La formule « Dieu est mort » peut être comprise non seulement comme un constat de la déchristianisation, partagé dès le début du siècle (notamment par des ecclésiastiques), mais aussi comme une critique de la religiosité. La citation complète de L'Insensé est la suivante : « Dieu est mort ! Dieu reste mort !
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est.
“La femme n'est pas encore capable d'amitié : elle ne connaît que l'amour.” Vos avis (142) : “Pour le fort rien n'est plus dangereux que la pitié. ” “On veut la liberté aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la puissance, on veut la suprématie. ”
Il affirme que le monde juste est totalement absent de notre société et que, de ce fait, l'existence n'a aucun sens. Il conduit alors les faibles à renier la vie ; le nihilisme actif est plutôt considéré comme un nihilisme "des forts". Il consiste à abandonner certaines valeurs pour en adopter de nouvelles.
Blaise Pascal est bien connu pour ses "Pensées". Parmi celles-ci, son célèbre pari", qui encourage le sceptique à croire en Dieu, puisqu'il n'a rien à y perdre.
Théiste ou Déiste
Se dit d'une personne qui croit qu'il existe un Dieu ou des forces transcendante mais qui n'appartient pas pour autant à une religion spécifique.
Pour cela, Platon distingue l'athée relatif, qui n'admet pas telle ou telle divinité, et l'athée absolu (parapan atheos), qui ne croit à l'existence d'aucun dieu. Le concept philosophique de croyance sert à souligner la signification intellectuelle de l'athéisme.
Nietzsche condamne donc la position dogmatique de Platon en matière de moral et lui oppose un perspectiviste allant en faveur de la vie et de ses conflits. Toutefois il reconnaît une distinction au sein de l'œuvre de Platon entre ce qui relève de l'homme lui-même et ce qui relève de la pensée de Socrate.
Selon Nietzsche, la morale, la religion catholique et les valeurs occidentales sont issues d'une inversion des valeurs qu'il est nécessaire de renverser. Pour lui, le christianisme et la morale de bien et de mal qui lui est associée condamne toute forme de vie et d'épanouissement menant au Surhomme.
Nietzsche va plus loin, et s'oppose même au dualisme classique que l'on effectue entre âme et corps : l'être n'est que corps puisque l'être n'est que instinct.
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière.
C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.
Quant à la pensée nietzschéenne. En morale : le Nihilisme exprime la ruine des valeurs de la civilisation occidentale. Soit le « nihilisme psychologique », dans lequel le devenir de l'homme se révèle vide et sans but à partir, entre autres, du motif de « la mort de Dieu ».
Dans le Crépuscule des idoles, il déclare ainsi : « La valeur de la vie ne saurait être évaluée. Pas par un vivant, car il est partie, et même objet de litige ; pas davantage par un mort, pour une tout autre raison ». Pour Nietzsche, la vie n'est digne d'être vécue seulement si nous avons des buts à atteindre.
Nietzsche ne recule devant aucune conséquence de son interprétation : « La vérité », elle aussi, est « un type d'erreur ». La vérité est une apparence, au même titre que l'œuvre d'art. Seulement, il ajoute : « sans laquelle une espèce d'êtres vivants ne saurait vivre ».
Nietzsche critique la notion de monde développée par les philosophes idéalistes. Plus précisément, il s'oppose à l'idée d'un monde intelligible au-delà de notre réalité sensible, c'est-à-dire un monde supérieur tel que le topos noetos chez Platon ou le kosmos noetos chez Plotin.
Le Zarathoustra de Nietzsche enseigne une contre-morale par laquelle l'homme doit se libérer de ses erreurs.
Type humain supérieur, le surhomme doit redonner sens à l'histoire en faisant valoir son autonomie pleine et entière et sa volonté de puissance, c'est-à-dire de création, dans l'immanence la plus complète.
(personne) qui fait preuve de pessimisme et de désenchantement moral. Sceptique, pessimiste, nihiliste, on l'est quand on y pense: le reste du temps (et ce reste est presque toute la vie), eh bien! on vit, on va, on vient (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 208).
En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu'il circonscrit à partir des notions d'instinct, de pulsion et d'affect, de sa doctrine, qu'il appelle le socratisme et qu'il définit à partir de l'équation socratique raison = vertu = bonheur.
Une société déchoit quand elle prend pour principes d'action des valeurs antivitales, c'est-à-dire contraires au sens même de la vie, qui est la recherche insatiable du pouvoir et de la domination. La maladie moderne, le mal des civilisés, selon Nietzsche, c'est l'atonie et l'impuissance de la volonté.
Friedrich Wilhelm Nietzsche naît le 15 octobre 1844 dans le village prussien de Röcken. En 1850, après la mort de son père pasteur et de son petit frère Joseph, il part avec sa sœur Élisabeth et sa mère à Naumburg.
Dans son existence, il n'a fait place ni aux prières ni à l'adoration. Pourtant, il a été animé par la foi profonde, sans fondement rationnel, qu'il restait des lois de la Nature à découvrir. Il a consacré sa vie à leur découverte [5]
Comme le souligne l'historien Simon Veille dans un article écrit pour Le Monde des religions, lorsqu'on lui demande si il croit en Dieu, Einstein répond : "Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'harmonie de tout ce qui existe mais non en un Dieu qui se préoccuperait du destin et des actes des êtres humains."
Stephen Hawking (1942 - 2018)
Si peu de temps avant sa mort, Stephen Hawking continuait de réfléchir à la possible existence d'une multitude d'univers, la question de Dieu, elle, était déjà tranchée depuis longtemps dans son esprit.