Aristote considère la matière et la
Aristote distingue alors trois sciences théoriques (ou théorétiques) : la physique, la mathématique, et la métaphysique (ou théologie). La physique est la science d'un genre déterminé, celle de la substance qui possède en elle-même le principe de son mouvement et de son repos.
Aristote définit le mouvement : "La réalisation de ce qui est en puissance, en tant que tel, c'est le mouvement" (Physique, III, 1, 201a10). C'est un passage. Le « mouvement », en tant que tel, est toujours inachevé, en puissance, sans commencement ni fin, il requiert cependant une cause.
Par rapport à l'activité pratique, la politique est en effet définie par Aristote comme la plus haute de toutes les disciplines, elle est la « science souveraine entre toutes » car elle est capable de nous diriger dans la connaissance du Souverain Bien, la fin en vue de laquelle s'exercent toutes nos activités ; elle a ...
Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme.
“La nature ne fait rien sans objet.” “L'objet de la guerre, c'est la paix.” “C'est de par leur caractère que les hommes sont ce qu'ils sont, mais c'est de par leurs actions qu'ils sont heureux, ou le contraire.” “La richesse consiste bien plus dans l'usage qu'on en fait que dans la possession. ”
Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême.
Pour Aristote, la résistance des matériaux ne tient pas à la matière, mais à leur absence de forme, leur absence d'articulation, leur manque de syntaxe. Cela signifie aussi que pour qu'une chose (= X) soit la matière d'une autre, il ne faut plus qu'elle ait, elle-même, à subir de transformation (ou à changer de forme).
Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien. Ce n'est point non plus l'intermédiaire : elle n'est cause que d'une seule chose.
Depuis Aristote, on distingue en philosophie quatre types de cause, notamment en regard des choses naturelles : la cause matérielle, la cause formelle, la cause efficiente et la cause finale. Il est pertinent en philosophie de distinguer chacune de ces causes en les associant à un type de question.
Il faut par suite bien saisir quelle est pour chacune de ces deux parties sa meilleure disposition : on aura là la vertu de chacune d'elles, et la vertu d'une chose est relative à son oeuvre propre. Or il y a dans l'âme trois facteurs prédominants qui déterminent l'action et la vérité : sensation, intellect et désir.
Aristote introduit en effet la question dès le début de son enquête lorsqu'il écrit : « les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler (= la vie de jouissance), la vie politique, et en troisième lieu la vie contemplative » (I, 3, 1095 b 17-19).
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Le bonheur est la fin suprême de nos actions, celle a laquelle tout le reste se rapporte et qui par la même ne se rapporte a rien autre : c'est le souverain bien 3).
La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité dont il faut faire l'expérience. Comme le premier pas vers le bien est de ne point faire de mal, le premier pas vers le bonheur est de ne point faire souffrir. Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire.
Aristote définit l'homme comme un « animal politique » dans la Politique. Il vit véritablement lorsqu'il est en société, de telle sorte qu'il peut y déployer ses capacités et y vivre heureux. L'homme qui ne vit pas en société est perçu par Aristote comme étant en quelque sorte déviant de sa nature.
Le principe logique d'identité est le premier des quatre grands principes logiques de l'Antiquité : principe d'identité, principe de non-contradiction (« une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse »), principe du tiers exclu (« une proposition et sa négation ne peuvent être toutes deux fausses »), ou, selon ...
Le bonheur est le bien suprême. Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux.
Platon écrit une œuvre littéraire, Aristote fait écrire le mode d'emploi d'un outil de travail. Platon aligne les sujets les uns après les autres, Aristote construit un seul système, une approche unique de la totalité du réel ainsi qu'une méthode didactique pour organiser le débat.
On y reprend l'analyse des vertues cardinales, développée par Aristote, consacrée à la justice, à la tempérance, au courage, à la prudence (sagesse). Quel est le point commun entre toutes ces théories ?
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.
La théorie aristotélicienne de la "vérité-adéquation".
Une conception "naïve" de la vérité est simple: est vrai ce qui est conforme à la réalité.
Cette définition de la vérité est proche de celle d'Aristote, qui écrit : « Ce n'est pas parce que nous pensons d'une manière vraie que tu es blanc, que tu es blanc, mais c'est parce que tu es blanc, qu'en disant que tu l'es, nous disons la vérité ».
Cinq vertus principales sont mises en avant : le courage (andrea), la modération ou tempérance (sophrosynè) ; la justice (dikaiosynè), la sagesse (sophia) — plus ou moins identique à la sagacité (phronêsis) — et enfin la piété (hosiotès). L'excellence d'un homme se mesure à ses vertus.
L'Eglise catholique distingue en plus trois vertus théologales, ayant Dieu pour objet : la Foi, l'Espérance et la Charité.