Concernant la consommation, Milton Friedman a formulé l' « hypothèse du revenu permanent » qui postule que les agents économiques agissent, non pas seulement en fonction de leur revenu disponible, mais en fonction du revenu futur qu'ils anticipent.
En 1953, Friedman a fait repartir le débat en présentant une thèse audacieuse selon laquelle les critiques de la théorie économique qui se fondent sur la contestation du réalisme de ses hypothèses de départ passent complètement à côté des problèmes véritables de l'appréciation empirique des théories.
Trois grands courants structurent la pensée économique : Le courant libéral, Adam Smith son chef de file ; le courant marxiste et courant Keynésien.
La théorie quantitative de la monnaie postule un lien direct entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau des prix. Selon cette approche, une stimulation monétaire n'a pas d'effets bénéfiques durables sur l'économie, elle ne génèrera que de l'inflation.
Le monétarisme repose sur la théorie quantitative de la monnaie, qui est une identité comptable — c'est-à-dire qu'elle doit être vraie : la masse monétaire multipliée par la vitesse de circulation de la monnaie (la vitesse à laquelle l'argent change de mains) est égale aux dépenses nominales dans l'économie (le nombre ...
Selon celle ci, c'est l'augmentation de la masse monétaire qui est la cause unique de la hausse des prix : « L'inflation est toujours et partout un phénomène monétaire en ce sens qu'elle est et qu'elle ne peut être générée que par une augmentation de la quantité de monnaie plus rapide que celle de la production », ...
Pour les keynésiens, l'intervention de l'État par des politiques qui visent à atteindre le plein emploi et la stabilité des prix est justifiée. Keynes soutient qu'une demande globale insuffisante risque d'aboutir à de longues périodes de chômage élevé.
Pour Keynes, la monnaie n'est pas neutre, c'est-à-dire qu'elle n'est pas sans influence sur le fonctionnement de l'économie. Keynes explique que la monnaie peut être thésaurisée, c'est-à-dire conservée pour elle-même (par précaution ou par spéculation).
Une théorie keynésienne
Ses analyses économiques envisagent l'inflation modérée d'une manière positive. Pour Keynes, l'accroissement de la quantité de monnaie en circulation ne produira de l'inflation que si les capacités de production sont employées pleinement.
L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l'économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc.).
L'essence du capitalisme est la recherche du profit. Adam Smith, philosophe du XVIIIe siècle et père de l'économie moderne, l'a dit : «Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais plutôt du soin qu'ils apportent à la recherche de leur propre intérêt».
Adam Smith, Écossais et professeur de « philosophie morale » de son état, est né en 1723. Il publie en 1776 Recherche sur les causes et la nature de la richesse des nations, ouvrage considéré aujourd'hui comme l'acte de naissance de l'analyse économique et du libéralisme.
Antérieur à Lao Tseu et Confucius, Kouan Tchong serait donc le premier économiste de l'Histoire.
Les monétaristes soutiennent que l'autorité en charge de la monnaie (généralement, la banque centrale) doit mener une politique monétaire stricte afin de limiter la quantité de monnaie en circulation. Friedman préconise la mise en place de la règle d'or de l'accroissement de la masse monétaire.
Jean-Baptiste Say est considéré comme le principal économiste classique français. Né en 1767, Il est connu pour avoir élaboré la « loi de Say » (ou « loi des débouchés »). Cette loi est essentielle pour les économistes libéraux et peut se résumer ainsi : toute offre crée sa propre demande.
Les monétaristes condamnent les politiques « laxistes » de l'État en matière monétaire et budgétaire. Elles n'ont à long terme aucun effet sur l'activité économique mais sont source d'inflation qui est un phénomène strictement monétaire.
Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.
Keynes s'oppose à la théorie classique selon laquelle l'offre crée sa propre demande et que le marché est toujours en équilibre. Pour Keynes, le volume de l'emploi dépend uniquement de la décision d'embauche des entrepreneurs. Il n'est pas régi par un mécanisme d'offre et de demande.
La principale critique de Friedman concernant la théorie de demande de monnaie de Keynes porte sur les variables expliquant cette demande, à savoir le revenu et le taux d'intérêt. Pour lui, la demande de monnaie ne dépend pas du revenu quotidien, mais de l'ensemble des revenus présents, passés et futurs.
Hume montre que la monnaie est neutre à long terme (les chocs monétaires ont des effets sur une courte période).
C'est un moyen d'échange, à savoir un moyen de paiement ayant une valeur, fiable aux yeux de tous. La monnaie est également une unité de compte permettant d'établir le prix des biens et des services. Et elle constitue aussi une réserve de valeur.
Propension marginale à consommer et le multiplicateur
Selon lui, la consommation est première, et l'épargne est seconde. La décision de consommation est déterminée par la propension marginale à consommer, d'autant plus grande que le revenu est faible.
1La théorie néoclassique est la théorie dominante en économie. Elle se propose d'expliquer les phénomènes économiques et sociaux à partir des choix des individus qui composent la société. Elle s'inscrit donc dans la perspective de ce qu'on appelle — de façon assez vague, il est vrai — « individualisme méthodologique ».
L'Anglais John Maynard Keynes (1883-1946) est probablement l'économiste le plus influent du XXe siècle.