Actuellement la plupart des éoliennes sur le territoire français ont une puissance de 2MW. Leur fondation accueille une masse de béton d'environ 600 tonnes. Pour les éoliennes de nouvelles générations de 3MW, la masse de béton est environ de l'ordre de 800 tonnes.
Un massif de fondation d'éolienne nécessite la mise en œuvre d'environ 400 m3 de béton. Poids total : un millier de tonnes.
Pour les éoliennes terrestres, ces fondations sont en béton, posées au fond d'une excavation et recouvertes de terre. Le modèle d'éolienne le plus répandu en France à ce jour est constituée d'un mât de 80 mètres de hauteur et d'un rotor de 80 mètres de diamètre, dont la masse atteint environ 250 tonnes.
Un investissement
Rien que pour les composants, les prix varient énormément : Il faut compter autour de 10 000 € pour une éolienne domestique de 1 kW. Le prix d'une éolienne domestique de 10 kW est d'environ 50 000 €. Les travaux de raccordement au réseau EDF peuvent coûter entre 1 000 € et 3 000 €.
Une durée de vie entre 15 et 30 ans
« Il faut compter 15 à 25 ans pour un aérogénérateur terrestre, et 20 à 30 ans pour une éolienne maritime.
L'éolienne géante porte bien son nom, car elle peut atteindre 150 m de hauteur pour un diamètre au sol d'une vingtaine de mètres. Pour une éolienne domestique, il faut prévoir un budget minimal de 10 000 € qui peut vite grimper jusqu'à 55 000 si on compte la pose et les fournitures.
Les inconvénients de l'énergie éolienne
L'un des inconvénients majeurs de cette énergie reste sa difficulté à la prévoir. En effet, les vents sont difficiles à anticiper et il faut savoir que, si une éolienne a besoin d'un vent minimum pour démarrer, elle s'arrêtera de fonctionner en cas de vents supérieurs à 90 km/h.
2. La production d'électricité Pour pouvoir démarrer, une éolienne nécessite une vitesse de vent minimale d'environ 15 km/h. Pour des questions de sécurité, l'éolienne s'arrête automatiquement de fonctionner lorsque le vent dépasse 90 km/h.
Faut-il faire une déclaration de travaux pour l'installation d'une éolienne ? Si votre éolienne mesure moins de 12 mètres de haut, vous pouvez l'implanter sur votre terrain sans autorisation préalable. Vous n'avez pas besoin également d'obtenir un permis de construire.
L'emprise au sol d'une éolienne est relativement réduite. Les fondations d'une éolienne (d'une profondeur de l'ordre de 3 m) occupent une surface au sol de 100 à 300 m² selon les modèles et les puissances. Cette emprise au sol est ramenée à moins de 100 m2 lorsque le chantier est terminé.
Chacune des trois pales mesure 45 mètres de long et pèse sept tonnes. Le poids du moyeu est de 20 tonnes tandis que celui de la nacelle est de 90 tonnes.
Pour simplifier, disons que : les micro-éoliennes, pour bateau par exemple, vont de 50 cm à 1,5 m ; les petites éoliennes d'autoconsommation vont de 8 à 12 m ; les éoliennes de production vont jusqu'à 160 m de hauteur.
Béton. Le poids de 1 m³) de béton à base d'agrégat ordinaire est d'environ 2 300 kg. Le même volume de béton, lorsqu'on emploie du corail comme agrégat, ne peut peser que 1 500 kg.
La législation prévoit depuis la loi du 3 janvier 2003, relative aux marchés du gaz et de l'électricité et au service public de l'énergie, que l'exploitant d'une éolienne est responsable de son démantèlement et de la remise en état du site à la fin de l'exploitation.
L'éolienne horizontale est la plus connue : elle permet de meilleurs rendements* mais elle est également la plus chère. L'éolienne verticale est, quant à elle, plus abordable. Elle se fixe sur le toit de votre maison et a, par ailleurs, l'avantage de fonctionner même avec des vents faibles.
Selon l'ADEME, « la consommation électrique moyenne d'une maison individuelle récente, chauffée à l'électricité est de 8 500 kWh/an ». Idéalement, il faudra donc une éolienne avec une puissance nominale de 8,5 kW qui produit de l'électricité pendant 1 000 heures/an, soit 2 h 30 par jour.
Repérer les 3 câbles qui capteront le triphasé produit par l'éolienne. Les raccorder aux connecteurs qui sortent de celle-ci (chacun sa phase). Enfiler les trois câbles par le haut du mât, connecteurs compris. Emboîter le corps de l'éolienne (équipée de sa queue) à l'extrémité du mât.
Ses pales tournent. Le rotor est situé au bout d'un mât car les vents soufflent plus fort en hauteur. Suivant le type d'éoliennes, le mât varie entre 10 et 100 m de haut.
Actionné par les pâles de l'éolienne, il envoie de l'air comprimé vers une zone de stockage souterraine, une cavité naturelle, un gisement de gaz épuisé ou de simples canalisations. L'air ainsi stocké n'est libéré qu'en cas de besoin vers un générateur, sans que les éoliennes soient forcément en action.
Commençons par les facteurs positifs pour l'environnement : la production d'électricité avec une éolienne n'est pas polluante en termes de rejets de CO2 ou d'autres particules nocives. Par contre, la production de l'éolienne en elle-même, sa fabrication, nécessite de l'énergie et peut impliquer des rejets.
L'éolienne, une centrale électrique miniature
Pour démarrer, une éolienne a besoin d'une vitesse de vent minimale, de l'ordre de 10-15 kilomètres/heure. Mais l'éolienne a aussi une limite supérieure : 90 kilomètres/heure, parfois plus sur certains modèles récents.
Certains parcs éoliens représentent un danger pour les chiroptères (chauves-souris) et l'avifaune, notamment les passereaux et les rapaces. En France, une éolienne tuerait en moyenne sept oiseaux par an, selon une étude de suivi de mortalité publiée en 2017 par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
Les inconvénients. Pollution visuelle et sonore. En seulement dix ans le parc éolien s'est massivement développé en France. Près de 8.000 éoliennes terrestres, réparties sur 1.380 parcs, sont sorties de terre.