Une prostate dite « petite » a un volume compris entre 30 et 40ml et un poids compris entre 20 et 70g. Une prostate moyenne se situera entre 40 et 80ml pour un poids entre 20 et 125g. Enfin, une grande aura un volume entre 40 et 100ml et un poids entre 40 et 125g.
Chez certains hommes, avec l'âge, la prostate devient trop volumineuse et gêne l'émission d'urine. Cette croissance excessive est appelée hypertrophie bénigne de la prostate, ou adénome prostatique.
Elle se situe sous la vessie, en avant du rectum. Chez l'adulte jeune, elle est de la taille d'un abricot (environ 20cc). L'adénome de la prostate est une pathologie fréquente chez l'homme surtout après cinquante ans.
En France, environ 1 million d'hommes de plus de 50 ans sont concernés par ce qu'on appelle l'hypertrophie bénigne de la prostate. Généralement sans gravité, elle peut néanmoins être très gênante et nécessiter une prise en charge médicale, voire une opération.
Les troubles sont irritatifs : besoins pressants et fréquents d'aller aux toilettes, difficultés à se retenir. Et aussi obstructifs : faible jet urinaire, difficulté à démarrer la miction, gouttes retardataires, sensation de ne pas vider complètement sa vessie.
Quel est le poids normal de la prostate ? A l'âge adulte, une prostate normale pèse environ 20 à 25 grammes pour des dimensions d'environ 4cm de largeur, 3cm de hauteur et 2cm d'épaisseur.
La prostate joue un rôle dans la sexualité, mais uniquement dans l'éjaculation et la reproduction. Par contre, elle ne joue aucun rôle dans le phénomène d'érection. Elle est sous l'influence des hormones mâles (androgènes).
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Une prostate volumineuse comprime l'urètre tout en faisant pression sur la vessie, ce qui engendre un besoin fréquent d'uriner et divers problèmes de miction, selon le cas (débit plus faible et intermittent, douleurs, etc.). Presque tous les hommes sont sujets à l'hypertrophie bénigne de la prostate, en vieillissant.
Le cancer de la prostate est ainsi classé selon 4 stades : stades T1 et T2, le cancer de prostate est localisé à la prostate, et stade T3 et T4, le cancer de prostate est localement avancé.
Quelles sont les causes de l'hypertrophie de la prostate ? Des modifications de la production d'hormones mâles, liées à l'âge, pourraient être à l'origine de l'hypertrophie bénigne de la prostate, mais cette hypothèse n'a pas encore été confirmée.
Chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de PSA inférieur à 4 ng/mL est considéré comme normal. Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal.
De façon générale, le respect d'une bonne hygiène de vie est conseillé pour diminuer le volume de la prostate, que ce soit en évitant la consommation d'alcool, d'épices, ou en maintenant une activité physique régulière.
Taux de PSA < 1 ng/ml et âge compris entre 60 et 70 ans : aucune mesure supplémentaire du PSA. Taux de PSA entre 1 et 3 ng/ml : pas d'autres investigations immédiates pendant deux à quatre ans. Taux de PSA de plus de 3 ng/ml : Chez les hommes à faible risque, seul un suivi clinique est nécessaire.
La chirurgie peut être envisagée d'emblée lorsqu'existe une rétention vésicale chronique avec résidu post-mictionnel important, une atteinte rénale, une rétention aiguë d'urines récidivant malgré un traitement par alpha-bloquants, un calcul de vessie, une hématurie (sang dans l'urine) récidivante, un diverticule ...
Le patient est alors habituellement couché sur le côté tournant le dos au radiologue. Le patient urine ensuite pour vider sa vessie et il est effectué avec la sonde de surface une mesure du résidu post mictionnel. L´idéal si l'équipement le permet est d'effectuer à l'occasion de cette miction une débitmètrie.
Le traitement médicamenteux de l'adénome de la prostate
les alpha-bloquants (alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine...) qui luttent contre la contraction des voies urinaires et permettent d'uriner plus facilement.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Le chlordécone, pesticide largement utilisé dans la culture de bananes aux Antilles, pourrait multiplier jusqu'à trois fois le risque de récidive de cancer de la prostate.
La consommation quotidienne de plusieurs tasses de café permettrait de réduire les risques de développer un cancer de la prostate. Boire du café réduit le risque de développer le cancer de la prostate.
Elle est de l'ordre de 4 ng/mL de sang. Le taux normal de PSA varie en fonction de l'âge du patient: il est de 2,5 ng/mL pour les hommes de moins de 50 ans, de 3, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 50 à 60 ans et de 4, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 60 à 70 ans.
La solution: une combinaison de plantes. - Les graines de courge réduisent l'augmentation de volume de la glande. En consommer 1 ou 2 cuillères à soupe par jour, par exemple le soir en guise d'apéritif où elles remplaceront les cacahuètes, ou au petit déjeuner. - Les tisanes d'épilobe.
Le cancer de la prostate ne provoque pas de symptômes au début de son évolution. Des troubles urinaires peuvent ensuite apparaître. Deux examens permettent de suspecter un cancer de la prostate : le toucher rectal et le dosage des PSA dans le sang.
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.