Les sources du bushido puisent donc abondamment dans les trois religions majeures du Japon, le shintoïsme, le bouddhisme (zen en particulier, considéré comme la religion par excellence du samouraï depuis l'époque Kamakura et l'introduction des zen soto et rinzai), et le confucianisme enfin.
« Rappelle-toi la devise du samouraï : L'honneur ou le déshonneur ne sont pas dans l'épée, mais dans la main qui l'empoigne. »
Les valeurs des guerriers
On retrouve de manière exacerbée chez les samouraïs un certain nombre de valeurs : la loyauté, la fidélité, le courage physique, une forme de frugalité voire d'abnégation. Mais au-dessus de tout il y a le respect et en particulier le respect de l'honneur…
Dans le Japon d'avant 1867 un samouraï était un guerrier au service d'un seigneur local le daimyo. Le samouraï reçoit une éducation sévère qui vise à ne pas avoir peur de la souffrance et de la mort, à respecter un code de l'honneur et de faire de lui un guerrier efficace dans le maniement des armes.
Le statut de samourai date du milieu du Xème siècle, au moment de l'émergence des grands clans qui eurent besoin de constituer une classe de guerriers à leur service. Vassaux d'un chef militaire, d'un daimyō ou d'un shogun, ils devinrent de plus en plus puissants, et au XIIe siècle leur statut devint héréditaire.
Les Samouraï n'ont pas disparu au cours du XIXe siècle en même temps que l'ère Edo. Ils existent toujours ! Et ils sont beaucoup plus présents qu'on ne le croît dans les Arts Martiaux, comme dans la vie quotidienne. Ils continuent de régir la pratique, voire même de reprendre la main sur celle-ci.
C'est à l'origine une méthode d'utilisation de cheveux pour tenir un casque de samouraï stable au sommet de la tête dans la bataille, puis elle devient un symbole de statut dans la société japonaise.
Le Japon et la France au xix e siècle. Au xix e siècle, le Japon conserve une organisation féodale. L'empereur, le Mikado, est à la tête du pays, mais le Shogun (également appelé Taïcoun) chef du bakufu (gouvernement militaire) détient la réalité du pouvoir.
Le samouraï doit se tenir prêt en permanence à partir à la guerre pour son seigneur et il doit effectuer des tours de garde au palais. Son idéal de conduite, le bushido, est exposé dans le Hagakure, recueil de paroles d'un samouraï du XVIIIe siècle, paru en 1906.
Quand un enfant destiné à devenir Samouraï avait atteint l'âge de 15 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée genpuku (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï et il obtenait aussi le droit à porter un katana.
La voie du guerrier est indissociable de la vie du samouraï. Ce dernier doit se conduire selon un code nommé Bushido. Ce code d'honneur repose sur sept vertus essentielles : honnêteté, courage, bonté, respect, sincérité, honneur et loyauté.
Le 3 janvier 1868, la restauration monarchique est proclamée. De là date le premier acte qui allait mener à la disparition des samouraïs. Peu après son installation, le nouveau pouvoir entreprend de construire un État centralisé et s'attaque aux anciens statuts sociaux, dont celui des guerriers.
Ils se trouvent principalement dans les « zones périphériques », au sud du Kyūshū et dans le Shikoku ; ils vivent normalement comme employés rémunérés dans les quartiers de samouraïs des jōkamachi (ville-château).
Le 22 février 1877, jour qui marque la fin des samouraïs, ces guerriers japonais aux armures magnifiques et au sens de l'honneur implacable. Pourquoi disparaissent-ils ? Parce qu'ils sont d'un autre âge. C'est un type d'aristocratie militaire qui n'a pas du tout évolué, il faut le dire.
Les junzi dans leurs codes d'honneurs et la façon dont ils servent leur seigneur, s'apparentent aux samouraï et chevaliers de l'Europe médiévale.
C'est à l'époque d'Edo (1603-1868) que les nouveaux shoguns Tokugawa créent le samouraï que nous connaissons, respectueux d'un code de conduite strict, la voie du guerrier, "bushido". C'est à cette époque que se développe la pratique du seppuku (plus connu en Occident sous le nom de hara-kiri, un suicide rituel).
Ninja (忍者) est un terme japonais moderne ( XX e siècle) servant à désigner une certaine catégorie d'espions ou de mercenaires, actifs jusqu'à la période d'Edo ( XVII e siècle), traditionnellement appelés shinobi (忍び, littéralement « se faufiler »).
Du japonais 侍 , samurai (« samouraï »), littéralement « celui qui sert (son seigneur) ».
Même si Miyamoto Musashi est le "samouraï" le plus connu au niveau international, Oda Nobunaga (1534-1582) est le plus respecté au Japon.
Miyamoto Musashi (宮本 武蔵), de son vrai nom Shinmen Bennosuke (新免 辨助) est né le 12 mars 1584 à Ōhara-chō dans la province de Mimasaka et mort le 19 mai 1645. Il est l'une des figures emblématiques du Japon, maître bushi, calligraphe, peintre reconnu, philosophe et le plus célèbre escrimeur de l'histoire du pays.
Le 24 septembre, assiégé et acculé, Saigo Takamori distribua à ses troupes une note leur expliquant qu'elles se battraient pour la dernière fois et les enjoignant à mourir au combat.
Les deux armes composant le daishō sont le katana (刀) et le wakizashi (脇差), le premier étant le plus long, il correspond à l'arme d'attaque, tandis que l'autre s'apparente plutôt à une arme de parade.
Comment faire un chignon rapide
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