Les polices d'écriture qui se rapprochent des caractères « bâton » seraient donc plus simple à déchiffrer. Parmi ces polices formelles et sans fioriture, il y a notamment : Arial, Avenir, Helvetica, Lucida, Tahoma, Verdana, … Ces polices sont régulièrement utilisées par les dys et fonctionnent dans de nombreux cas.
Les voici : Helvetica, Courier, Arial et Verdana. Dans une étude classique sur les polices de caractères les plus faciles à lire pour les personnes dyslexiques, les chercheurs ont constaté que ces trois caractéristiques amélioraient considérablement la lisibilité : Sans-serif.
Leur conclusion commune est que les polices les plus agréables à lire sont les polices serif avec un empattement telles que Times New Roman, Garamond ou encore Georgia.
Privilégiez les lettres « bâtons » comme le Verdana, l'Helvetica ou l'Arial. La taille doit être comprise entre 12 et 14 pt. Les textes arrangés spécial dyslexiques comportent des titres en minuscules sauf la première lettre. Pour mettre en relief, écrivez en gras plutôt que souligné ou italique.
Pour les dyslexiques, on conseille généralement les contrastes positifs, c'est-à-dire un fond clair et une couleur de police plutôt sombre. De fait, les contrastes améliorent la lisibilité. Cependant, les trop forts contrastes, par exemple noir et blanc pur peuvent gêner le lecteur et en particulier les dyslexiques.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
La dysorthographie est un trouble spécifique de l'apprentissage de l'orthographe. Ce trouble comme tous les troubles Dys est durable. Les personnes dysorthographiques n'assimilent pas correctement les règles orthographiques.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
CARDINAL. La calligraphie a toujours été la plus élégante des polices, toujours.
Une police cursive ou scripte donnera un aspect plus humain au message alors que des caractères en capitales (CAPS LOCK) donneront l'impression de crier votre message. Un paragraphe écrit avec une police linéale, légère et avec un interlignage plus élevé donnera un aspect plus moderne à votre texte.
Garamond. C'est une police facile à lire, proche de l'écriture manuscrite, qui convient parfaitement aux cadres expérimentés ou aux profils littéraires. Garamond a la particularité de toujours mener l'œil là où il doit aller.
Double-cliquez pour l'ouvrir. Vous avez alors face à vous l'aperçu de la police. En haut se trouve deux boutons « imprimer » et « installer ». Il vous suffit de cliquer sur « installer » pour que la police s'installe directement dans le bon fichier.
1 – Didot. Didot fait partie des polices de caractères les plus connues. Elle est en effet synonyme de rigueur et gage de qualité. La Didot est une police esthétique et équilibrée qui joue notamment avec les pleins et les déliés.
On retrouve également cette police dans des documents officiels, ou de la signalétique, et ce, partout dans le monde. Pour l'anecdote, la police qui compose le logotype Microsoft est également Helvetica, même si la société a demandé la création de l'Arial en remplacement d'Helvetica en mesure de réduction des coûts.
La prise en charge est en effet pluridisciplinaire puisqu'elle peut faire intervenir un orthophoniste, un ergothérapeute et un psychomotricien, qui peuvent collaborer pour traiter la dysgraphie.
Les stylos triangulaires peuvent donc aider au bon placement des doigts. Selon l'enfant, son écriture et sa préférence, je préconise soit un stylo à encre liquide (les rollers) ou à encre sèche (les stylos à bille). Les rollers glissent souvent mieux que les stylos à bille et ont plus de succès auprès des enfants.
Trouble DYS et informatique : l'ordinateur, l'outil de compensation par excellence ! L'ordinateur compense l'automatisme qui fait défaut aux enfants souffrant de trouble de l'apprentissage, quel qu'il soit : l'écriture, la lecture, l'organisation des gestes, l'organisation du temps, la concentration, la mémoire…
On considère que 6 à 8 % de la population française souffre de troubles cognitifs spécifiques (troubles Dys avec altération de l'attention). Depuis 2005, les troubles cognitifs sont reconnus comme un handicap. Leur détection et leur accompagnement ont, par ailleurs, beaucoup évolué ces dernières années.
La définition du « Handicap » dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi, la dyslexie se situe dans le champ du handicap cognitif spécifique et durable.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
La dyslexie augmenterait le risque de souffrir d'hyperactivité et de troubles de l'attention (TDAH)4. On peut retrouver des problèmes de mémorisation, de coordination ou de latéralisation.
Oui, il naît dyslexique et il mourra dyslexique car la dyslexie n'est pas une maladie. Elle se soigne mais ne disparaît jamais. C'est un trouble du développement des structures cérébrales (dès la naissance). Sa cause est neurologique et non pas psychologique comme on l'a souvent dit.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.