Le taylorisme est une méthode d'organisation du travail industriel dont les caractéristiques principales sont la division horizontale et verticale du travail ainsi que le salaire au rendement.
Les principes du taylorisme
division horizontale du travail (spécialisation des tâches et étude des temps d'exécution - "the one best way") division verticale du travail (distinction entre exécutants et concepteurs) salaire au rendement. contrôle des tâches par des contremaitres.
Les grands principes du taylorisme :
Analyse scientifique des tâches : le travail est étudié de manière scientifique pour déterminer la meilleure façon de le réaliser, en utilisant des outils, des méthodes et des temps prédéterminés pour chaque étape de la production.
L'OST (Organisation Scientifique du Travail) de Taylor repose sur trois principes : - la parcellisation des tâches ou division horizontale du travail ; - la spécialisation des salariés ; - la séparation des tâches de conception, d'exécution et de contrôle ou division verticale du travail.
L'objectif de l'organisation scientifique du travail (OST) est d'améliorer la productivité à travers un meilleur contrôle de l'activité des ouvriers. Taylor souhaite lutter contre la "flânerie" dans les ateliers et trouver la meilleure façon de produire (the one best way).
Résumé : Fayol s'est opposé à Taylor, explicitement dans Administration Industrielle et Générale. Les organisateurs français ont gommé leurs différences en limitant le champ d'application de leurs théories respectives. Dans sa jeunesse, Fayol a eu des actions tout à fait similaires aux interventions de Taylor.
Les limites du taylorisme
Les grèves et l'absentéisme ainsi que le turn-over illustrent le refus de l'OST. Les entreprises réalisent que l'application de ces méthodes peuvent être contre-productives et représenter des coûts financiers lors de retouches ou des retours de produits.
Issu du taylorisme, le fordisme, institué par Henry Ford (1863-1947) dans le secteur automobile, est à la fois une méthode d'organisation et de management de la main d'oeuvre. À l'instar du taylorisme, le fordisme institue la division horizontale et verticale du travail.
La crise du taylorisme est d'abord sociale. Les ouvriers acceptent de plus en plus difficilement les conditions de travail qui leur sont imposées. Ce mécontentement se traduit par l'augmentation de l'absentéisme, des grèves, du turn-over (taux de rotation des employés sur un poste de travail) et des malfaçons.
La diffusion du taylorisme a fait l'objet de vives résistances de la part du mouvement ouvrier, en raison de la dégradation des conditions de travail qu'il implique, et d'une critique de la part d'un certain nombre de sociologues (par exemple G. Friedmann (1905-1977), Le travail en miettes, 1956).
Ces recherches s'opèrent dans deux principales directions : l'usinage des métaux d'une part et l'étude des temps opératoires d'autre part, qui révèle un intérêt nouveau sur les aspects organisationnels du travail d'atelier.
Bien qu'il ne soit plus adapté aux ouvriers dans certaines entreprises, le taylorisme subsiste encore actuellement dans le secteur industriel: une large part des tâches de production reste déterminée par l'automatisation des chaînes.
Dénonçant la « flânerie systématique » de l'ouvrier, il théorise le temps nécessaire à chaque tâche. Son objectif : doper la productivité. De son vivant, plus de 200 entreprises dans le monde appliquent ses principes.
Les formes extérieures symboliques du taylorisme, immortalisées par Les Temps modernes, ont aujourd'hui très largement disparu. Mais face aux discours et au “happy washing”, il est permis de se questionner sur le caractère “révolutionnaire” des changements managériaux déployés.
Parallèlement, Ford développe et applique une théorie selon laquelle un ouvrier mieux payé travaille mieux et consomme plus, ce qui est bénéfique pour l'entreprise et pour l'économie du pays en général. À ce titre, il est donc considéré comme l'initiateur de la production et de la consommation de masse.
3 processus vont ressortir du modèle mis en place par Henry Ford : Division du travail. Standardisation des pièces. Partage des gains de productivité
Le toyotisme repose essentiellement sur le passage du travail à la chaîne au travail en équipe. Chaque ouvrier participe à l'intégralité du processus de production d'une automobile.
Des formes d'organisation du travail sont nées de la remise en cause du taylorisme : l'élargissement des tâches, l'enrichissement des tâches, le toyotisme.
Une gestion de l'entreprise basée sur l'efficacité
En produisant quasiment à la demande, le toyotisme favorise le flux tendu. La deuxième grande idée du toyotisme est l'amélioration continue, avec l'implication de tout le personnel, dans l'optimisation des délais, de l'organisation et de la qualité.
Le travail à la chaîne est une méthode de production inventée par le constructeur américain d'automobiles Henri Ford dans les années 1910. Le travailleur très spécialisé selon les principes du taylorisme reste fixé à un poste de travail devant une machine.
Commander ; c'est-à-dire faire fonctionner le personnel ; Coordonner ; c'est-à-dire relier, unir, harmoniser tous les actes et tous les efforts ; Contrôler ; c'est-à-dire veiller à ce que tout se passe conformément aux règles établies et aux ordres donnés.
Pour Fayol, une grande entreprise, c'est d'abord une hiérarchie à plusieurs niveaux. Chaque personne obéit à un chef et un seul. Ceci signifie qu'un grand chef ne peut pas « court-circuiter » ses collaborateurs et donner des ordres directement à tout le monde.