Une logorrhée verbale est un terme de psychologie qui désigne un flot de parole incessant. C'est un symptôme fréquemment rencontré en psychiatrie et en neurologie car il est présent dans différentes maladies comme le trouble bipolaire ou l'aphasie de Wernicke.
Le soliloque n'imite pas simplement le dialogue; tout dialogue pour être fécond doit devenir à un moment donné soliloque, sans quoi question et réponse ne se rencontreraient pas; la rencontre ne pouvant avoir lieu que dans un entendement (G.
Contrairement aux idées reçues largement répandues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
La schizophrénie est un trouble mental grave et chronique. C'est une psychose qui se caractérise par des délires et des hallucinations sensorielles, le plus souvent auditives, mais pas obligatoirement.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
La tachypsychie pourrait se scinder en deux composantes : les « pensées accélérées » et les pensées dites « grouillantes ». Dans un état hypomane, la tachypsychie semble être caractérisée par des « pensées accélérées » résultant d'une production d'idées excessives se succédant les unes après les autres.
Parler à nous-mêmes, cela veut dire avant tout qu'on a confiance en nous-mêmes et qu'on a une certaine autonomie. En général, on note que les personnes qui ont cette habitude sont plus efficaces et prolifiques, et ils peuvent compter sur eux-mêmes pour résoudre leurs problèmes…
Pourquoi certaines personne parlent trop
C'est le plus souvent une question de personnalité, mais aussi de circonstances. «Certaines personnes peuvent avoir énormément confiance en elles au travail, par exemple, mais perdre tous leurs moyens face à un individu qu'elles admirent, déclare Camillo Zacchia.
Une hallucination : qu'est-ce que c'est ? Lorsqu'on entend des voix, il s'agit d'hallucinations verbales. Elles font partie de la famille des hallucinations auditives (son, bruit). Mais il existe aussi des hallucinations visuelles, olfactives, cénesthésiques (impression qu'on vous touche), gustatives et auditives.
La schizophrénie débute le plus souvent à la fin de l'adolescence et entre 20 et 30 ans, et généralement plus tôt chez les hommes que chez les femmes.
Ses manifestations sont physiques (insomnie, fatigue, douleurs musculaires, migraines), cognitives (troubles de l'attention, difficulté de concentration), émotives (colère, irritabilité, tristesse, excitabilité) et comportementales (isolement social ou abus d'alcool, par exemple).
manifestations physiques : accélération du rythme cardiaque (palpitations, tachycardie), pâleur, tremblements, transpiration, sensation de d'étouffement ou d'étranglement, douleurs thoraciques, nausées, vomissements, vertiges, maux de tête … signes comportementaux : prostration ou agitation sans but, déambulation …
Les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. Dans les deux cas, l'entourage observe un changement brutal de l'état psychique de l'adolescent.
Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Les recherches indiquent que les maladies mentales sont causées par l'interaction entre des facteurs biologiques, génétiques, psychologiques et sociaux qui mènent à des perturbations dans le cerveau.