Ils ralentissent légèrement en 2023. L'inflation annuelle s'établit ainsi à +4,9 % après +5,2 % en 2022 et +1,6 % en 2021.
L'inflation annuelle s'établit ainsi à + 4,9 % en 2023, selon l'Insee. Selon les données publiées par l'Insee chaque année en janvier pour l'année précédente, l'inflation s'est établie à : 5,2 % en 2022. 1,6 % en 2021.
Dans l'ensemble, l'horizon s'éclaircirait légèrement début 2024 : la désinflation se confirme en effet (+3,1 % en janvier ; +2,6 % attendu en juin), ce qui soutiendrait le pouvoir d'achat des ménages.
L'inflation alimentaire ralentit nettement
On risque de vivre encore avec des prix toujours en hausse en 2024 et 2025". Pour rappel, l'inflation moyenne sur l'ensemble de l'année 2022 s'est élevée à 5,2%, contre 1,6% en 2021 et 0,5% en 2020. En 2023, elle devrait s'établir aux alentours de 4,9%.
Ils ralentissent légèrement en 2023. L'inflation annuelle s'établit ainsi à +4,9 % après +5,2 % en 2022 et +1,6 % en 2021.
Les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 4,9 % en 2023 en France. Il s'agit du deuxième taux d'inflation le plus élevé depuis 1991, après 2022 (+ 5,2 %). En 2023, ce sont surtout les prix des produits alimentaires qui ont contribué à cette inflation élevée.
En 2023, les Français ont vu les prix de l'alimentation augmenter de 11,9 % selon l'association Familles rurales. Alors, pour 2024, les Français attendent de pied ferme une baisse des prix.
Les chiffres définitifs de l'institut national des statistiques sont tombés ce vendredi 12 janvier 2024. Bilan des courses, l'inflation moyenne sur l'année 2023 a atteint +4,9 %, selon l'Insee. Une légère accalmie, après les +5,2 % de 2022, mais bien au-delà des + 1,6 % de 2021 et 0,5 % de 2020.
En décembre, la hausse des prix est légèrement repartie à la hausse à 3,7 % sur un an après 3,5 % en novembre, selon l'estimation provisoire publiée ce jeudi par l'Insee.
L'essentiel
L'inflation peut être causée par la demande, par les coûts et par la monnaie. Ses conséquences sont moins graves pour les pays en développement ou pour les emprunteurs, mais globalement l'inflation produit des effets négatifs en diminuant le pouvoir d'achat et en baissant le potentiel de croissance.
Concernant l'inflation, celle-ci ne devrait ralentir que progressivement et revenir vers 2 % fin 2025. La prévision d'inflation de la BCE pour la zone euro est ainsi de 5,4% en 2023, 3,0 % en 2024 et 2,2 % en 2025. Pour l'économie française, les perspectives sont globalement similaires.
La fin de deux ans de tension sur notre pouvoir d'achat
Cela va changer en 2024. Les négociations en entreprises parlent de 4 à 5% de hausse de salaire en moyenne. Mécaniquement, on va retrouver un peu de souplesse sur nos budgets.
L'Italie (0,9%), la Lettonie (1%), la Lituanie (1%) et la Finlande (0,7%) ont enregistré le taux d'inflation le plus faible en janvier parmi les 20 pays partageant la monnaie unique.
La Belgique était suivie par les Pays-Bas (8,8%), la Grèce (6,6%) et l'Espagne (5,9%). Après la République tchèque, la Hongrie (-1,6%) et la Roumanie (-0,5%) ont enregistré les taux d'inflation réelle des produits alimentaires les plus bas de l'UE.
Encore un chiffre qui risque de miner le moral déjà en berne des Allemands : l'inflation est repartie à la hausse outre-Rhin. Après une baisse cet automne liée à la diminution des prix de l'énergie, elle a atteint 3,7 % en décembre selon l'office allemand de statistique, contre 3,2 % en novembre.
Elle est redescendue aujourd'hui autour de 4 %. C'est encore trop élevé mais, selon nos prévisions, elle passerait sous les 3 % avant la fin de ce premier semestre. Et nous nous engageons, sauf choc, à ce que l'inflation revienne à 2 % - ce qui est notre objectif - d'ici à 2025 au plus tard.
mais pas une baisse des prix. « Il y aura une désinflation, c'est-à-dire un ralentissement de la hausse des prix », confirme à BFMTV Michel Rumy, économiste et professeur à Sciences Po. Mais, si les prix augmentent moins vite qu'en début d'année 2023, ils continuent de croître.
Il y a trois raisons principales à cela : la réouverture rapide de notre économie, l'augmentation des prix de l'énergie, qui pousse l'inflation à la hausse, et un facteur que les statisticiens appellent « effet de base ».
Des conditions d'emprunt plutôt favorables et une demande soutenue. Malgré les fluctuations économiques et l'inflation, les taux d'emprunt restent à un niveau raisonnable en 2024. Cette situation incite les acquéreurs à investir dans l'immobilier, ce qui crée une demande soutenue sur le marché.
Une légère reprise est attendue pour 2025. Une légère reprise est attendue en 2025. "Le scénario est celui d'une baisse des taux directeurs de la BCE, aux alentours de septembre 2024, ce qui signifierait que les taux hypothécaires pourraient également légèrement baisser en 2025.
Certes, les agents immobiliers croient majoritairement en une baisse des prix en 2024, en raison notamment de la forte remontée des taux de crédit qui ont fait perdre énormément de capacité d'emprunt aux candidats à l'achat immobilier.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
De façon plus générale, et en résumé, l'inflation profite dans un premier temps aux matières premières, à l'immobilier locatif, au marché des actions et aux entreprises capables de transférer la hausse des prix de leurs intrants à leurs clients ou dont les revenus sont corrélés à l'inflation.