Les conditions climatiques sur l'Everest sont extrêmes. En janvier, mois le plus froid, la température au sommet est en moyenne de −36 °C et le ressenti peut être de −60 °C . En juillet, mois le plus chaud, la température moyenne est de −19 °C et il gèle en permanence. De juin à septembre, l'Everest subit la mousson.
Ce n'est bien sûr pas le cas : à 8000 m, il peut faire -30°C, et de nombreux alpinistes ont eu des doigts gelés ou sont morts de froid.
Rappelons qu'à cette altitude la pression atmosphérique tombe à 253 millimètres de mercure (mm Hg), alors qu'elle est en moyenne de 760 mm Hg au niveau de la mer.
Par ailleurs, l'inspiration véritable et la capacité de l'être humain à progresser naissent dans l'adversité inhérente aux défis que l'on relève et sont accessibles dès lors que l'on accepte de quitter son confort et ses habitudes pour plonger dans l'inconnu...
[Il y a] 44 ans, Peter Habeler et Reinhold Messner gravissaient l'Everest sans oxygène. Le 8 mai 1978, l'Italien Reinhold Messner et l'Autrichien Peter Habeler atteignaient le sommet de l'Everest pour la première fois sans apport d'oxygène.
Les alpinistes qui gravissent des sommets très élevés de plus de 6 000 mètres d'altitude ont souvent recours à des bouteilles d'oxygène pour faciliter leur ascension. La respiration permet d'acheminer de l'air et donc de l'oxygène dans tout le corps humain.
Arrivé au Népal en milieu de mois, Marc Batard est désormais à son camp de base décalé de Gorak Shep, vers 5 164 m. Pour ses 70 ans, le Français surnommé le « sprinter de l'Everest » veut tenter d'en devenir le vétéran.
Du haut de ses 6.190 mètres, le Denali (anciennement mont McKinley) est le point culminant de l'Amérique du Nord. Situé en Alaska, il impose aux alpinistes des conditions extrêmes qui en font l'une des montagnes les plus difficiles à escalader.
Il encadrait une équipe de sherpas en charge d'équiper la montagne de cordes fixes. Equipements indispensables pour que les clients des nombreuses expéditions en cours d'acclimatation puissent rejoindre le sommet. A 52 ans, Kami Rita Sherpa pulvérise ainsi son propre record. Il a désormais gravi l'Everest 26 fois.
Pour elle, la réponse est évidente : le sommet du K2 (8 611 m) est définitivement plus dur à atteindre que celui de l'Everest (8 849 m).
Une question de pression
En fait, c'est la pression atmosphérique qui décide de la température d'ébullition de l'eau, car le poids de l'air "presse" sur la vapeur. Ainsi, pour chaque pallier de 300 mètres d'altitude, l'eau bout environ un degré plus bas.
Élisabeth Revol, qui monte sans oxygène, considère être dans la zone de la mort lorsqu'elle arrive à 7 500 m sur le Nanga Parbat. Statistiquement, sur l'Everest, il y a plus de morts entre 7 000 et 7 500 mètres qu'entre 8 500 et le sommet.
Lorsque la pression atmosphérique diminue, il faut donc moins d'énergie pour que la pression de la vapeur égale celle de l'atmosphère. Moins d'énergie signifie moins de chaleur, ce qui signifie que l'eau bouillira à une température plus basse à une altitude plus élevée.
Dans l'Univers la température atteint -272°C
Même dans l'espace, loin de toute étoile, on ne peut pas descendre aussi bas. Le record de froid dans l' Univers est de -272 °C, au sein de la nébuleuse du Boomerang, créée par une vieille étoile en train de mourir à 5 000 années-lumière de nous.
Pour un avion volant à 12 km de haut (39.000 pieds), on obtient -63°C. On peut alors se permettre de dire qu'en altitude de croisière, la température à l'extérieur d'un avion de ligne en vol se situe en moyenne entre -50°C et -65°.
L'ascension de l'Everest n'est accessible qu'aux alpinistes aguerris, mais également aux alpinistes qui peuvent mettre le prix !
Son nom définitif lui fut donné en 1865 en l'honneur de sir George Everest. Son nom tibétain est Chomo Lungma (« Déesse mère du Monde »). L'Everest est semblable à une immense pyramide à trois faces et trois arêtes, taillée dans des schistes cristallins et des calcaires primaires déversés vers le sud.
1. Everest. L'Everest est le plus haut sommet du globe, avec un pic à 8848 mètres d'altitude. Il est situé sur la frontière entre la zone de Sagarmatha, au Népal, et au Tibet en Chine, et fait partie de la chaîne de montagnes de l'Himalaya.
L'Annapurna :
Le taux de mortalité de cette roche titanesque fait de l'Annapurna le sommet statistiquement le plus dangereux parmi les sommets de plus de 8 000 mètres.
Nims souligne aussi que dans ces conditions, on ne peut pas vraiment parler d'ascension de l'Everest en solitaire via « l'autoroute que les sherpas ont ouverte » ! D'autres experts du domaine préfèreront citer le K2 et sa voie des Abruzzes assez technique et engagée comme 8000 le plus dur.
La première difficulté est la haute altitude et la diminution de la pression partielle en oxygène : il y a une pression en oxygène deux tiers inférieure au sommet du K2 qu'au niveau de la mer. D'autre part les conditions météorologiques à cette altitude sont extrêmes et changent rapidement.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
Respirez avec le nez ET avec la bouche
Il se trouve que cet instinct n'est pas trompeur : en respirant par la bouche, le débit d'air est plus important qu'avec le nez. Clairement, respirer par la bouche permet donc d'emmagasiner une quantité de dioxygène plus importante qu'avec une respiration par le nez.