La morale du loup et l'agneau : La raison du plus fort est toujours la meilleure. La Fontaine dénonce la justice qui n'est que le nom hypocrite de la force. Commentez le champ lexical du procès dans le loup et l'agneau : châtié, témérité, procès. La justice n'est que violence et rapport de force.
Dans Le Loup et l'Agneau, la morale se situe au tout début : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Cela signifie que celui qui a raison est celui qui a le plus de force physique. Ici le Loup est plus fort que l'Agneau, et même si l'Agneau a raison, il se fait manger par le Loup.
« Il m'a dit qu'il ne faut jamais Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre. » « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » « Il se faut s'entraider, c'est la loi de nature. »
La fable comporte un enseignement au lecteur. Même si ici, la morale n'est pas explicite, elle peut se résumer par quelques expressions : mieux vaut être pauvre et libre que riche et esclave — mieux vaut vivre pauvre mais indépendant que dans une cage dorée.
Il s'agit des deux animaux les plus populaires des fables de La Fontaine et même des écrivains du 17ème siècle. Le loup et le chien appartiennent à la même race (au même monde), tout en étant diamétralement opposés, c'est à dire que le Loup représente la liberté alors que le Chien représente la servitude à un maitre.
La symbolique du loup varie beaucoup en fonction des cultures. Dans la mythologie celte, par exemple, l'animal représente la ruse, mais aussi la métamorphose, la transformation. Il est également associé à la lune, ainsi qu'au dieu Cernunnos.
Dans l'Antiquité, voir un loup avant le début d'une bataille était aussi présage de victoire, le loup étant l'animal symbolique du chasseur et du guerrier. Il était totémisé chez les Germains.
La morale de la fable Le loup et l'agneau apparaît dès le premier vers, rendant ainsi prévisible la fin de la fable. La Fontaine ne nous donne ni leçon de vie, ni conseil pratique : c'est ici un simple constat sans appel plus qu'une morale : "La raison du plus fort est toujours la meilleure".
Vu les différences entre les deux animaux, on attendrait naturellement un comparatif qui les oppose, mais ici, ironiquement, le chien n'est comparé qu'à lui-même « aussi puissant que beau » : implicitement, le loup compte pour rien ! Le fabuliste joue déjà malicieusement avec les attentes du lecteur.
💡Les fables de La Fontaine sont des apologues. Ce sont des courts récits qui ont pour but d'illustrer une leçon morale de manière implicite. La visée de l'apologue est donc argumentative. C'est pourquoi La Fontaine propose des personnages et des situations symboliques, représentatifs de la morale qu'il veut dégager.
D'après le dictionnaire Larousse en ligne, une morale est : « un enseignement qui se dégage de quelque chose, une conduite que l'événement ou le récit invite à tenir ». En d'autres termes, une morale s'apparente à une leçon de vie, un enseignement déduit à la suite d'une histoire, que le lecteur est prié de considérer.
Inspirée principalement d'Esope, mais aussi d'Epicure et des Stoïciens, Jean de La Fontaine donnera ses lettres de noblesse à la fable, genre populaire et rustique par excellence car "plaire" et "instruire", telle est sa devise.
Caractéristiques et fonctions de la fable. La fable raconte une histoire, qui, à travers l'anecdote, met en scène un univers symbolique. L'aventure relatée est destinée à faire passer, sous une forme ludique et imagée, un message de portée générale, leçon de morale ou réflexion critique.
La morale est un ensemble de principes de jugement, de règles de conduite relatives au bien et au mal, de devoirs, de valeurs, parfois érigés en doctrine, qu'une société se donne et qui s'imposent autant à la conscience individuelle qu'à la conscience collective.
La symbolique du loup dans les contes et légendes
Dans les contes et fables sur le loup, dès l'époque gréco-romaine, l'animal est dépeint comme sauvage, agressif, sanguinaire, mais aussi stupide ou calculateur. Il symbolise les penchants sombres de l'homme, sa part animale.
Comparer les discours des différents personnages et les rapports de force qui s'y affirment (étudier l'ordre, la qualité et la longueur des prises de parole), étudier le rythme du dialogue, les différents types de paroles rapportées (discours direct, indirect, indirect libre, narrativisé).
Dans cette fable, un loup cruel et tyrannique prend par surprise un agneau en train de boire son eau. Affamé, le prédateur cherche une excuse pour manger le fautif qui, naïf et innocent, essaie de se défendre.
Chacun à son métier doit toujours s'attacher.
Dans les contes traditionnels, le loup, représente la figure du monstre par excellence, à tel point que se forme le stéréotype du loup, encore utilisé de nos jours. C'est le méchant de l'histoire, il est terrifiant et il faut le craindre. Le conte du Petit Chaperon rouge en est la parfaite représentation.
Le loup a raison de l'agneau car il est le plus fort. La “raison du plus fort” est la justification qu'il donne, mais elle est basée sur la force et non sur la raison. »
Le loup : argumentation de mauvaise foi, qui ne convainc pas. → Il considère que l'agneau trouble l'eau alors que le courant est descendant. → Il a recours à des théories du complot (le frère, les bergers et les chiens).
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire. 4. Conclusion, en forme de morale, d'une fable, d'un récit.
Son seul ennemi, l'humain, le chasse sportivement et le tue pour protéger le bétail, et il l'a éliminé des régions habitées de l'Amérique du Nord où le coyote ou les chiens sauvages ont pris sa place. Le Loup vit en bande de trois à sept individus parmi lesquels on compte un mâle dominant et sa louve reproductrice.
La plus connue et la plus grande qualité du Loup est son intuition sans faille. Doté d'une intelligence vive et pointue, il est capable de se connecter fortement avec ses instincts.
Le loup est un prédateur rusé, mais souvent moins rapide que ses proies. Il chasse en meute les animaux très jeunes, âgés, malades ou ceux dont les déplacements sont gênés par la neige ou la glace. Il enterre parfois des restes de carcasses pour plus tard, mais s'intéresse rarement à la charogne.