Du latin saponem , accusatif de sapo « savon ».
Le savon aurait été inventé il y a 4.500 ans par les sumériens sous la forme d'une pâte savonneuse à base de graisse et de carbonate de potassium. Il était alors utilisé comme remède contre les maladies de la peau et non pour la toilette quotidienne.
Au nord-ouest de la Syrie dans la ville d'Halab presque 1000 ans avant J-C, est découvert le premier savon dur aujourd'hui appelé le savon d'Alep. A partir du IIème siècle après J-C, où les bains étaient devenus monnaie courante, les Romains et les Grecs l'utiliseront pour se laver.
Le savon traditionnel ou industriel en cuve des maîtres savonniers est le produit d'une réaction chimique nommée saponification des corps gras.
Le savon a une action lavante
Lorsque vous frottez une tache à l'eau claire, la tache résiste. Le gras n'était pas miscible dans l'eau. Lorsque vous frottez une tache avec de l'eau savonneuse, la partie hydrophobe (et lipophile) des tensioactifs s'attache aux corps gras (saleté) et les dissout dans l'eau.
Par contre, pour trouver quelques traces plus tangibles, il faut se téléporter en Mésopotamie, 2800 ans avant J.C. C'est donc sur une tablette sumérienne dans la région de Babylone que l'on trouve les premières indications manuscrites de fabrication du savon.
Les molécules du savon ont la particularité d'être amphiphiles, c'est-à-dire qu'une partie de la molécule «aime l'eau» et l'autre «aime le gras». Par conséquent, la partie lipophile (qui aime le gras) tente de se séparer de l'eau en s'accrochant aux matières graisseuses de la saleté.
Le savon est constitué de minimum 72% de matières actives (acides gras) fabriquées à partir d'huile ou d'extraits d'huile et de maximum 28% d'eau. La mention « Extra pur 72% d'huile » a été mise au point en 1906 pour garantir la qualité du savon. En effet, pendant longtemps le savon était composé de 60% d'acides gras.
En 1789, Nicolas Leblanc met au point un procédé pour fabriquer une soude de qualité supérieure, et permet ainsi aux Marseillais de produire le meilleur savon au monde.
La dénomination « Savon de Marseille » provient donc de la méthode de saponification dit « marseillaise », mise au point grâce au procédé Leblanc de fabrication chimique de la soude caustique en 1791, amélioré par la suite par de nombreux savons tels que MM.
Il existe plusieurs types de savon noir. Cependant, la composition de base du savon noir demeure l'huile d'olive et de la soude végétale. En revanche, la couleur du savon noir peut varier en fonction de l'huile employée. Ainsi ce savon noir peut avoir une couleur vert noire ou marron noire.
un savon naturel est fabriqué selon un processus de saponification artisanal. Dans la fabrication du savon naturel, on utilise deux procédés de saponification : la saponification à froid, et la saponification à chaud, au chaudron. La saponification à froid est un processus de saponification à basse température.
L'appellation de « savon de Marseille » n'est pas une appellation d'origine contrôlée, elle correspond seulement à un procédé de fabrication codifié garantissant une teneur minimale d'acides gras. D'autres matières grasses que l'huile d'olive peuvent être utilisées dans ce procédé, y compris du suif, d'origine animale.
Il est impératif de garder votre savon à l'abri de l'eau quand vous avez fini de vous frotter. Et chez Nos Mondes Alternatifs, nous avons un chouchou, le porte-savon aimanté, sans vis ni colle. Faute de quoi, votre savon fondra comme neige au soleil.
Le savon surgras, le savon d'Alep à 20%, le ghassoul ou le savon sans savon sont vos meilleurs (et seuls) alliés qui comptent.
L'acide stéarique : d'origine végétale, l'acide stéarique permet d'obtenir un savon très dur qui dure très longtemps. Le sel : j'aime beaucoup utiliser du sel dans mes savons plutôt que de l'acide stéarique. Non seulement il apporte de la dureté, mais il a également des propriétés antifongiques très intéressantes !
Pour le procédé froid, il faut que le mélange de base et eau soit à la même température que les huiles. Une fois le mélange fait et versé dans un moule, celui-ci est enveloppé dans une serviette pour garder la chaleur. Cela aide le processus appelé saponification—qui transforme les graisses en savon.
Le sel atténue la mousse, alors que l'huile de coco l'augmente. C'est pourquoi il y a un si gros pourcentage d'huile de coco dans cette recette. Toutefois, comme l'huile de coco est asséchante en haute proportion, nous avons ajouté un fort surgraissage.
La structure du savon, faite pour laver
Ensemble, elles forment un complexe nommé « micelle ». Les parties hydrophiles des molécules de savon fragilisent les liaisons entre les taches et le support, ce qui fait que les taches s'en décrochent.
Le savon capture les graisses présentes à la surface de notre poêle ou de notre peau et forme des micelles qui, via leur surface hydrophile, partent dans l'eau.
On parle de molécules tensio-actives. Lors du lavage, la partie hydrophobe s'accroche à la graisse. Comme les particules de savon sont nombreuses et cherchent à orienter leur queue hydrophobe vers la graisse, elles parviennent à s'insinuer entre la peau et la graisse. Résultat : la saleté se décolle.
Privilégier : un savon saponifié à froid surgras. Les savons de la meilleure qualité sont issus d'une saponification à froid. Le fait de ne pas chauffer les huiles permet de conserver les bienfaits des huiles et des beurres végétaux qui composeront le savon : vitamines, acides gras et autres antioxydants.
Le savon naturel a des propriétés détergentes, c'est à dire qu'il a le pouvoir, lorsqu'il est appliqué sur une surface quelconque, de détacher les impuretés grasses adhérentes à cette surface et de les mélanger à l'eau.
Lorsqu'on se lave, et qu'on crée un mouvement d'agitation : l'eau et le savon vont se trouver au contact de l'air. Grâce à leurs têtes hydrophiles, les ions du savon vont emprisonner une pellicule d'eau autour d'un volume rempli d'air ! C'est ainsi que vont se former les bulles de savon lors du lavage.