Chez l'adulte, la dose recommandée est de l'ordre de 1 mg par kg et par jour (qui sera divisée par 2 en cas d'insuffisance rénale ou hépatique), soit 10 à 30 mg de morphine orale LP, 1 à 2 fois par jour, en adaptant en fonction du maximum diurne ou nocturne de la douleur, du terrain (sensibilité particulière des sujets ...
Chez l'adulte : 2 à 6 mg toutes les 12 à 24 heures. Population pédiatrique : 0,03 à 0,05 mg/kg, à renouveler si besoin en fonction de la surveillance clinique après 12 à 24 heures. Chez l'adulte : 0,1 à 0,2 mg toutes les 12 à 24 heures. Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.
Elle est redoutée car elle peut provoquer un effet secondaire redoutable : la détresse respiratoire. Lorsqu'elle est administrée rapidement et augmente en pic dans l'organisme, elle entraîne une tolérance trop importante au CO2 : le patient "oublie" donc de respirer et n'a plus assez d'oxygène pour bien fonctionner.
Dans la mesure du possible, la morphine se prend par la bouche (voie orale). Elle se présente sous différentes formes: comprimés, capsules, gouttes, sirop, suspension. La morphine peut également être administrée, si nécessaire, sous la peau (voie sous-cutanée) ou dans une veine (voie intraveineuse).
La morphine provoque une somnolence au début du traitement, ou lorsque les dosages augmentent. Cette somnolence est généralement passagère et s'atténue progressivement : il faut que votre corps ait le temps de s'adapter…
Les effets de la morphine sont principalement antidouleurs, y compris sur des douleurs puissantes et chronique. En plus de cet effet antalgique, elle provoque une sensation de détente, de mieux-être, et d'apaisement qui peut parfois s'accompagner d'une petite euphorie.
La morphine et la codéine, les substances actives de l'opium (Papaver somniferum), agissent dans le cerveau et la moelle épinière et ont des effets anti-douleurs, sédatifs et euphorisants. Elles miment les opiacés naturellement produits dans le cerveau, les endorphines.
La nalbuphine est deux fois plus puissante que la morphine. Elle est administrée en injections dans les douleurs aiguës et agit pendant deux à quatre heures. La péthidine (Péthidine Renaudin) est un dérivé de la morphine qui a un effet antispasmodique.
L'utilisation simultanée de plusieurs analgésiques vise essentiellement à améliorer les effets recherchés ou à obtenir un meilleur rapport entre les effets analgésiques et les effets indésirables potentiels.
Nous n'avons trouvé aucune preuve directe que les opioïdes impactaient la conscience, l'appétit ou la soif du patient lorsqu'ils étaient utilisés pour traiter la douleur du cancer.
Il faut savoir que la dose des antalgiques n'est pas identique. Par rapport à la morphine, vous devez noter que la nalbuphine 2 fois plus forte, la buprénorphine est 30 fois plus puissante et le fentanyl encore 100 fois plus.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
Lorsque les douleurs sont moins fortes, en diminuant progressivement les doses selon les recommandations de votre médecin. Si vous recevez un traitement de morphine (ou dérivé) depuis de nombreux mois, la diminution peut durer plusieurs semaines voire mois, mais elle est possible.
Lors de la prise de morphine ou dérivés ont été signalés : - Dès le début du traitement : une constipation, des nausées qu'il faut prévenir systématiquement. - Plus rarement : des vomissements, une dépression respiratoire, de la confusion mentale, une bradycardie, une hypotension orthostatique...
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
La morphine est un antalgique opioïde comme le tramadol mais les deux ne sont pas combinés dans un même médicament. Ils sont présents dans des médicaments différents. Le tramadol est un antalgique opioïde dit "faible" alors que la morphine fait partie des opioides "forts".
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
Les molécules utilisables en remplacement de la morphine avec une efficacité équivalente sont l'oxycodone et peut-être le tapentadol. Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
Son traitement en milieu spécialisé impose une réanimation cardio-respiratoire et l'administration d'un antidote antagoniste compétitif des récepteurs avec la naloxone par voie intraveineuse (Narcan®, ampoules 0,40 mg/ml) avec une dose initiale de 0,40 mg en 1 minute IV.
À quelle fréquence effectuer les diminutions de dose ? ·La fréquence est variable. Elle peut aller de la diminution de 10 % de la dose quotidienne totale une fois par jour à la diminution de 10 % de la dose quotidienne totale toutes les semaines ou toutes les deux semaines.
La consommation de drogues telle que celle des opiacés est l'une des causes de xérostomie et peut, par conséquent, provoquer des caries.
La morphine empêche parfois la vessie de se vider (rétention d'urine), ce qui nécessite la mise en place d'une sonde urinaire. à la morphine n'est pas à craindre.
Si vous ressentez le besoin d'augmenter les doses ou la fréquence des prises, consultez à nouveau votre médecin. L'usage du tramadol ne doit pas être banalisé. Cet opioïde puissant peut avoir des effets indésirables graves. Il est contre-indiqué dans plusieurs cas (insuffisance respiratoire ou rénale, épilepsie, etc.).