus important dans l'entreprise et va compter, dans les années à venir, dans les choix des actifs.
Le moins que l'on puisse dire c'est, qu'en cinquante ans, le temps passé au travail a relativement diminué. Alors qu'en 1968, un salarié travaillait en moyenne 1.849 heures en un an, un demi-siècle plus tard, la durée annuelle du travail des salariés est de 1.389 heures.
La mauvaise qualité de l'emploi est le problème majeur auquel sont confrontés les marchés mondiaux du travail, des millions de personnes étant contraintes d'accepter de travailler dans de mauvaises conditions, avertit un rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT).
Le travail, c'est la vie, et sans lui il n'y a que peur et insécurité.
1. Activité de l'homme appliquée à la production, à la création, à l'entretien de quelque chose : Travail manuel, intellectuel. 2. Activité professionnelle régulière et rémunérée : Vivre de son travail.
Le travail a une valeur sociale. Le travail exige un effort et une tension de la volonté: par lui, l'homme exploite ses capacités individuelles et canalise l'énergie de ses passions (son ambition, son désir d'acquérir ou d'être reconnu par exemple), dans un but d'utilité commune.
Le travail doit permettre un épanouissement professionnel, ce qui suppose qu'il ne soit pas vécu par celui qui l'exerce comme une contrainte mais précisément comme une source d'enrichissement.
Le travail rend heureux aussi parce qu'il structure le temps, donne un cadre et permet de mieux apprécier son temps libre. Enfin, travailler impose de développer ses compétences et ses qualités, ce qui est valorisant et donne confiance en soi, et contribue à l'épanouissement personnel.
Outre le fait que le travail fournit un revenu et permet de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, il donne la possibilité de s'accomplir, procure le sentiment d'être utile, contribue à la valorisation et favorise le développement de l'estime de soi.
Le travail peut répondre à différents besoins d'un individu et contribuer ainsi à son bien-être. Selon Burchardt (2002), un emploi rémunéré constitue une contribution significative au revenu, à l'estime de soi et à l'interaction sociale, outre sa valeur en tant qu'activité.
La valeur travail est un concept utilisé en économie, selon lequel la valeur d'un bien est fonction de la quantité de travail qu'il incorpore dans sa production, et déterminant essentiel du prix de production.
Dans notre société, le travail, qui procure un salaire, permet donc de nous assumer et de ne pas être une charge pour autrui. Il permet aussi d'accéder à la société de consommation : une dimension qui a pris une place considérable comme facteur d'intégration et de reconnaissance sociale... Nul besoin de s'étendre.
Le travail transforme la nature mais, selon Marx, il transforme aussi l'homme lui-même. En travaillant, l'homme actualise ses dispositions, y compris celles qui lui sont propres et concernent la conscience et l'esprit. C'est donc par le travail que l'humanité se construit.
"Le travail rend libre" : provocation nazie inscrite à l'entrée des camps de concentration, notamment celui d'Auschwitz. Le travail rend libre, à condition que le travailleur ait l'intelligence de son travail et que les conditions de réalisation de son travail soient bonnes.
L'objet du travail est surtout un concept opératoire et un outil méthodologique conduisant à interroger, à partir d'un angle particulier, une activité professionnelle en postulant au départ que l'on ignore de quoi il s'agit.