L'examen. L'examen consiste à effectuer un petit prélèvement (environ 10 à 20 g) de selles. Les modalités peuvent différer selon les laboratoires d'analyses, et le prélèvement peut être fait sur place ou à domicile. Le plus souvent, on fournit au patient un récipient stérile, et une petite spatule pour le prélèvement.
Pour prélever des selles pour cette analyse : 1. Recueillez au moins une cuillère à thé de selles et transférez l'échantillon dans un contenant stérile (avec un couvercle rose ou orange). N'utilisez pas les selles qui ont touché l'eau de la cuvette ou qui sont entrées en contact avec de l'urine.
Conservez votre échantillon de selles à 15-25°C si possible. Apportez-le rapidement au laboratoire, dans un délai inférieur à 2 heures si possible. Dans tous les cas, le délai maximum autorisé est de 24 h à température ambiante. ❖ En cas de recherche d'amibes : l'analyse ne peut pas être différée.
Le recueil est à effectuer si possible, lors des épisodes diarrhéiques et avant tout traitement antibiotique et/ou antiparasitaire. Recueillez les selles dans un récipient propre (type bassine ou pot de chambre) , nettoyé à l'eau savonneuse ou à l'eau de Javel et bien essuyé.
Au moyen de la spatule intégrée au bouchon de chaque flacon, déposer l'échantillon de selles dans le contenant stérile correspondant. Remplir d'abord le contenant avec un bouchon blanc. Remplir le flacon jusqu'à la ligne. Éviter de trop remplir le contenant.
En effet, si la fréquence de vos selles change brusquement, que vous êtes constipé ou à l'inverse, que vous allez à la selle plusieurs fois par jour plutôt qu'une seule fois habituellement, il est préférable d'en parler à votre médecin, surtout si cela s'accompagne d'autres symptômes comme des douleurs abdominales ou ...
Il est recommandé d'effectuer trois analyses sur des selles recueillies séparément à quelques jours d'intervalle, afin de faciliter le diagnostic. En pratique, les laboratoires demandent souvent 2 prélèvements, effectués à 2 à 3 jours d'intervalle.
La selle doit être émise sur un sac poubelle propre placé sur la cuvette des toilettes ou dans un bassin spécial. Des gants sont généralement fournis : il suffit ensuite de prélever une petite quantité, de l'introduire dans le ou les pots fournis et d'évacuer le reste des selles dans les toilettes.
Un kit complet vous est fourni en pharmacie: il comprend un papier biodégradable de collecte des selles à coller sur la cuvette des WC, un tube de prélèvement et une enveloppe pré-timbrée d'envoi au laboratoire.
Recueillir directement les selles dès leur émission ou en transférer une partie dans le pot stérile fourni par le laboratoire, à l'aide d'une spatule (équivalent d'une noix – maximum 1/3 du pot) notamment si le recueil se fait à partir d'une couche. Identifier le flacon avec vos Nom et Prénom, Date de naissance.
Le test de RSOSi est la méthode de dépistage recommandée pour la majorité des personnes de 50 à 74 ans, qui ont un risque moyen d'avoir un cancer colorectal (côlon et rectum).
On doit déposer une petite quantité de matières fécales dans un contenant propre et stérile. Si du sang ou du mucus sont présents, en déposer aussi. On doit faire attention de ne pas uriner sur les selles lors du prélèvement. La quantité totale dans le contenant devrait être de la taille d'une noisette.
Des selles provenant d'une personne en bonne santé doivent couler. Lorsqu'elles flottent, cela indique une mauvaise absorption de nutriments ou un excès de gaz, mais c'est généralement sans gravité. Si elles s'accrochent trop aux rebords des toilettes, cela indique un excès de graisses.
La coproculture permet d'isoler notamment : les salmonella, les Yersinia, les Shigella, les Campylobacter, Pseudomonas aeruginosa, vibrion cholérique, Escherichia coli entéropathogène… Cet examen permet également d'identifier des "ruptures d'équilibre" avec des germes dont l'abondance particulière les rend pathogènes.
La culture des selles permet d'identifier les bactéries pathogènes responsables de diarrhées persistantes. La culture des selles est souvent accompagnée d'une recherche d'autres pathogènes également responsables de diarrhées (œufs et parasites).
On retrouve également une quantité importante d'Escherichia coli, des entérocoques, des lactobacilles, des fusobactéries et des Clostridium. Enfin, d'autres bactéries sont présentes de façon moins systématique : entérobactéries (Protéus, Klebsielles, Entérobacter) et des staphylocoques.
Quand faire une hémoculture ? "On effectue une hémoculture lorsqu'on suspecte une septicémie, une infection du sang le plus souvent causée par une bactérie, ou une bactériémie, la présence d'une bactérie dans le sang", explique le médecin.
Faites votre selle sur le papier. À l'aide du bâton, d'une spatule ou d'une cuillère en plastique, recueillir un morceau de la selle (équivalent à deux cuillères à soupe) et le déposer dans le contenant stérile. Bien fermer le pot.
Normalement, les selles doivent être de couleur brun clair à brun foncé. Les changements de couleur peuvent être liés à l'alimentation. Dans certains cas, cependant, ils indiquent également des maladies.
Les selles sont recueillies dans un flacon stérile, sans préparation préalable, de préférence au moment de la diarrhée. Si le prélèvement n'est pas apporté rapidement au laboratoire, il est préférable de le conserver au frais à 4° C.
En cas de doute diagnostique, l'identification de leucocytes par microscopie ou test à la lactoferrine dans les selles permet d'évoquer une gastroentérite invasive.
Qu'est ce qu'un transit intestinal normal? Schématiquement, le transit normal varie entre 3 selles/jour et 3 selles/semaine. Cependant, de nombreux sujets se déclarent constipés en allant à la selle tous les jours, voire 2 à 3 fois par jour.
L'odeur. Les selles, mêmes saines, n'ont pas une odeur agréable. Si les excréments sentent vraiment mauvais, ont une odeur putride ou âcre pendant plusieurs jours, cela peut être l'indice d'une inflammation du pancréas, d'une intolérance au gluten ou d'une maladie. Le médecin aidera alors à tirer les choses au clair.
Les diarrhées jaunes peuvent se manifester dans le cadre de pathologies, comme la maladie coeliaque (intolérance au gluten), la maladie de Crohn ou encore le syndrome de Gilbert, une maladie génétique caractérisée par un dysfonctionnement du foie.