Le grossissement
C'est le critère principal à prendre en compte lors de votre choix. Le grossissement est indiqué par le ou les premiers chiffres de l'appellation. Une longue-vue 30 x 50 à donc un grossissement x 30. Plus le grossissement est élevé, plus l'image de l'élément observé est rapprochée d'autant de fois.
Luminosité ou le diamètre de la pupille de sortie
Le diamètre de la pupille de sortie se calcule en divisant le diamètre de l'objectif par le grossissement. Exemple: longue-vue 40 x 60, pupille de sortie : 60 / 40 = 1.5 mm, soit tout juste suffisant pour une observation en plein jour.
Pour le choix nous préférerons une longue-vue de grossissement allant de 30 à 80 avec un diamètre d'objectif variant entre 85 mm et 95 mm. Elle doit aussi être lumineuse et robuste ainsi qu'étanche.
L'observation de la Voie lactée et de beaucoup d'objets du ciel profond (amas d'étoiles, nébuleuses, galaxies) se fait à faible grossissement (par exemple 40 à 50 fois) pour garder une bonne luminosité et l'agrément d'un grand champ de vision.
Le grossissement exprime l'agrandissement des sujets : plus il est important, plus on pourra observer les oiseaux de loin. Les jumelles grossissant 8x et 10x sont les plus recommandés pour l'ornithologie car elles sont à la fois assez lumineuses et pas trop lourdes.
Différence entre longue vue et téléscope
Lorsque vous regardez à travers un télescope, l'image est inversée. La longue vue, comme les jumelles, ont des prismes qui retournent l'image avant qu'elle n'atteigne votre œil, de sorte que le haut est de haut et le bas en bas.
Le diamètre d'une jumelle monoculaire puissante est important. Une lentille de grand diamètre va capter plus de lumière qu'une lentille de petit diamètre. Une lentille de grand diamètre fournit également une image qui est nettement plus lumineuse.
La digiscopie (digiscoping en Anglais) est l'art de prendre des photos avec un appareil numérique (DIGItal) au travers d'une longue-vue (spotting SCOPe). Par rapport à un appareil photo doté d'un super téléobjectif, la digiscopie offre l'avantage de grossissements encore plus forts, avec un matériel moins onéreux.
L'utilisation que vous allez faire de la lunette déterminera la taille et la performance nécessaire. L'observation à courte distance et dans un milieu bien éclairé permettra l'utilisation d'une lunette de petit diamètre, une 15-45×65 suffira amplement aux besoins.
En conclusion, les facteurs de grossissement entre 7x et 10x peuvent être recommandés pour un usage général à l'intérieur (spectacle, salle de sport) tout comme l'extérieur. Les paires de jumelles de très faible grossissement sont d'ailleurs qualifiées de jumelles de théâtre.
Des jumelles à large objectif sont aussi plus lourdes et encombrantes. Si vous recherchez des jumelles particulièrement puissantes et lumineuses nous vous conseillons de vous tourner vers un diamètre d'objectif entre 50 et 110 mm.
Jusqu'à une distance de 100m, une longue-vue de 60-65mm de diamètre avec un zoom de type 16-48 sera suffisante et offrira l'avantage de la compacité et d'un prix plus abordable. Au-delà, la longue-vue devra avoir un diamètre d'objectif de l'ordre de 80mm et sera équipée d'un zoom de type 20-60.
Tenez fermement le monoculaire dans votre main gauche, vous obtiendrez un champ visuel rond. Tournez la roulette de votre main droite afin d'effectuer la mise au point. Le grossissement est indiqué sous la roulette de mise au point. Le monoculaire est équipé d'un cache de protection de la lentille en caoutchouc.
Les jumelles Fujinon 40×150 ED SX sont les plus puissantes au monde : grossissement par 40, objectif de 150 mm de diamètre, 18 kilos.
Un monoculaire est un type de téléscope — un instrument optique qui agrandit les objets à distance en utilisant des lentilles incurvées ou miroirs qui rassemblent et concentrent la lumière ou d'autres formes de radiation infrarouge (dans le cas des appareils à vision numérique, nocturne et thermique) afin de produire ...
Quand il y a trois miroirs, on retrouve l'effet d'inversion. C'est pourquoi les télescopes, qui incluent en général deux miroirs, réalisent un retournement à 180° exactement comme un sténopé ou une lunette utilisée sans renvoi coudé : il n'y pas d'effet “miroir”.
Pour l'ornithologie et observer la nature en général, les jumelles de format 10x42 sont idéales. Le facteur de grossissement 10x est favorable pour les oiseaux, sujets de petite taille et qui ne se laissent pas approcher.
Généralement, si tant est que l'on ait un peu de place, il est conseillé de commencer par un Dobson, de diamètre d'environ 200mm, avec une longueur focale comprise entre 800mm et 1200mm. Il s'agit d'un excellent compromis pour le choix d'un télescope débutant.
Elles doivent être légères, étanches et robustes : un gainage caoutchouté prend tout son sens, car il augmente la résistance aux chocs. Pour plus de précision, les ornithologues préféreront un grossissement de 10x à 12x. À ce niveau, la stabilité est primordiale et un trépied nécessaire.
Lumineuses et offrant un large champ de vision, les jumelles 8×32 ou 10×32 pèsent 600 gr en moyenne et sont très agréables à utiliser. Si vous souhaitez un modèle encore plus léger, le format 8×25 est envisageable mais il offre une moins bonne luminosité.
Par conséquent, privilégiez les jumelles à prisme en toit. Leur intérêt premier reste donc de pouvoir observer facilement le paysage en plein jour. Elles ont en effet un faible grossissement et un faible IC mais leur champ de vision est supérieur à 100 mètres pour 1000 mètres de distance.