En novembre 2006, le parlement ukrainien adopte une loi qui reconnaît la
La terrible famine de 1932-1933, qui tua de 4 à 6 millions d'Ukrainiens, ne doit rien au hasard : elle fut le résultat d'une décision de Staline. S'agit-il pour autant d'un génocide ? Le 16 mai 2003, le Parlement ukrainien adoptait une résolution qualifiant d'acte de génocide la grande famine de 1932-1933.
Baptisée Holodomor (« extermination par la faim » en ukrainien), cette « Grande famine » provoquée par la politique brutale de Staline, maître tout-puissant de l'Union Soviétique, a été assimilée à un génocide par le gouvernement ukrainien en 2006.
Ultime épisode d'un affrontement entre l'État et les paysans commencé peu après la prise du pouvoir par les bolcheviks, la famine fut la conséquence directe de la collectivisation forcée des campagnes mise en œuvre par le régime stalinien à partir de 1929.
Au printemps 1932, la pression sur les ressources de l'Ukraine, du Kouban et des régions de la Volga s'accroît en raison des mauvaises récoltes en Sibérie occidentale et au Kazakhstan, ce qui désorganise le système productif déjà fragilisé par la collectivisation.
En Ukraine, l'État collecte 30 % de la production dès 1930, 41,5 % en 1931. Ces plans drastiques, combinés à une mauvaise récolte en 1931, conduisent l'Ukraine à un début de famine de mai à juillet 1932 , pendant la période de « soudure » entre deux récoltes.
Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine. Il entend aussi mieux surveiller les koulaks, ces paysans un peu moins pauvres que les autres.
La mort de Lénine en 1924 entraîne un conflit au sein du Parti communiste d'Union soviétique (PCUS) entre Staline et Trotski. Staline, secrétaire général du Parti, contrôle celui-ci. Il évince du Parti ses concurrents : Trotski puis Kamenev et Zinoviev et devient ainsi chef du Parti et de l'URSS.
Dans une résolution adoptée ce jeudi, le Parlement européen reconnaît la famine infligée par le régime soviétique à l'Ukraine dans la période de 1932 et 1933, connue sous le nom d'Holodomor, comme un génocide.
Beaucoup d'« ennemis du peuple » sont poursuivis sous l'inculpation de sabotage économique, d'affiliation au trotskisme ou de participation à la subversion étrangère. De nombreux chefs locaux du parti sont dénoncés et accusés d'abus de pouvoir. L'automne 1938 marque la fin de la « Grande terreur ».
Les ukrainiens aiment les plats traditionnels comme la borscht, le kasha, le pierogi et le varenyky. La borscht est un plat à base de betteraves, de pommes de terre et de viande. Le kasha est un plat à base de farine d'avoine et de lait. Le pierogi est un plat à base de pâte, de fromage et de viande.
Les Ukrainiens sont friands de viandes qu'ils apprécient particulièrement en brochettes Shachliki, savamment épicées et marinées avant d'être grillées. Les poissons sont souvent séchés ou fumés.
Le terme ukrainien « holodomor » se traduit par : « extermination par la faim ». Il désigne la grande famine qui, en 1932 et 1933, a fait périr plus de 4 millions d'Ukrainiens sur une population de 31 millions d'habitants. Cette famine n'est pas liée aux aléas climatiques.
Le Goulag a été un double instrument dans la politique de transformation sociale, politique et environnementale lancée par la direction stalinienne au tournant des années 1920-1930 : instrument de « colonisation intérieure » via la mise en valeur des régions marginales riches en ressources, et instrument d' ...
Notre connaissance de la grande famine qui a frappé, en 1932-1933, l'Ukraine et le Kouban, cette riche région agricole du Caucase du Nord majoritairement peuplée d'Ukrainiens bien qu'administrativement rattachée à la république de Russie, a considérablement progressé depuis une vingtaine d'années.
Joseph Staline, né le 18 décembre 1878 à Gori (Empire russe, actuelle Géorgie) et mort le 5 mars 1953 à Moscou, est un révolutionnaire bolchevik et homme d'État soviétique d'origine géorgienne.
Sommaire. La guerre froide s'étend de 1947 à 1991. Elle divise le monde en deux et oppose le bloc occidental, capitaliste et libéral dirigé par les États-Unis au bloc soviétique, communiste et autoritaire mené par l'URSS.
Parmi les principaux soutiens militaires (en valeur), figurent également la Pologne, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et le Canada, avec une aide militaire bilatérale qui s'échelonnait entre 2 et 4,4 milliards d'euros mi-janvier.
L'appellation Père des peuples a été utilisée en Russie tsariste puis en URSS à des fins de culte de la personnalité et de propagande. En effet, elle a été d'abord utilisée pour désigner les tsars de l'Empire russe, puis elle fut reprise en URSS pour désigner Staline. Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le.
Le bilan de la répression de 1937-1938 en Union soviétique est de 750000 morts et plus d'un million de déportés, comme le rappelle Nicolas Werth, qui signe la préface de « Sandormokh ».
Pendant plus d'un an, de 1937 à 1938, sur les ordres de Staline, une gigantesque vague de répression politique s'abat sur l'Union soviétique. Cette Grande Terreur fera autour de 750 000 morts et des centaines de milliers de prisonniers envoyés arbitrairement au goulag.
Entre 1927 et 1929 Joseph Staline, secrétaire général (ou Guensek) du Parti communiste pan-soviétique des bolcheviks depuis 1922, achève de devenir le maître absolu du pays. Cela marque le début d'une transformation brutale et radicale de la société soviétique.
L'Ukraine figure parmi les principaux producteurs et exportateurs mondiaux de maïs, de blé et d'orge.
Certains profitent de l'inflation provoquée par la guerre en Ukraine pour faire grimper leurs prix à leur tour. Les prix des matières premières, notamment de l'énergie, ne cessent d'augmenter ces dernières semaines. Des hausses provoquées par la guerre en Ukraine depuis deux mois maintenant.