Locke y défend un nouveau rapport entre religion et gouvernement. Locke, un des fondateurs de l'empirisme, développe ainsi une philosophie contraire à celle exprimée par Thomas Hobbes dans son livre Leviathan, dans la mesure où il défend notamment la tolérance religieuse pour certaines confessions chrétiennes.
On connait sa vérité sans faire appel à l'expérience. Le fait que tout le monde apprenne cet énoncé au sein de l'expérience n'y change rien. L'esprit est conçu comme une tabula rasa sur laquelle s'impriment des impressions sensibles.
Car Locke définit la liberté comme un pouvoir, et il affirme que tout pouvoir naturel d'une créature lui vient de la toute-puissance de Dieu29. On est donc fondé à croire l'antécédent: il est possible à Dieu de créer un agent libre.
Afin de créer un tel Etat, Locke part de l'Etat de nature, idée largement utilisée à l'époque où les voyages vers des univers étrangers fascinent ; on croit en effet y trouver l'homme à l'état sauvage, tel qu'il l'était avant que toute civilisation ne vienne le briser.
John Locke a dit...
“Il faut perdre la moitié de son temps pour pouvoir employer l'autre.” “La connaissance de l'homme ne saurait s'étendre au-delà de sa propre expérience.” “La nature ne fait rien en vain ou pour des fins peu considérables.” “Ce qu'on nomme idée est l'objet de la pensée.”
Le philosophe Karl Popper oppose au totalitarisme le concept de société ouverte, qui permet de lutter contre le pouvoir de l'État.
Chez Locke
Contrairement à Hobbes, John Locke (1632-1704), autre théoricien du contrat social, imagine l'état de nature comme un état d'égalité et de paix, où les hommes se portent mutuellement secours en cas de besoin. En effet, les hommes sont dotés de raison, et leur raison les porte à ne pas faire de mal à autrui.
John Locke est considéré comme l'un des principaux représentants du libéralisme politique, parce qu'on trouve dans son œuvre deux traits caractéristiques de ce courant de pensée : d'une part la revendication des droits des individus, d'autre part la volonté de fixer des limites restreintes au pouvoir de l'État.
Le philosophe anglais John Locke (1663-1704) reprend la conception de l'esprit comme tabula rasa, la table rase qui reçoit les impressions comme de la cire : « il n'est rien dans l'intellect qui n'ait auparavant été dans la sensation ». Les empiristes anglais rejettent aussi l'idée de connaissances innées.
UN SIÈCLE AVANT LA RÉVOLUTION FRANÇAISE, CE PHILOSOPHE ANGLAIS SE FAIT LE DÉFENSEUR ACHARNÉ DE LA LIBERTÉ POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE. PRÉCURSEUR DE L'IDÉAL DES LUMIÈRES, IL PRÔNE LA SÉPARATION DES POUVOIRS ET LA NEUTRALITÉ DE L'ÉTAT.
Résumé La lecture rapide du Second Traité semble révéler cinq pouvoirs : le constituant, le législatif, le judiciaire, l'exécutif et le fédératif. II faut pourtant se garder de considérer que Locke s'en remet toujours à cette présentation.
C'est-à-dire : la « conscience », c'est le fait, pour un homme, de percevoir ce qui se passe dans son propre esprit (dans un esprit qui est le sien, qui lui appartient en propre, qui est sa propriété).
La religion selon Descartes : l'argument ontologique
Pour prouver l'existence de Dieu, Descartes a élaboré une démonstration mathématique reposant sur l'argument dit « ontologique », qui considère que Dieu possède toutes les perfections. L'existence est une perfection, donc Dieu existe.
La liberté religieuse a été établie par : la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 (art. 10) ; la Convention européenne européenne des droits de l'Homme de 1950 (art.
Pleinement de son siècle, l'auteur de "L'Esprit des lois" fut un réaliste qui sut donner de la matière à la philosophie politique et de l'esprit à la sociologie.
1. Thomas Hobbes (1588-1679)
John Locke (1632-1704), plus encore peut-être que Bacon, est considéré comme l'un des Pères fondateurs de l'empirisme moderne. Tandis que Bacon se préoccupait essentiellement de méthodologie de la science, ce dernier place la discussion des relations entre expérience et raison sur le plan proprement épistémologique.
Cet important ouvrage de philosophie politique, qui tire son titre du monstre biblique, traite de la formation de l'État et de la souveraineté, comme le montre l'allégorie souvent commentée du frontispice, qui représente le corps de l'État-Léviathan formé des individus qui le composent.
Ses trois plus éminents théoriciens que sont Thomas Hobbes (1588-1679), John Locke (1632-1704) et Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) l'avaient conçu très différemment, comme une fiction anthropologique.
Locke affirme que les conflits peuvent être évités grâce à un contrat social formé sur la base de lois publiques. Il soutient qu'un monarque constitutionnel et non un pouvoir absolu comme le pense Hobbes peut prévenir les conflits sociaux.
Aristote a été le critique le plus puissant de Platon, son adversaire le plus déterminé. Mais ce qui les a opposés n'est pas un simple conflit entre deux générations, ni même un cas classique de parricide.
L'État hobbesien est donc fondé sur la reconnaissance de l'égalité naturelle de tous les êtres humains et Hobbes peut, dès lors, dire de lui ce que la Bible dit du Léviathan : « Il est fait de telle sorte que rien ne peut l'effrayer. Toute chose élevée, il la voit au-dessous de lui.
l'État ce qui est par essence supérieur à l'individu et à la famille, dont il constitue la substantialité. L'État est l'existence essentielle relativement au bien, au juste »16.
2°) Chez Locke, la loi naturelle oblige chacun à respecter les droits de tout homme : elle a valeur universelle. Chez Hobbes, les contrats issus de l'application des trois premières lois du Léviathan ne créent un ordre inviolable qu'entre les contractants.