La tige, entre les zones d'insertion des feuilles, est plutôt dépourvue de poils urticants : c'est cette zone que l'on pince, entre le pouce et l'index, pour récolter les têtes d'ortie (sommités feuillues : en général les 4/6 dernières feuilles).
Les orties renferment un cocktail chimique riche en histamine. Il leur suffit d'en injecter 0,0001 mg à leur agresseur pour provoquer démangeaisons et sensations de brûlure ! La tige et la face supérieure des feuilles dentées de l'ortie sont couvertes de poils creux.
Pour la cuisine, on utilise : les jeunes pousses de l'ortie pour les salades. les jeunes pousses (avec les 4 premières feuilles) de la petite ortie (moins fibreuses que la grande ortie) pour la cuisson.
Ce qu'il faut retenir
Les symptômes d'une piqûre d'ortie peuvent être : une irritation de la peau, une rougeur, des démangeaisons, des picotements ou des cloques. Pour soulager une piqûre d'ortie il faut tout d'abord rincer la zone avec du sérum physiologique sans frotter la zone.
Pour enlever le côté piquant de l'ortie, il faut la blanchir. Faire donc bouillir de l'eau dans une cocotte et y plonger les orties pendant quelques secondes. Égoutter et réserver. Voila, vos orties sont prêtes à être utilisées, déjà bien réduites.
La différence majeure qui permet de reconnaître les 2 types d'ortie est que la blanche a des fleurs blanches sous les feuilles. L'ortie blanche est beaucoup plus rare que l'ortie piquante, et si elle est inoffensive, elle a en plus des qualités médicinales. On peut aussi l'utiliser en cuisine.
L'acide formique, corrosif, induit la sensation de brûlure, tandis que la stimulation des terminaisons nerveuses cutanées par la sérotonine et l'acétylcholine, deux neurotransmetteurs que nous sécrétons naturellement, provoque la démangeaison.
Elle perd son piquant dès qu'elle est blanchie quelques minutes dans l'eau ou au séchage si vous en ramassez pour des infusions, et même lorsque vous la mixez crue. Vous pouvez préparer un jus d'ortie si vous avez un extracteur de jus ou la cuire pour faire une soupe.
FAUX. La grande ortie et l'ortie brûlante piquent. Les « fausses orties » qui ne piquent pas sont des plantes qui ressemblent à l'ortie. Ainsi l'ortie puante (épiaire des bois), l'ortie rouge (lamier pourpre) ou l'ortie jaune (lamier jaune) n'ont-elles d'orties que le nom.
Il est important d'utiliser des orties fraîches pour réaliser une soupe aux orties : préférez les jeunes pousses et prenez les feuilles du dessus, avant que les pieds ne soient en fleurs. Les grandes feuilles sont plus amères. Il est préférable de ne prendre que les feuilles, les tiges étant plus filandreuses.
Consommée fraiche, en jus par exemple, elle est très riche en vitamine C. Sinon on peut ébouillanter les feuilles quelques secondes avant de les manger, elles perdent ainsi leurs poils urticants qui sont détruits. Vous pouvez aussi la mixer, par exemple, en faire un pesto et elle ne piquera plus.
Pour bénéficier des vertus nutritives et santés de la tisane de feuille d'ortie, on préconise 3 à 4 tasses par jour à boire avant ou entre les repas. La cure doit durer, idéalement, 3 semaines. La feuille d'ortie piquante se consomme également en soupe ou en salade.
CUEILLETTE. On peut cueillir toute la plante de fin avril à la fin mai. À l'été et à l'automne, on peut toujours cueillir les nouvelles pousses au bout des feuilles parce que la tige devient trop fibreuse. L'ortie ça pique (les poils des orties sont urticants) !
Quels sont les bienfaits d'une piqûre d'ortie ? Si les piqûres d'ortie provoquent une réaction inflammatoire douloureuse, elles ont cependant de nombreuses vertus pour la santé. L'ortie est dotée de propriétés vasodilatatrices et anticoagulantes qui participent à l'amélioration de la circulation sanguine.
Réponse du Guichet. A ce jour, il n'existe aucune explication scientifique au fait que retenir sa respiration protègerait des piqûres d'orties.
D'une manière générale, consommer de l'ortie favorise une bonne circulation sanguine, réduisant de ce fait ce type d'inconfort.
soient effectivement deux genres distincts, ils sont tous les deux comestibles. Une confusion est donc sans danger, mais est ennuyeuse si vous cueillez l'une ou l'autre plante pour une utilisation médicinale spécifique ou si vous êtes à la recherche d'un goût en particulier.
Voilà : le preuve est faite : retenir sa respiration n'empeche pas les piqures d'ortie.
Présente en Europe et en Asie occidentale, l'ortie blanche fait partie des plantes herbacées communes que l'on peut rencontrer dans les prairies ou dans les bois. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, elle ne pique pas. Ses feuilles peuvent être consommées crues ou séchées, avant d'être infusées.
Les racines d'ortie s'utilisent généralement sous forme sèche (gélule ou extraits), mais peuvent également être consommées en tisane. Pour cela, il suffit de faire bouillir une cuillère à soupe de racine séchée pendant cinq minutes dans 50 cl d'eau, puis laisser infuser dix minutes.
Préparation. Mettre les orties dans un robot, puis les broyer grosièrement avec un peu d'eau. Faire chauffer l'eau dans une bouilloire (2min). Verser les orties et l'eau dans une cafetière italienne puis laisser infuser pendant (5min), c'est fini bonne dégustation !
Badigeonner les parties atteintes, plusieurs fois par jour ou utiliser en compresse ou en cataplasme. Feuilles fraîches. L'application de feuilles fraîches pendant 30 secondes sur la partie douloureuse peut soulager les douleurs arthritiques (l'ortie se cultive facilement au jardin ou en pot dans la maison).
Ne paniquez pas, ces piqûres ne sont pas dangereuses, elles sont juste désagréables. Cependant, si les sensations de brûlure durent plus de 24h, consultez un médecin. Il vous administrera le traitement adéquat pour diminuer vos maux.
Le purin d'ortie est une préparation fort utile au potager ou au jardin d'ornement tant par ses qualités d'engrais naturel que d'antiparasite. S'il mérite bien son nom à cause de l'odeur putride qu'il dégage, sa fabrication ne s'avère pas complexe du tout, et les résultats sont à la hauteur...
Autre remède contre les piqûres d'orties : les huiles essentielles. Celle de lavande est notamment reconnue pour ses propriétés antiseptiques et cicatrisantes, tandis que l'huile essentielle de camomille matricaire possède des vertus anti-inflammatoires et cicatrisantes.