C'est le phénomène de l'effet de serre naturel. Sans cet effet de serre, la température à la surface de la Terre serait de -18°C et la vie, si elle s' y avérait possible, serait fort différente. Le Soleil nous envoie un rayonnement composé d'un peu d'ultraviolets, et surtout de lumière visible et d'infrarouge proche.
Avec +35°C d'effet de serre, on retombe bien sur les 15°C de température moyenne réelle. En d'autres termes, si l'on prend un albédo de 0,07, l'effet de serre terrestre serait de +15°C.
A une émission de 390 watts par m2 correspond une température de +15°C, ce qui fait dire que la température moyenne à la surface de la Terre est de +15°C. A une émission de 235 watts par m2 de la Terre vers l'espace, correspond une température moyenne de -19°C.
Les gaz à effet de serre contenus dans l'atmosphère ont un rôle important dans la régulation du climat. Ils empêchent une large part de l'énergie solaire (les rayonnements infrarouges) d'être renvoyée de la Terre vers l'espace. C'est l'effet de serre. Grâce à lui, la température moyenne sur Terre est d'environ 15 °C.
L'effet de serre est un mécanisme naturel qui permet la vie sur Terre. Il permet d'avoir une température moyenne de 15°C sur Terre compatible avec la présence d'eau liquide et donc de la vie telle que nous la connaissons.
Quelle est la température la plus basse à la surface de la Terre ? -98°C d'après des mesures satellites récentes.
Les gaz à effet de serre empêchent en effet les rayonnements infrarouges d'être renvoyés de la terre vers l'espace. L'effet de serre, phénomène naturel, est donc la condition indispensable à la vie sur terre. Sans lui, la température de notre planète serait alors de -18°C, contre une moyenne actuelle de 15°C.
Une augmentation des gaz à effet de serre suite aux activités de l'homme piège une partie de ce rayonnement, ce qui provoque une hausse de la température des surfaces jusqu'à trouver un nouvel équilibre. C'est la cause principale du réchauffement climatique observé ces dernières décennies.
De jour, l'absorption du rayonnement solaire est bien supérieure à l'émission du sol à travers l'atmosphère si bien qu'au final le sol chauffe sur une faible épaisseur dizaine de centimètres. La nuit, l'absorption du rayonnement solaire n'a plus lieu et le sol se refroidit vers le ciel à travers l'atmosphère.
Évolution des températures mondiales depuis 1850
La décennie 2000-2019 (avec une température supérieure de 0,66°C à la moyenne 1961-1990) a été plus chaude de 0,19 °C que la décennie 2000-2009 (0,47°C au-dessus de la moyenne 1961-1990). Les 5 dernières années sont les plus chaudes observées depuis 1850.
Différences de températures du sol en hiver et en été
Durant l'été (août), le profil des températures à la surface du sol est de 7°C, tandis qu'en hiver (février), la température de surface atteint -35°C. Ceci montre les variations de température extrêmes qui se produisent à la surface du sol.
Dans l'Univers la température atteint -272°C
La température la plus basse possible théoriquement est le zéro absolu à -273,15 °C. À cette température, les atomes ne bougent plus ! Même dans l'espace, loin de toute étoile, on ne peut pas descendre aussi bas.
En 2019, la température moyenne annuelle de 13,7 °C a dépassé la normale (1961-1990) de 1,8 °C, plaçant l'année 2019 au troisième rang des années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle, derrière 2018 (+ 2,1 °C) et 2014 (+ 1,9 °C).
Cela vient du fait que la planète n'a pas d'atmosphère : sa chaleur se perd dans l'espace la nuit. Vénus, par contre, possède une atmosphère épaisse à l'origine d'un effet de serre, ce qui en fait la planète la plus chaude de tout le système solaire.
Pour se limiter à 1,5°C, il faudrait diminuer nos émissions de 7 % chaque année jusqu'à 2030. En France, cela correspondrait à réduire le trafic routier de 25 %. Le problème, c'est qu'il faut s'y mettre tout de suite.
intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) augmentation des cyclones tropicaux violents. augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse. recul de la glace de la mer Arctique et de la couverture neigeuse.
Les causes de la hausse des émissions
La combustion du charbon, du pétrole et du gaz produit du dioxyde de carbone et du protoxyde d'azote. L'abattage des forêts (déforestation). Les arbres contribuent à réguler le climat en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère.
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
C'est dans l'atmosphère qu'on retrouve l'air qu'on respire et les nuages. L'atmosphère agit comme les vitres d'une serre : elle laisse passer les rayons du soleil, mais elle ralentit la sortie de la chaleur. C'est pour cette raison qu'on appelle ce phénomène « l'effet de serre ».
Seulement 2 % à 3 % de la surface terrestre sont encore dans le même état naturel qu'il y a 500 ans, signale ce jeudi une étude d'un groupe international de chercheurs universitaires. C'est peut-être bientôt la fin.
L'augmentation de la concentration des GES dans l'atmosphère terrestre est un des facteurs du réchauffement climatique et de la dégradation de la couche d'ozone. Cela a et aura de nombreuses conséquences, à court et à long terme, pour l'Homme, les écosystèmes et la planète.
Depuis l'atmosphère, il se forme une barrière naturelle due aux gaz à effet de serre : la troposphère, empêchant les rayonnements infrarouges d'être rejetés dans l'espace. Sans ce phénomène, la température de la planète atteindrait les températures moyennes de - 19 °C au lieu des actuels 15 °C.