Plusieurs alternatives à la coloscopie ont été récemment développées : des techniques d'imagerie comme la colotomodensitométrie (colo-TDM) et la colo-imagerie par résonance magnétique (colo-IRM), une vidéocapsule adaptée au côlon et des techniques d'endoscopies alternatives.
La coloscopie virtuelle permet de visualiser le colon sans coloscopie. L'étude du colon est réalisée par le scanner, qui après calcul, reconstruit en 3D l'image interne du tube digestif. Il s'agit d'une technique qui évolue avec la capacité de plus en plus grande de calcul des machines radiologiques.
Le coloscanner, ou coloscopie virtuelle, fait appel aux rayons X. Il permet de visualiser le côlon par voie externe. Il n'est pas nécessaire d'injecter un produit de contraste iodé. Les doses de rayons X sont réduites au maximum pour concentrer l'imagerie sur le côlon, et pas sur les autres organes.
Principalement recommandée aux personnes âgées de 50 ans ou plus, ou ayant des antécédents familiaux du cancer du côlon, elle reste néanmoins, redoutée et non adaptée à la santé de certains patients. Le coloscanner est donc une alternative à la coloscopie.
Les coloscopies incomplètes sont fréquentes. Leurs causes sont principalement dominées par une préparation insuffisante et ce, indépendamment de l'expérience de l'opérateur.
Dans 10% des cas la coloscopie optique n'a pas pu examiner le colon dans sa totalité (boucles, adhérences , etc.) le coloscanner complète l'étude du colon. Dans 5% des cas la colosocanner montre des anomalies significatives en dehors du colon (foie,pancréas,reins aorte) qui nécessitent parfois une prise en charge.
La capsule colique, une alternative à la coloscopie virtuelle. La capsule colique est un dispositif d'imagerie médicale miniaturisé à usage unique pour l'exploration du côlon. Elle est destinée à être avalée après une préparation colique spécifique.
Le scanner TAP permet de rechercher la présence éventuelle de lésions suspectes au niveau du tube digestif ou des organes voisins. Cet examen est souvent pratiqué après injection d'un produit de contraste. Un TEP-Scan si l'ensemble des résultats évoquent un possible cancer métastatique.
LE COLOSCANNER
Celle-ci est une exploration du colon en scanner permettant de réaliser des reconstructions en 3 dimensions à la recherche de polypes. Il s'agit d'un scanner abdomino-pelvien standard (cf fiche) avec injection de produit de contraste ET opacification du colon.
Le coloscanner est un examen pratiqué par un radiologue, sur un scanner multibarette, qui nécessite une préparation parfaite du colon au préalable.
➢ Quand a-t-on les résultats ? Juste après l'examen, par le gastro-entérologue qui réalise le geste ; ou par le médecin de l'unité, dès que possible. Si des biopsies ont été effectuées, il faut compter entre 7 à 10 jours pour avoir les résultats.
La coloscopie est l'examen complet du rectum et du colon, indispensable pour poser le diagnostic de cancer du côlon ou du rectum. La rectoscopie est un examen partiel du rectum et de la fin du colon.
Appelée aussi «coloscanner», la coloscopie virtuelle est une image intégrale du côlon (gros intestin) reconstruite en 2 ou 3 D à partir des coupes millimétriques d'un scanner abdominal. Pratiquée par un radiologue, elle exige une préparation impeccable du côlon.
douleurs abdominales ; découverte d'une anémie au cours d'un bilan sanguin pour un autre motif, en raison des saignements digestifs prolongés et souvent invisibles ; grande fatigue (asthénie) ; fièvre qui dure...
Le patient atteint d'un cancer du côlon peut également ressentir une envie constante d'aller à la selle ou des sensations inhabituelles au moment d'éliminer. À mesure que le cancer évolue, il peut former une masse palpable au niveau de l'abdomen.
L'échographie abdominale est souvent le premier examen d'imagerie qu'on effectue lorsqu'une personne présente des symptômes du cancer des canaux biliaires, comme une jaunisse ou une douleur à l'abdomen. Elle permet aussi de vérifier si le cancer s'est propagé au foie ou à la vésicule biliaire.
la présence de sang rouge (rectorragies) ou noir dans les selles ; des troubles du transit intestinal (constipation) ; des douleurs abdominales ; des saignements digestifs invisibles mais prolongés, détectés lors d'un bilan effectué pour une anémie par carence en fer.
Quels sont les symptômes des polypes ? La plupart des polypes sont asymptomatiques. Le symptôme le plus fréquent est un saignement dans les selles ou une anémie. Les lésions plus grosses peuvent entraîner des crampes, des douleurs abdominales ou une occlusion (une obstruction de la lumière intestinale).
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
« La fatigue était le seul symptôme que j'avais lorsqu'on m'a annoncé soudainement que j'étais atteinte du cancer du côlon, il y a de cela bientôt 13 ans. Je ne me suis pas laissée abattre par ce cancer silencieux, je suis restée positive et j'ai écouté les conseils des spécialistes pour m'en sortir.
WASHINGTON, 30 juin 2020 (APMnews) - Les patients âgés de plus de 75 ans présentent un risque accru de complications à la suite d'une coloscopie pour dépistage d'un cancer colorectal, en comparaison des patients plus jeunes éligibles à cet examen, selon une étude publiée jeudi dans JAMA Network Open.
Qu'est-ce qu'une coloscopie courte? C'est un examen pour visualiser l'intérieur du rectum en insérant un tube flexible muni d'une caméra et d'une lumière. Cet examen cherche des problèmes spécifiques à l'anus et au rectum. Certains traitements pour les hémorroïdes peuvent être effectués au même moment.
Si vous avez eu une coloscopie et qu'on a détecté des polypes du colon, vous devriez répéter la coloscopie tous les 3 à 5 ans, selon le type et le nombre de polypes qui furent retirés. En l'absence de polypes, la coloscopie devrait se faire aux 5-7 ans.