Freud, (et ceci constitue la nouveauté de son approche) voit dans l'inconscient un système psychique formé par ce qui ne peut accéder à la conscience, en tant qu'il est le produit du refoulement, c'est-à-dire d'un processus psychologique de défense du moi rejetant pulsions et désirs.
Le mot psychanalyse, apparu en 1896 sous la plume de Sigmund Freud, ne désigne d'abord qu'un mode d'exploration de l'inconscient. Il devient ensuite une technique thérapeutique, puis une nouvelle théorie du psychisme humain, fondée sur l'idée d'un inconscient dominé par la pulsion sexuelle.
Classiquement, les points de vue sont au nombre de quatre : topique, dynamique, économique et génétique. Cette méthode fut appelée par Freud « métapsychologie ».
1Avec la méthode psychanalytique, Freud définit une technique d'investigation et des modalités de lecture, de déchiffrage, qui permettent d'accéder à des processus, des matériaux psychiques, « à peu près inaccessibles autrement ».
Le but de la psychanalyse est, selon Freud, de rendre l'inconscient conscient, de pouvoir aimer et de travailler. On peut dire aussi de conquérir un plus grand degré de liberté par rapport aux déterminismes inconscients dans les relations avec soi-même et avec les autres.
Malgré les efforts de Fechner pour ancrer la psychologie au sein des sciences exactes, il revient plutôt à Wilhelm Wundt (1832-1920) d'avoir promu la psychologie en tant que discipline scientifique autonome.
La base de la théorie psychanalytique est représentée par la dualité des pulsions: ○ Les pulsion sexuelles, tendent à la conservation de l'espèce. ○ Les pulsions du moi, tendent à la conservation du sujet. Le système inconscient est le siège des pulsions innées et des désirs et souvenirs refoulés.
Freud considère que le psychisme est composé de trois instances : l'inconscient, le préconscient et le conscient (Métapsychologie, 1915). L'inconscient occupe l'essentiel du champ psychique. Il est le lieu de la mémoire refoulée (soit dès l'origine, soit par un acte de censure).
La théorie de Freud
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
La psychanalyse et la psychologie s'appuient toutes deux sur les éléments psychiques mais ont des significations différentes : la psychanalyse est une méthode expliquant la signification inconsciente des comportements alors que la psychologie est une étude de la manière de penser, des comportements.
L'homme de Freud est « l'homme machine » mû et motivé physiologiquement. Mais,en second lieu, l'homme est aussi un être social, car il a besoin d'autres personnes pour la satisfaction de ses besoins, à la fois ses besoins libidinaux et ses besoins de conservation.
Ses deux grandes découvertes sont la sexualité infantile et l'inconscient. Elles le conduisent à élaborer plusieurs théorisations des instances psychiques, en premier lieu par rapport au concept d'inconscient, en relation avec le rêve et la névrose, puis il propose une technique de thérapie, la cure psychanalytique.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
La conscience est un état de l'individu qui sait qui il est, où il est, ce qu'il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se trouve. Plus généralement, c'est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses actions. L'inconscient est ce qui échappe à la conscience.
C'est dans l'hypothalamus, par exemple, que les sentiments de soif, de faim, et de satiété prennent naissance. Pour les désirs en général (conscients ou inconscients), c'est moins clair. Quant à l'inconscient, il existe bien un lieu où il s'exprime : le rêve.
Mais le véritable inventeur de la notion d'inconscient est Theodor Lipps, professeur de psychologie à Munich. Dans Les Faits fondamentaux de la vie psychique (1883), il envisage l'inconscient comme l'ensemble des activités « représentantes du passé, mais toujours actives en moi sans que j'en aie conscience ».
Pour Freud, la personnalité humaine est un produit de la lutte entre nos pulsions destructrices et la recherche du plaisir. La construction de la personnalité devient un produit : le résultat de la façon dont chaque personne lutte contre ses conflits internes et les demandes de l'extérieur.
Quatre concepts fondamentaux, des concepts freudiens des plus classiques :inconscient, répétition, transfert, pulsion.
La pulsion est une force biologique inconsciente qui, agissant de façon permanente, suscite une certaine conduite. La source des pulsions est corporelle. C'est un état d'excitation (comme la faim, la soif, le besoin sexuel...) qui oriente l'organisme vers un objet, grâce auquel la tension sera réduite.
Le père de la psychologie moderne
Après le succès de L'Interprétation des rêves (1900), Freud intègre la notion d'importance de la sexualité refoulée dans Psychopathologie de la vie quotidienne (1904) et Trois essais sur la théorie sexuelle (1905).
Sigmund Freud
Il est très probablement le psychologue le plus connu au monde.
Psychologie : science ayant pour but de comprendre la structure et le fonctionnement de l'activité mentale et des comportements qui lui sont associés.
Le père de la psychologie est né en Allemagne en 1832 et s'appelait Wilhelm Wundt.
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.