1Dans la mythologie grecque, les Muses sont les divinités de la poésie, du chant, de la musique et de la danse. Ce sont des divinités dont le royaume est celui de la mousikê.
Euterpe, Muse de la danse et de la poésie amoureuse. Melpomène, Muse de la tragédie. Polymnie, Muse des chants nuptiaux et de deuil et de la pantomime. Terpsichore, Muse de la danse et de la poésie légère.
Filles de Zeus et de Mnémosyne, résidant sur le mont Hélicon, les neuf Muses présidaient : Clio à l'Histoire, Euterpe à la Musique, Thalie à la Comédie, Melpomène à la Tragédie, Terpsichore à la Danse, Érato au Chœur lyrique, Polymnie à la Poésie, Uranie à l'Astronomie, enfin Calliope à l'Épopée.
Apollon et les muses
Le dieu préside à leurs chants et les accompagne de sa lyre. Une des épithètes les plus fréquentes d'Apollon est musagète, c'est-à-dire « conducteur des Muses ».
Les Muses chantaient et dansaient pendant les fêtes organisées par les dieux et pour les héros. Elles accompagnaient Apollon. Elles inspiraient aussi les poètes. Leurs récits commençaient souvent par une invocation aux Muses, comme l'Illiade et l'Odyssée d'Homère.
Apollon (en grec ancien Ἀπόλλων / Apóllôn, en latin Apollo) est le dieu grec des arts, du chant, de la musique, de la beauté masculine, de la poésie et de la lumière. Il est conducteur des neuf muses.
Les Muses apparaissent dans la Théogonie du poète grec Hésiode. Elles font l'objet d'un prologue qui est dédié à leur rencontre avec le poète sur le mont Hélicon. Dans ce prologue, Hésiode, venu faire paître son troupeau sur le mont Hélicon, aurait entendu les Muses pendant leurs rituels sacrés.
Ces neuf déesses vivent sur les hauteurs de la Grèce, le mont Parnasse ou le mont Hélicon. Le mont Parnasse était consacré à la fois au dieu Apollon et aux neuf Muses. Le mont Hélicon abritait un sanctuaire, le Muséion (mouseîon) qui a donné notre actuel mot musée (après un passage chez les romains : museum).
Entouré des neuf Muses, il est Apollon Musagète (conducteur des Muses). C'est donc sa position de Dieu des Arts qui est représentée par le peintre. Quelques Muses sont identifiables grâce à leurs attributs: Euterpe devant, la Muse de la musique se saisit d'une flûte de pan pour l'accompagner.
1Mnémosyne dans la Théogonie d'Hésiode (v. 76-79 et 135-136) est une Titanide, fille de Gaïa (Terre) et d'Ouranos (Ciel)1, personnification de la Mnémé (Mémoire) et mère des Muses : 2 Hésiode, Théogonie, v.
Étymologie. (Nom 1) Antonomase de Muse, du latin Musa , venant du grec ancien Μοῦσα , Moûsa, du latin mos , moris (« mœurs, ce qu'il convient de faire »).
Dans la mythologie grecque, Calliope (en grec ancien Καλλιόπη / Kalliópê, « belle voix ») était la Muse de la Poésie épique.
Inspiratrice (d'un écrivain, d'un artiste). Voir aussi : Dieux et divinités : majuscule ou minuscule ?
Un synonyme de « muse » serait « égérie », mais ce terme n'a pas non plus d'équivalent masculin.
Dans la mythologie grecque, Terpsichore (en grec ancien Τερψιχόρα / Terpsichóra, de τέρπεω / térpeô, « apprécier » et χoρός / khorós, « la danse ») est la Muse de la Danse. C'est une jeune fille, vive, enjouée, couronnée de guirlandes, et tenant une lyre au son de laquelle elle dirige en cadence tous ses pas.
Ou bien Aphrodite, déesse de la beauté, comme le pourrait laisser à penser sa demi-nudité et la sensualité du corps ? Cet argument, ainsi que les bijoux que portait la statue, ont fait pencher la balance en faveur d'Aphrodite, ou Vénus pour les Romains.
Le poète Hésiode donne leurs noms et leurs spécialités : Calliope pour la poésie épique, Clio pour l'histoire, Érato pour la poésie lyrique, Euterpe pour la musique, Melpomène pour la tragédie, Thalie pour la comédie, Polymnie pour la rhétorique, Terpsichore pour la danse et Uranie pour l'astronomie.
Les Muses est un tableau du peintre français Maurice Denis réalisé en 1893. Cette huile sur toile représente les neuf Muses de la mythologie grecque vêtues de façon moderne, et sans leurs attributs habituels, alors qu'elles se livrent à plusieurs conversations dans un sous-bois.
Dans la mythologie grecque, Polymnie ou Polhymnie (en grec ancien Πολυμνία / Polymnía ou Πολύμνια / Polymnia) est la Muse de la Rhétorique, donc de l'éloquence. On lui prêtait la faculté d'inspirer les aèdes et auteurs des poèmes et des récits les plus admirables.
Son intervention solennise le geste du poète, confirme son génie et authentifie sa parole. Parce qu'elle vient d'un ailleurs habité par les dieux, la muse incarne une voix sacrée. Elle fait donc ainsi office de signal en intégrant le poème dans une famille textuelle.
Parfois avec majuscule, la Muse est l'inspiration poétique, souvent imaginée par le poète sous l'apparence d'une femme. Enfin, la muse peut être, tout simplement, la source d'inspiration littéraire. C'est une femme inspiratrice d'un écrivain ou d'un poète.
Ouvert à tous dès son inauguration, le Ashmolean Museum devient le premier musée public de l'histoire. En France le premier musée public ainsi établi par ses statuts, verra le jour en 1694, à Besançon en Franche-Comté.
Il tient une lyre ou une cithare ; un arc et un carquois ; une branche de laurier et un trépied (chaudron à trois pieds). Les animaux qui lui sont associés sont le serpent, en souvenir de Pythô, le corbeau (oraculaire), le dauphin. Il est vénéré principalement à Délos, Delphes, Claros, Thasos.