L'école il y a longtemps C'est à partir de 4000 ans avant Jésus-Christ que les premières traces de l'enseignement se retrouvent en Mésopotamie (actuellement l'Irak) et en Égypte antique. En Chine, Confucius est resté célèbre pour ses principes éducatifs.
C'est-à-dire aux alentours du IVème millénaire avant Jésus-Christ. C'est dans l'Égypte des pharaons et en Inde qu'ont été trouvées les premières traces de l'enseignement. Plus tard, l'école arrive chez les Romains. Une école très élitiste, réservée aux enfants des familles les plus opulentes.
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.
C'est autour des xvie et xviie siècles qu'une demande d'école, émanant des communautés urbaines et parfois rurales, s'affirme. Dès lors, l'histoire...
De Charlemagne à Jules Ferry
Quand on parle de la naissance de l'école, on cite souvent un autre grand homme. Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
Platon fonda une école de philosophie, qui s'appelait l'Académie, puis son élève Aristote fonda sa propre école, qui s'appelait le Lycée. Ainsi, deux des termes employés couramment dans l'enseignement en France proviennent d'écoles de philosophie de la Grèce antique.
En effet, Charlemagne a notamment fondé une école dans son Palais d'Aix-la-Chapelle : on y enseigne aux jeunes garçons la lecture, l'écriture, la grammaire, le calcul, l'astronomie, et les fondements de la religion chrétienne.
On vient de le voir, c'est Napoléon Bonaparte qui inaugure cette pratique, dès la création des lycées en 1802, ce choix prenant place dans sa politique de pacification de la société en essayant de solder la question religieuse.
À partir du XII e siècle, dans l'ensemble de l'Europe, les collèges sont des établissements complémentaires par rapport aux universités. Ils ont souvent été fondés par des legs pieux.
Il demande aux meilleurs intellectuels de son temps de venir partager, transmettre leurs savoirs aux plus jeunes. Charlemagne décide également de créer des écoles dans les monastères, pour que tous les enfants puissent recevoir un enseignement et apprendre à lire, écrire et compter.
Pauline Kergomard les appelait « les petites Sorbonnes ». « On n'y prenait pas en compte le développement cognitif et affectif des gamins », ajoute la guide bordelaise. Kergomard s'offusque de ce système, et développe progressivement l'idée d'une école maternelle.
L'évolution de l'enseignement se fit en Grèce antique par l'introduction du «! pédagogue!». À l'origine, on nommait ainsi l'esclave chargé d'accompagner les enfants à l'école. Cet esclave fut chargé d'enseigner à l'enfant, notamment par la pratique des sports, à devenir un kalos kagathos, un homme «!
Première année : cours moyen 1re année ou CM1 (9-10 ans). Deuxième année : cours moyen 2e année ou CM2 (10-11 ans).
L'école il y a longtemps
C'est à partir de 4000 ans avant Jésus-Christ que les premières traces de l'enseignement se retrouvent en Mésopotamie (actuellement l'Irak) et en Égypte antique. En Chine, Confucius est resté célèbre pour ses principes éducatifs.
Ministre de l'Instruction publique, Jules Ferry a rendu l'école gratuite en 1881. En 1882, la loi rend l'instruction obligatoire pour les enfants âgés entre 6 et 13 ans. Mais les parents peuvent choisir que leurs enfants aillent dans une école publique ou privée, ou suivent l'école à la maison.
Le mot baccalauréat devient ensuite baccalaureatus au Moyen Âge et désigne un grade universitaire exclusivement parisien. Plus tard, en 1808, Napoléon Iᵉʳ décide d'en faire un diplôme d'entrée obligatoire dans toutes les universités de France.
Le lycée Saint-Louis est le plus ancien lycée de France. Au 15e siècle le collège se transforme en une école de théologie, parmi ses élèves se trouvent : Racine, Boileau, Claude Perrault et Diderot. Fermé en 1793, Napoléon rachète l'établissement en 1812 pour y réinstaller un lycée de 400 élèves.
Le lycée parisien Charles de Foucauld arrive en première position avec 99 % de réussite, ce lycée d'enseignement général a aussi une classe de STMG et accompagne ses élèves avec le programme des cordées de la réussite.
Dans les années 1930, pour les dirigeants, la finalité de l'école est l'égalité de la société. Ils en arrivent même à concevoir que c'est à la société de créer les emplois qui accueilleront les jeunes adultes ainsi formés par le dispositif scolaire.
Il fallait marcher 2 à 3 km, hiver comme été. On n'avait pas de cartable : les garçons avaient une gibecière, les filles un sac. Tous les élèves portaient une blouse noire, filles comme garçons. Les classes duraient de 8 heures à 11 heures, et de 13 heures 30 à 16 heures.
Les élèves allaient à l'école en sabots, remplis de paille et aussi avec des galoches en cuir avec des semelles en bois. Les élèves jouaient au " jeu de grâce " : c'était un anneau qu'il fallait rattraper avec un bâton. Les tables étaient avec des bancs accrochés, et des tables qui avaient des chaises soudées.
En 1836, l'enseignement primaire public pour les filles est autorisé.
Ils étaient aussi séparés au lycée et au collège… Dans la religion catholique, le principe était d'éviter toute tentation sexuelle pour les jeunes, avant le mariage. De plus, l'éducation était relativement différenciée : on faisait étudier les garçons pour qu'ils aient un métier, et les filles pour qu'elles aient un…