Emplacement et nature du terrain, réglementation municipale et zonage, projets alentours, coût(s) de mise en constructibilité, sont autant de critères qui influent sur la valeur de terrain.
NB : la valeur d'un terrain constructible est calculée selon les prix du marché de l'immobilier local alors que le prix d'un terrain non constructible dépend de l'utilisation que le futur acheteur pourra en faire. Par ailleurs, la viabilisation a un coût non négligeable.
En premier lieu, pour estimer son terrain, il est nécessaire de savoir si la parcelle est constructible ou non. Cette donnée que l'on trouve dans le plan local d'urbanisme (PLU), disponible en mairie, peut multiplier significativement la valeur du terrain.
L'unique option pour leur donner de la valeur est de faire un terrassement du terrain. Le but est de pouvoir augmenter la surface bâtissable à son maximum. Ces travaux sont généralement réalisés par des professionnels. Mais certaines personnes préfèrent entreprendre ces travaux à elles seules.
La taille de l'unité urbaine (communauté de communes, agglomération) Le nombre d'habitants de l'unité urbaine de votre terrain est un facteur important pour fixer son prix. Par exemple, dans les zones rurales où on trouve moins de 2000 habitants, le coût du m² constructible se situe autour de 50 €.
Le prix moyen du m2 de terrain constructible dans les villes secondaires est situé entre 70 et 150 euros ; Les régions les plus recu-lées ou rurales peuvent enregistrer un prix au m2 terrain constructible entre 30 et 50 euros.
Les spéculations foncières jouent également sur le prix d'un terrain. En effet, chaque commune fait l'objet d'une spéculation foncière plus ou moins élevée. On peut aussi noter que les terrains proches du littoral ou des frontières peuvent se révéler plus cher à l'achat.
Concernant l'abattement exceptionnel, votre terrain doit être situé en zone tendue (zone A ou zone A bis) et être proposé à un promoteur immobilier ou un bailleur social. Il vous permet de bénéficier d'un avantage fiscal de l'ordre de 70 % à 85 %.
L'agent immobilier peut estimer la valeur d'un terrain. En effet, grâce à son expertise du marché immobilier, il est en mesure de vous proposer une estimation fiable. Pour cela, il se base sur les dernières ventes effectuées sur votre secteur.
En 2020, vous revendez votre terrain 300 000 euros moyennant une commission d'agence de 5 000 euros payés par vous-même. L'assiette pour le calcul de l'impôt sur la plus-value est de : 295 000 - 162 000 = 133 000 euros.
Lorsque vous achetez un terrain qui a déjà été aménagé : un professionnel doit répondre par écrit à vos questions sur l'achat du terrain et sur les règles locales de construction. Quelle superficie constructible ? Quelle hauteur maximale ? A quelle distance de la voie publique et du voisinage ?
Les notaires
Pour réaliser une estimation immobilière, on peut aussi se tourner vers le notaire. Il s'agit d'une solution fiable, car le notaire dispose des compétences et des connaissances nécessaires pour réaliser une évaluation du prix de vente d'un terrain.
En moyenne, le prix d'un terrain est d'environ 4 000 euros par hectare, tandis que les zones déjà aménagés sont naturellement plus chers.
Dans les zones dites « tendues » (A et A bis, soit Paris et la région Île-de-France, la Côte d'Azur, et certaines villes où le prix de l'immobilier est particulièrement élevé), la plus-value réalisée lors de la vente d'un terrain constructible bénéficie d'un abattement à hauteur de 70 % à 85 %.
La taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB ou TFNB) est un impôt local dû par tout propriétaire de terrain situé en France, prélevé chaque année par la Direction générale des finances publiques (DGFiP) pour le compte des communes et groupements de communes.
Les impôts et taxes liées à une vente immobilière
La vente d'un terrain, non utilisé par une entreprise, n'est pas soumise à la TPS et à la TVQ, sauf en cas de subdivision de la parcelle en plus de deux parties. Côté impôt, si vous réalisez un profit, il sera en partie imposable.
Cessions inférieures à 15 000 € La plus-value réalisée à l'occasion d'une cession d'un montant inférieur ou égal à 15 000 € est totalement exonérée. Ce plafond de 15 000 € est calculé sur la valeur du bien ou de la partie de bien en pleine propriété et s'apprécie pour chaque cession.
La formalité est accomplie par le notaire, et non directement par le vendeur. Lors de la vente, la déclaration signée par le vendeur (ou son mandataire : Personne chargée par une autre de la représenter et d'agir en son nom) doit être déposée par le notaire.
Ceux que l'on appelle couramment « frais de notaire » correspondent, pour la vente d'un terrain nu, à 7 à 8 % du prix du bien. Ils se décomposent en trois entités : les émoluments, les débours et les taxes.
À retenir :
Pour l'achat d'un terrain, les frais de notaire sont similaires à ceux appliqués pour l'acquisition d'un bien immobilier dans l'ancien. Ils varient entre 7 et 8 % du prix ; Vous pouvez obtenir une réduction des taxes de mutation lorsque le vendeur est assujetti à la TVA et que le bien y est soumis.
Ainsi, nous pouvons dire que le meilleur moment pour vendre son terrain est pendant le printemps, plus précisément entre le mois de mars et le mois de juin. Cela va sans dire que nous sommes dans une période idéale pour vendre un terrain ou un bien immobilier que vous soyez en France, au Luxembourg ou ailleurs.
Une maison de 100 m² en milieu urbain peut se contenter d'un terrain d'une superficie de 100 m². Or, à la campagne, les surfaces de terrains peuvent être imposées par les municipalités, il vous faudra compter en moyenne une surface de 500 m², pour y construire votre de maison de 100 m².