La cause principale de la mortalité des abeilles ce sont les pratiques agricoles, c'est le court-termisme, c'est l'appât du gain. C'est cela qui nuit aux abeilles. Cette attitude est très répandue chez les agriculteurs en général. Elle existe chez certains apiculteurs qui utilisent l'abeille comme une marchandise.
Elles sont multiples et s'entretiennent les unes les autres : dérèglements climatiques, nouveaux virus et agents pathogènes, acariens (varroa destructor), parasites (nosema ceranae), disparition des habitats naturels en raison des monocultures et, bien évidemment, traitements phytosanitaires.
Ces vingt dernières années, les populations d'abeilles ont subi des pertes spectaculaires, jamais observées auparavant. L'agriculture intensive et l'utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés. Mais certaines pratiques des apiculteurs seraient également en cause.
La mortalité des abeilles est multifactorielle. Nous savons aujourd'hui que les abeilles meurent principalement à cause du varroa, des carences en nourriture du à la disparition des haies ou encore au réchauffement climatique, aux frelons asiatique ou encore aux pesticides.
Si la ruche ne contient pas assez de miel et de pollen lorsque l'hiver arrive, la colonie n'aura pas assez de ressources pour survivre à l'hiver. On pourra voir après coup des cadres vides de miel et de pollen, et la reine parmi les abeilles restantes mortes.
Ce sera la première visite après une longue période d'hivernage. L'idéal pour ouvrir une ruche sans risquer de refroidir le couvain est une température extérieure de 15 °C. La visite de printemps est très importante car elle permet de vérifier la qualité du couvain.
« Une abeille fatiguée reste toujours dans la ruche. Si vous voyez une abeille près de vous qui ne bouge pas, c'est tout simplement qu'elle est en fin de vie. Ça se vérifie à l'état de ses ailes, souvent déchirées, usées. »
Les abeilles ne meurent pas de froid mais de faim
Lors des hivers les plus rudes, la grappe se contracte tellement qu'il arrive qu'elle perde le contact avec le stock de provisions. A ce moment-là, les abeilles risquent un engourdissement qui pourrait leur être fatal.
Les abeilles sauvages formant une colonie, comme les bourdons, meurent avec leur reine dès qu'il fait froid. Mais avant cela, elles produisent de jeunes reines fécondées pour l'année suivante. Ces jeunes reines quittent la colonie et survivent à l'hiver dans des endroits protégés ou dans le sol.
Aujourd'hui, nous sommes obligés de les secourir pour empêcher leur disparition.» En Europe, environ 40 % des colonies d'abeilles ont été décimées en moins de dix ans. Les pays d'Europe occidentale, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni ou encore l'Italie, sont particulièrement touchés.
Lorsque le dard est retenu, l'abeille ne peut se libérer qu'en se séparant de tout son appareil venimeux. Ainsi éviscérée, elle mourra quelques heures après. L'individu se sacrifie alors pour protéger la colonie. Elle ne peut donc piquer qu'une seule fois, contrairement aux frelons ou aux guêpes dont le dard est lisse.
Parmi les parasites dangereux pour la survie des abeilles, le varroa est certainement le plus redouté des apiculteurs. Ce petit acarien s'installe et se reproduit au cœur même des ruches, dans les alvéoles.
Les pesticides et insecticides sont la première cause de disparition des abeilles en Europe, et plus particulièrement les pesticides néonicotinoïdes dont l'avenir était en suspens du côté de la Commission Européenne depuis 2013.
Les pratiques agricoles intensives, la monoculture, le recours aux pesticides, le changement d'affectation des terres figurent parmi les principales menaces pesant sur les abeilles et les autres pollinisateurs. La survie et le développement des abeilles est aussi menacé par le changement climatique.
Il s'agit d'une famille d'insecticide qui agit sur le système nerveux central des insectes. Ils ciblent et saturent les récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine, ce qui provoque la paralysie des insectes et, rapidement, leur mort.
Le poids. La perte de poids est un indicateur de la faim d'une colonie. Il est impossible de donner un poids indicatif que l'on doit obtenir à un certain moment pour une abeille.
L'hiver : une saison particulière
En hiver, les abeilles se réfugient dans leurs ruches. Il faut savoir que si la température chute en deçà de 10°C, ces insectes périront.
Depuis quelques années, on a découvert que les abeilles dorment. Certes, elles ne se reposent pas comme nous. Elles font plutôt des sortes de siestes. Elles se reposent, ainsi, plusieurs fois dans la journée le temps de refaire le plein d'énergie avant de reprendre leurs tâches.
La vie des abeilles
L'ouvrière vit entre 13 et 38 jours pendant la saison estivale, entre 30 et 60 jours au printemps et 140 en période hivernale. Les faux-bourdons peuvent vivre jusqu'à 90 jours en saison chaude et une trentaine de jours au printemps.
La phase de sommeil se caractérise chez l'abeille par une inclinaison de la tête et un relâchement musculaire ainsi qu'un repli des antennes contre la tête. Elle demeure immobile et s'accroche aux rayons la tête positionnée en haut.
Effectivement les colonies ont du mal à passer les 5 années consécutives si on n'intervient pas. Au début que je m'occupais des abeilles (1973) une colonie pouvait durer 7 à 8 ans en la laissant essaimer naturellement, se remèrer d'elle même.
Le miel est vendu pour gagner de l'argent, non pour aider les abeilles.
Une reine marquée permet aussi de suivre son âge. Vous pouvez utiliser n'importe quelle couleur pour le marquage mais le mieux est d'utiliser la couleur de marquage de l'année. Celle-ci est définie par un code couleur international : Années se terminant par 1 ou 6 - BLANC.