émergèrent au XIX e siècle dans les remous des djihads qui aboutirent à l'établissement des théocraties peules. De façon générale, le peuplement peul s'est par ailleurs effectué par vagues successives, dans différentes régions, à différentes époques. Les locuteurs de peul sont aujourd'hui entre 50 et 80 millions.
Selon Henri Lhote, les Peuls seraient originaires de la Haute vallée du Nil : Haute-Égypte, Nubie et Éthiopie. En étudiant les peintures rupestres du Tassili n'Ajjer, il pensait que les peintures rupestres de bovins permettraient de suivre l'avancée de ce peuple, à travers des représentations stylisées dans le Sahara.
Ce n'est pas un mythe : les Peuls se marient au sein du même clan, de la même caste et de la même lignée (le mariage entre cousins est encore très répandu). À l'origine, il s'agissait de consacrer l'homogénéité du sang et du rang, mais aussi d'éviter la dispersion du troupeau ou des biens.
Au milieu du XVI e siècle, Koli Tenguella renverse les différentes dynasties dans le Tékrour. Il créa et installa la dynastie des Deniankobé ou Denianke, une dynastie d'origine Peule.
Situé au nord-est du Gabou, le Boundou est une conquête des Peuls sur le Wouli et le Bambouk ; longtemps zone de passage, pays de transition entre la Sénégambie et les royaumes sarakollés, le Bambouk malinké.
Les Peuls sont dédaigneux à l'égard des autres peuples ; ils utilisent ouvertement des termes offensants comme haabe (« païens »), maccuùe (« esclaves ») et ôaleeôe (« Noirs ») pour désigner des non-Peuls.
Les patronymes Diaw, Daff, Aw, Tall, Baal, Lam, Maal, Sall, Wone,.. sont d'origine Peuls. Il existe encore plusieurs dizaines d'autres noms. Les Toucouleurs portant les noms Diop, Sarr, Ngom, Diouf, Mbodji, Geye.. sont d'origine Wolof ou Sérère, et très souvent du groupe ''Sebbe/Ceddo'' et ''Subalbé''.
Il y a en Afrique de l'Ouest trois Fouta (pays des Peuls) : le Fouta Toro, le Fouta Djallon et, entre les deux, le Fouta Boundou. Le souverain du Fouta a le titre d'Almamy.
Le peul est parlé par un très grand nombre de locuteurs en Afrique de l'Ouest et au Sahel (notamment Sénégal, Mali, Mauritanie, Gambie, Guinée, Niger, Burkina Faso, Tchad, Nigeria, Ghana, Sierra Leone et jusqu'au Soudan), et en Afrique centrale (Cameroun et République centrafricaine), mais sa répartition est disparate ...
Le pulaar est une variété du peul, parlée par les Peuls, principalement au Sénégal, mais aussi en Guinée, en Guinée-Bissau, en Gambie, au Mali et en Mauritanie.
L'alimentation des femmes peules se fonde sur une consommation de céréales, principalement le riz et le mil, accompagnées d'une sauce de légumes [3][3]La consommation de légumes et de fruits dépend également des…, de poissons ou de viandes.
Pour les Peuls Djeneri, le charme féminin se compose de trois éléments distincts mais en corrélation, le ŋari, le sang et le faro. Ces éléments questionnent plus largement l'esthétique corporelle[3] et l'image du féminin.
Une femme peule. Féminin singulier de peul.
24L'alliance la plus sacrée est probablement celle qui existe entre les Peuls et les forgerons (baylo en Fulfulde). Il s'agit d'une relation ritualisée que l'on retrouve entre les Peuls et les griots (musiciens).
En Soussou, vous direz bonjour : I kéna ; en Malinké, vous le direz : Hissoma et en Peul : Tana wa lali. Pas vraiment de ressemblance certes, mais avec les quelques mots que vous apprendrez à parler en voyageant, cela suffira largement à vous attirer les sourires des Guinéens.
La danse ruumi et ses chants de forme responsoriale (ruumi-ruumi et ummalee) donnent ainsi lieu à des démonstrations publiques qui constituent de véritables représentations de l'identité collective, dans sa dimension la plus unitaire.
MbooDo yiDma : je t'aime. Mboomri (pl : mbommbi) : jeune fille. Mbuuto : adj signifiant gros, gras. Mi gaini lottaade : j'ai fini de me laver.
On a notamment : c se réalise tc comme dans tchatcher, jamais comme dans canard ou cela en français : ceede (argent);
giggol est la traduction de "amour" en Pulaar. Personne pour laquelle on ressent beaucoup d'affection.
Mais le cas qui nous concerne lie une ethnie (peul) à une couche socio professionnelle (forgeron). Il ne s'agit pas d'un rapport ordinaire, mais sacré à telle enseigne que le mariage était prohibé entre ces deux groupes d'hommes.
Le mariage en milieu peul suit tout un processuel qui va du le murmure à l'oreille (nioumbourdi) à la fixation d'une date pour les festivités du mariage, en passant par les fiançailles (diamal), la fixation de la dot (tengué), l'Annonce du mariage et le mariage à la mosquée (koumal).
Particulièrement nombreux au Nigeria, au Niger, dans le nord et ouest du Cameroun, au Mali, au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée, ils sont également présents au Tchad, en Gambie, au Burkina Faso, au Bénin, en Guinée-Bissau, en Sierra Leone, au Ghana, en Côte d'Ivoire, au Togo et au Soudan.
Patronyme. Diallo est un patronyme peul, très répandu en Afrique de l'Ouest. Sommaire : Haut – A.
Diallo est l'un des patronymes des Peuls, une des ethnies les plus répandues en Afrique. On dit que les quatre patronymes originels des Peuls sont : Diallo, Ba (parfois écrit Bah en Guinée), Barry, Sow (Soh). Ces noms sont identifiés aux éléments de la nature, aux quatre points cardinaux et à la robe des vaches.
Le Fouta est le grand foyer historique des Peuls et des Toucouleur. Mais on y trouvait aussi des Wolofs, des Sérères, des Soninkés, des Malinkés, des Bambaras, diverses tribus maures et les Haratins. Socialement, le Fouta était extrêmement hiérarchisé et ce fut un lieu de grands brassages ethniques.