La mise en perspective, c'est ce que j'appelle l'effet de sens. La nécessité logique de la suite métonymique institutionnelle peut provenir du fait que le transfert avec lequel nous travaillons n'est pas un transfert unifié avec une relation objectale stable.
Elle permet de créer une image qui, entre autres, peut mettre en évidence des caractéristiques d'un personnage, d'un lieu ou d'un objet et rendre concret un élément abstrait comme une émotion ou une valeur.
La comparaison peut créer plusieurs effets (poétique, humoristique, fantastique…), car elle rapproche deux réalités différentes. Elle permet, entre autres, de mettre en évidence des caractéristiques d'un personnage, d'un lieu ou d'un objet, ou de rendre concret un élément abstrait comme une émotion ou une valeur.
Effet produit : la périphrase permet d'insister sur certaines caractéristiques de l'élément dont on parle. Dire le contraire de ce que l'on pense réellement. Le but est de créer un effet d'ironie ou de dénoncer quelque chose. Dire de façon atténuée une réalité choquante ou blessante.
On trouve ainsi des métaphores dans des expressions du langage courant (« Mon patron est un vrai requin », « Il m'a fait un cadeau royal », « C'est une tête brûlée », « Je suis souvent dans la lune », etc.) ou dans la poésie (Les Fleurs du mal de Baudelaire, par exemple).
Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
1. Emploi d'un terme concret pour exprimer une notion abstraite par substitution analogique, sans qu'il y ait d'élément introduisant formellement une comparaison.
Le mot « euphémisme » vient du grec phêmi (« je parle »), et du préfixe eu ( « bien »), et désigne une figure de style dont le but est d'atténuer le caractère désagréable ou brutal d'une idée. Une manière de « bien parler » qui permet d'évoquer un sujet déplaisant ou tabou sans que cela en ait l'air.
Une figure de style est un procédé qui agit sur la langue et crée un effet de sens ou de sonorité. ♥ La personnification : elle attribue des caractéristiques humaines à un objet, un animal...
didactique Figure par laquelle on exprime un concept au moyen d'un terme désignant un autre concept qui lui est uni par une relation nécessaire (cause et effet, inclusion, ressemblance, etc.). « Boire un verre » (boire le contenu) est une métonymie.
L'épiphore : Reprise d'un mot ou de plusieurs mots en fin de phrase, de strophe ou de paragraphe. Le parallélisme : Structure parallèle de deux énoncés. La gradation : Succession de termes d'intensité croissante (gradation ascendante) ou décroissante (gradation descendante).
La litote prend souvent la forme d'une double négation. Exemple : « Pour autant, je ne suis pas incapable de faire face à cette existence plus rude » = Pour autant je suis capable de faire face… (Tatiana de Rosnay Rose 2011 – page 43, traduction de l'anglais).
Les caractéristiques des figures de style. Les figures de style permettent souvent d'exprimer une réalité de façon imagée plutôt que de façon habituelle ou neutre. En effet, grâce à un langage parfois figuré, elles font appel à l'imagination et aux émotions pour rendre un propos plus expressif.
L'anaphore est une figure de style d'insistance. C'est une répétition qui consiste à répéter un mot, une expression ou un groupe de mots en début de phrase, de paragraphe, de vers ou de strophe.
Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant. (Exemple : il s'est éteint, il est parti pour un monde meilleur, etc., à la place de « il est mort ».)
Un euphémisme consiste à employer une expression atténuée pour rendre une réalité moins brutale. Il évoque le concept plus que le fait. Soit il met l'événement à distance par un effet de dilution, soit il se centre sur l'un des aspects qui caractérise le fait ou le nom. Il nous a quittés, sous-entendu, il est mort.
« La litote consiste à dire moins pour faire entendre davantage, c'est-à-dire à choisir une expression atténuée de manière à renforcer l'information. Elle a donc une orientation inverse à celle de l'euphémisme, qui cherche à amoindrir l'information » (Molinié, 1992 : 207).
Une figure de style est une façon imagée et originale d'exprimer une idée. La comparaison rapproche deux termes, au moyen d'un mot comparatif, pour insister sur les rapports de ressemblance qui les unissent.
Certaines hyperboles forment des expressions figées utilisées dans le langage courant. ce n'est pas la mer à boire, avoir les yeux plus grands que le ventre, être fort comme un bœuf, mourir de faim, mourir de soif, n'avoir que la peau sur les os, aimer à mourir…
La synecdoque est une figure de substitution, car elle crée un rapport d'équivalence entre deux éléments. Elle permet de faire ressortir une caractéristique de la réalité qu'elle représente pour en dégager un sens, parfois mélioratif ou péjoratif. Ainsi, elle peut embellir, atténuer ou dévaloriser ce qu'elle décrit.
La synecdoque est une figure de style qui consiste à utiliser un mot pour un autre. Il s'agit d'une variété de métonymie qui permet d'élargir ou restreindre le sens d'un mot.